Dossier d’œuvre architecture IA01000720 | Réalisé par
Dandel Elisabeth (Rédacteur)
Dandel Elisabeth

Chercheuse indépendante depuis 2003 auprès des services régionaux de l'Inventaire et de collectivités. A réalisé ou participé en tant que prestataire aux opérations suivantes : " Patrimoine des lycées " (avec la collaboration de Frederike Mulot), 2010-2015, " 1% artistiques ", 2019-2020 (avec la collaboration de Valérie Pamart), " Inventaire topographique de deux communes de l'ancien canton de Trévoux " (Pays d'Art et d'Histoire Dombes Saône Vallée, pour la communauté de communes Dombes Saône Vallée), 2019.

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  • inventaire topographique, Pays d'art et d'histoire de Trévoux Dombes Saône Vallée
Maison de notable, dite Maison Merlino
Œuvre monographiée
Auteur
  • Dandel Elisabeth
    Dandel Elisabeth

    Chercheuse indépendante depuis 2003 auprès des services régionaux de l'Inventaire et de collectivités. A réalisé ou participé en tant que prestataire aux opérations suivantes : " Patrimoine des lycées " (avec la collaboration de Frederike Mulot), 2010-2015, " 1% artistiques ", 2019-2020 (avec la collaboration de Valérie Pamart), " Inventaire topographique de deux communes de l'ancien canton de Trévoux " (Pays d'Art et d'Histoire Dombes Saône Vallée, pour la communauté de communes Dombes Saône Vallée), 2019.

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Copyright
  • © Communauté de communes Dombes Saône Vallée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays d'art et d'histoire de Trévoux Dombes Saône Vallée
  • Hydrographies Rougeat (le)
  • Commune Fareins
  • Lieu-dit Les Franchises
  • Cadastre 2017 AH 7  ; 1933 A2 828  ; 1831 A2 917
  • Dénominations
    maison
  • Genre
    de maître
  • Appellations
    Maison Merlino
  • Parties constituantes non étudiées
    jardin, cimetière

Il s'agit d'un domaine ancien, dit Le Graberet, dont l'origine remonte au 16e siècle au moins (présence d'une date portée sur les dépendances). Le logis actuel est probablement construit à la fin du 18e siècle, à l'époque où il est la demeure du conventionnel Jean-Marie-François Merlino. Les descendants de ce dernier avaient souhaité que la sépulture du grand homme, inhumé dans le cimetière familial sur le domaine, soit accessible au public afin de recevoir les hommages des habitants de Fareins ou des visiteurs de passage. Une allée desservant le cimetière depuis la rue avait été spécifiquement dessinée.

En 1831, les matrices cadastrales qualifient la bâtisse de « maison bourgeoise », relevant de la 1ère classe, avec 1 porte-cochère et 21 ouvertures. Elle appartient à Charles Merlino jusqu’en 1858, où elle passe à Victor puis Pierre Merlino, puis à la veuve Albert Bouchet. En 1883, elle est dans la famille de Bordes : Antoine, rentier et usufruitier, et René, enseigne de vaisseau à Dunkerque, nu-propriétaire. La maison était reliée aux bâtiments annexes par un simple mur (matérialisé par un trait sur le plan cadastral de 1831). C’est probablement à la fin du 19e siècle ou au début du 20e siècle que le bâtiment annexe au sud est détruit ; la maison est alors reliée au corps subsistant par une tourelle à angle droit sur l’extérieur, arrondie côté cour, laissant supposer qu’elle abrite un escalier de desserte, tout en fermant la cour. Le portail date de la même époque.

  • Période(s)
    • Principale : 16e siècle , porte la date
    • Principale : limite 18e siècle 19e siècle
  • Auteur(s)
    • Personnalité :
      Merlino Jean-Marie-François
      Merlino Jean-Marie-François

      Fils d'un négociant lombard installé à Lyon, Merlino entre dans la carrière juridique à la cinquantaine en devenant magistrat à Trévoux. Il s'installe à Fareins et se fait connaître pour son engagement contre les fareinistes. Député de la Convention Nationale pour le département de l'Ain. Membre de la Convention, des Conseils des Anciens et des Cinq-Cents, du Corps législatif, puis du Sénat (jusqu'en 1802).

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      habitant célèbre

La bâtisse en briques est construite parallèle à la Saône. Elle est environnée de bâtiments annexes qui forment une cour fermée par un portail maçonné protégé d’un auvent à génoise couvert de tuiles creuses.

  • Murs
    • brique
    • pisé (incertitude)
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, étage en surcroît
  • Couvertures
    • toit à longs pans croupe
  • Escaliers
    • escalier intérieur
  • État de conservation
    bon état
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Bibliographie

  • BERTHET, Jacques, RENOUX, Carine. Richesses touristiques et archéologiques du canton de Saint-Trivier-sur-Moignans. Bourg-en-Bresse, 2000.

    p. 122-123
  • Collectif. Les Conventionnels de l'Ain. Ed. Regain, 1989. 111 p.

Date(s) d'enquête : 2020; Date(s) de rédaction : 2021
© Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Communauté de communes Dombes Saône Vallée
Dandel Elisabeth
Dandel Elisabeth

Chercheuse indépendante depuis 2003 auprès des services régionaux de l'Inventaire et de collectivités. A réalisé ou participé en tant que prestataire aux opérations suivantes : " Patrimoine des lycées " (avec la collaboration de Frederike Mulot), 2010-2015, " 1% artistiques ", 2019-2020 (avec la collaboration de Valérie Pamart), " Inventaire topographique de deux communes de l'ancien canton de Trévoux " (Pays d'Art et d'Histoire Dombes Saône Vallée, pour la communauté de communes Dombes Saône Vallée), 2019.

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