Entre 1745 et 1780, l'Atlas de Trudaine atteste la présence de deux moulins bâtis en série sur le même ruisseau (des Veines?). Le moulin en amont apparait sous le terme de "maillerie" (terme local désignant un moulin à foulon ou un moulin à tan). Le moulin en aval est simplement qualifié de "moulin". La carte de Cassini entre 1758 et 1763, quant à elle, dessine les roues de deux mailleries approximativement à ces emplacements : le moulin d'aval est qualifié de Maillerie d'en Bas. Le plan cadastral de 1825 ne désigne plus qu'un Moulin d'en Haut en amont du Moulin d'en Bas : le moulin à farine dont il est ici question.
A partir de 1825, les plans cadastraux dessinent les tracés des aménagements hydrauliques avec précision, lesquels relient effectivement les deux moulins sur un même bief de dérivation du ruisseau. Ce dernier se termine en un étang alimentant le Moulin Bas. A cette date les deux moulins appartiennent au propriétaire du château de Bressolles, le baron de Bertinval de Bressolles.
Les archives publiques ne conservent aucun règlement d'eau de la seconde moitié du 19e siècle permettant de connaitre d'éventuels aménagements à cette époque.