Dossier d’œuvre architecture IA01000739 | Réalisé par
Dandel Elisabeth (Rédacteur)
Dandel Elisabeth

Chercheuse indépendante depuis 2003 auprès des services régionaux de l'Inventaire et de collectivités. A réalisé ou participé en tant que prestataire aux opérations suivantes : " Patrimoine des lycées " (avec la collaboration de Frederike Mulot), 2010-2015, " 1% artistiques ", 2019-2020 (avec la collaboration de Valérie Pamart), " Inventaire topographique de deux communes de l'ancien canton de Trévoux " (Pays d'Art et d'Histoire Dombes Saône Vallée, pour la communauté de communes Dombes Saône Vallée), 2019.

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  • inventaire topographique, Pays d'art et d'histoire de Trévoux Dombes Saône Vallée
Cimetière
Œuvre étudiée
Auteur
  • Dandel Elisabeth
    Dandel Elisabeth

    Chercheuse indépendante depuis 2003 auprès des services régionaux de l'Inventaire et de collectivités. A réalisé ou participé en tant que prestataire aux opérations suivantes : " Patrimoine des lycées " (avec la collaboration de Frederike Mulot), 2010-2015, " 1% artistiques ", 2019-2020 (avec la collaboration de Valérie Pamart), " Inventaire topographique de deux communes de l'ancien canton de Trévoux " (Pays d'Art et d'Histoire Dombes Saône Vallée, pour la communauté de communes Dombes Saône Vallée), 2019.

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Copyright
  • © Communauté de communes Dombes Saône Vallée

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays d'art et d'histoire de Trévoux Dombes Saône Vallée
  • Commune Villeneuve
  • Lieu-dit Champ Jacques
  • Cadastre 2020 ZR 86

À l’origine, le cimetière se développait autour de l’ancienne église Sainte-Madeleine, au centre du bourg. La nouvelle législation au début du 19e siècle intime aux communes, pour des raisons de salubrité, d’éloigner le cimetière des habitations. La commune de Villeneuve obtient du préfet l’autorisation de déplacer son cimetière en 1833. Ce déplacement est réalisable à l’occasion de travaux de destruction de l’ancienne église et de reconstruction du bâtiment actuel (voir dossier IA01000738). Le nouveau cimetière est installé dans un terrain de 12 ares 93 centiares, situé au nord de la commune, acquis à M. Quinsonnas pour la somme de 250 Frs. Le mur de clôture est construit entre 1839 et 1843, date de la réception des travaux. Le cimetière est agrandi en 1879, grâce à l’acquisition d’un terrain au sud, d’une surface de 18 ares 76 ca, appartenant à la veuve Pollet (cadastré E 18). C’est à ce moment que l’actuel portail est construit, sur les plans de l’architecte Piavoux. Les jambages de la grille d’entrée sont en pierre de taille supportant un chapiteau taillé sobrement côté route. Les jambages sont reliés par une grille en fer à deux vantaux portant une croix au sommet (la grille a depuis été changée). Les murs de la clôture sont repris en 1931.

  • Période(s)
    • Principale : 2e quart 19e siècle , daté par source
    • Secondaire : 3e quart 19e siècle , daté par source
  • Dates
    • 1833, daté par source

Le cimetière est borné à l’est par la route D 936 dite de Saint-Trivier, au sud par la rue du Vallas, à l’ouest par le chemin du Champ-Jacques et au nord par un champ. Il est cerné d’un mur totalement enduit, construit en pisé sur une assise maçonnée. Deux accès sont aménagés : le premier, à l’est, est l’accès principal et pour les véhicules ; il est marqué par deux montants coiffés chacun d’une pierre calcaire ornée d’une croix ; le second accès, percé sur le mur sud, est précédé de deux marches rattrapant la légère déclivité du terrain. La forme du tènement accuse une légère incurvation à l’angle sud-ouest, due à la croisée des chemins du Vallas et du Champ-Jacques. Face à l’entrée principale s’étire l’allée centrale, coupée en sa partie médiane par une allée transversale. Ce croisement est marqué par la croix du cimetière. Ces axes rejoignent l’allée périphérique. Ce tracé détermine quatre espaces de surface sensiblement égale dans lesquels s’organisent les sépultures, dont les plus anciennes s’adossent au mur. Les sépultures sont majoritairement en calcaire, assombri par la patine (36%) ; les marbres sont également principalement employés (38%), moucheté (gris 17%, bleu 5%, rouge 2%, gris-rose 1%), veiné (bleu 1%, gris-rose 1%, gris-rouge 2%) ; la fonte (9%) et le fer forgé (2%) sont également utilisés, ainsi que la pierre reconstituée (16%).

  • Murs
    • calcaire moellon enduit
    • pisé enduit
  • Techniques
    • sculpture
  • Représentations
    • ornement architectural, fronton, médaillon, denticule
    • ornement végétal, bouquet, blé, lierre, marguerite, palme, pavot, pensée, rose, rinceau, tulipe
    • ornement géométrique, rosette
    • ornement figuré, main, Christ, buste colombe du Saint-Esprit,
  • Précision représentations

    Les représentations puisent dans la symbolique chrétienne et mortuaire, convoquant largement le vocabulaire végétal et naturel (52%), rose en tête, ainsi que l’ornement d’architecture (34%). Les représentations humaines, telles les mains jointes dans une couronne mortuaire, un buste de Christ surgissant d’un médaillon et deux figures de pleurant, sont plus rares (3%). L’ornement géométrique se réduit au denticule et médaillon (2%). Parmi les ornements puisant dans la nature, la rose est de loin la plus utilisée. La couronne funéraire, seule ou associée aux mains jointes ou à un motif floral (isolé ou en bouquet) est également très employée.

  • Statut de la propriété
    propriété de la commune

Documents d'archives

  • AD Ain. 2 O Villeneuve 7. Cimetière : agrandissement et construction d’un réservoir (1879-1880), construction d’un mur de clôture (1839-1840, 1843), construction d’un nouveau cimetière (1833-1834). Presbytère : reconstruction (1859-1868), réparation (1851, 1854-1855). Église : réparation (1885-1886), construction du clocher (1836-1846), reconstruction (1830-1839), agrandissement et construction du clocher (1829-1830), 1829-1886.

    AD Ain : 2 O Villeneuve 7
  • AD Ain. 2 O Villeneuve 8. Bâtiments et édifices publics. Réparation et appropriation de bâtiments communaux (1925-1929, 1931-1933). Construction d’un lavoir avec réservoir, pompe et moteur à pétrole (1900-1906). Construction d’une pompe publique monumentale (1866-1867). Construction du monument aux morts (1921-1922). Appropriation du bureau de poste (1913-1915). Réparations à la mairie et à l’appartement du poids public (1886-1887). (1866-1933).

    AD Ain : 2 O Villeneuve 8

Bibliographie

  • BERTHET, Jacques, RENOUX, Carine. Richesses touristiques et archéologiques du canton de Saint-Trivier-sur-Moignans. Bourg-en-Bresse, 2000.

    p. 267
Date(s) d'enquête : 2020; Date(s) de rédaction : 2021
© Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Communauté de communes Dombes Saône Vallée
Dandel Elisabeth
Dandel Elisabeth

Chercheuse indépendante depuis 2003 auprès des services régionaux de l'Inventaire et de collectivités. A réalisé ou participé en tant que prestataire aux opérations suivantes : " Patrimoine des lycées " (avec la collaboration de Frederike Mulot), 2010-2015, " 1% artistiques ", 2019-2020 (avec la collaboration de Valérie Pamart), " Inventaire topographique de deux communes de l'ancien canton de Trévoux " (Pays d'Art et d'Histoire Dombes Saône Vallée, pour la communauté de communes Dombes Saône Vallée), 2019.

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