Aide documentaliste chez Art2 Conseil.
- inventaire topographique, Pays d'art et d'histoire de Trévoux Dombes Saône Vallée
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Dandel ElisabethDandel Elisabeth
Chercheuse indépendante depuis 2003 auprès des services régionaux de l'Inventaire et de collectivités. A réalisé ou participé en tant que prestataire aux opérations suivantes : " Patrimoine des lycées " (avec la collaboration de Frederike Mulot), 2010-2015, " 1% artistiques ", 2019-2020 (avec la collaboration de Valérie Pamart), " Inventaire topographique de deux communes de l'ancien canton de Trévoux " (Pays d'Art et d'Histoire Dombes Saône Vallée, pour la communauté de communes Dombes Saône Vallée), 2019.
- © Communauté de communes Dombes Saône Vallée
Dossier non géolocalisé
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Dénominationspigeonnier
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Aires d'étudesPays d'art et d'histoire de Trévoux Dombes Saône Vallée
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Adresse
- Commune : Fareins
Toutes les conditions semblent réunies dans le Val de Saône pour élever le pigeon, malgré les nuisances qu’une forte concentration de ces volatiles est susceptible d’apporter. Le pigeonnier du château de Fléchères est connu par une gravure de Martellange de 1619, où l’on voit un pigeonnier carré à clocheton bâti face au pont construit sur le fossé devant l’entrée du château. En 1831, onze pigeonniers figurent au cadastre de Fareins. Tous n’ont donc pas été construits en même temps, ni ne semblent avoir fonctionné tous ensemble. Les pigeonniers ou colombiers, sous l’Ancien régime, sont la propriété de châteaux, d’abbayes ou de demeures bourgeoises. Les datations restent cependant difficiles, les constructions échappant aux modes architecturales. Elles suivent un schéma technique qui évolue peu dans le temps. Parfois une date est inscrite sur une poutre ou un linteau, comme au Neyprat (pigeonnier de la ferme Echallier : 1734) ou à la ferme Cernin au Bicheron (1888).
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Période(s)
- Principale : 17e siècle, 18e siècle, 19e siècle , porte la date, daté par source, daté par travaux historiques
La commune de Fareins connaît une concentration particulière de pigeonniers, bien étudiée par Frédéric Thouny à la fin du 20e siècle. Quinze pigeonniers ont été repérés, dont la construction s’échelonne de l’Ancien régime à nos jours.
Typologie : Hormis deux exemplaires octogonaux (13%, voir infra), tous les pigeonniers sont de plan carré (87%) ; les murs sont élevés en pisé sur un solin en pierre. Le toit est en pavillon, parfois surmonté d’un clocheton (20 %). Actuellement, la plupart des bâtiments sont transformés en habitation, ce qui les protège d’une destruction potentielle.
Deux pigeonniers présentent un plan octogonal. Celui du domaine de Grelonges est construit avant 1831 (CADA 2017 AD 7 ; 1933 A2 408 ; 1831 A2 513) ; le bâtiment accolé au pigeonnier est construit à la fin du 19e siècle. Le pigeonnier des Mouilles, plus trapu que le précédent, est le seul colombier à pied de la région ; il était équipé d’une échelle tournante et de poteries incrustées dans les murs, faisant office de nids (F. Thouny, 1997, p. 118 ; CADA 2017 AB 8 ; CADA 1933 A1 31 ; CADA 1831 A1 448). Il est aujourd'hui transformé en habitation.
Partie du pigeonnier, le clocheton prend l’aspect d’un cube couvert d’un toit à quatre pans ou conique. La partie inférieure est bâtie sur un plan carré dont les dimensions – indépendantes de la taille de l’édifice principale – varient de 0,5 à 1 mètre. Les planches qui le constituent sont clouées entre elles, laissant des espaces d’aération nécessaires à la ventilation du pigeonnier. F. Thouny rappelle les recommandations du Cours complet d’agriculture de 1783 « Il arrive souvent que la respiration de ces animaux, que leurs excréments vicient l’air et même souvent le corrompent au point que l’animal y respire avec peine, languit, périt et souvent le déserte entièrement ». Le clocheton joue un rôle d’évacuation des gaz nocifs provoqués par la fiente fraîche.
L’entrée de la salle des fêtes (CADA 2017 AL 274) : délibérément, l’entrée de la nouvelle salle des fêtes de Fareins rappelle un pigeonnier. Édifiée en pisé, elle est coiffée d’une verrière en pavillon posée sur un large débord de toiture. Sa silhouette est une référence non dissimulée aux pigeonniers de la commune, et particulièrement celui du Poulet que l’on peut observer en arrière-plan.
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Toitstuile creuse, tuile plate
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Murs
- pierre brique et pierre à assises alternées enduit partiel
- pisé enduit
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Décompte des œuvres
- repéré 15
- étudié 2
- © Communauté de communes Dombes Saône Vallée
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- © Archives départementales de l'Ain
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- © Communauté de communes Dombes Saône Vallée
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Bibliographie
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THOUNY, Frédéric. Étude géographique, patrimoniale et architecturale des pigeonniers dans l'ouest de l'Ain. (Maîtrise d'histoire, université Jean Moulin - Lyon III). 1997. 195 p. ill. en noir et en coul. (AD Ain : BIB TU 362).
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THOUNY, Frédéric. Pigeonniers et colombiers des pays de l’Ain. Collection Patrimoines des Pays de l’Ain, n°4, 2008.
Chercheuse indépendante depuis 2003 auprès des services régionaux de l'Inventaire et de collectivités. A réalisé ou participé en tant que prestataire aux opérations suivantes : " Patrimoine des lycées " (avec la collaboration de Frederike Mulot), 2010-2015, " 1% artistiques ", 2019-2020 (avec la collaboration de Valérie Pamart), " Inventaire topographique de deux communes de l'ancien canton de Trévoux " (Pays d'Art et d'Histoire Dombes Saône Vallée, pour la communauté de communes Dombes Saône Vallée), 2019.
Aide documentaliste chez Art2 Conseil.
Chercheuse indépendante depuis 2003 auprès des services régionaux de l'Inventaire et de collectivités. A réalisé ou participé en tant que prestataire aux opérations suivantes : " Patrimoine des lycées " (avec la collaboration de Frederike Mulot), 2010-2015, " 1% artistiques ", 2019-2020 (avec la collaboration de Valérie Pamart), " Inventaire topographique de deux communes de l'ancien canton de Trévoux " (Pays d'Art et d'Histoire Dombes Saône Vallée, pour la communauté de communes Dombes Saône Vallée), 2019.