Dossier d’œuvre architecture IA26000172 | Réalisé par
  • inventaire topographique
maison n° 2
Œuvre étudiée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Grignan
  • Commune Réauville
  • Lieu-dit le Village
  • Adresse Grand rue
  • Cadastre 1835 F 654  ; 1983 F 665, 664 p.
  • Dénominations
    maison
  • Parties constituantes non étudiées
    passage couvert

La construction de cette maison semble remonter au début du 16e siècle : les trois portes de l'élévation sur rue sont couvertes de linteaux chargés d'une accolade ; une fenêtre à traverse non moulurée, à l'étage, est un remaniement datable du 17e siècle. Sur le plan cadastral de 1835, la parcelle (F 654), cadastrée au nom des hoirs de Jean-Baptiste Dubourg, était plus grande et disposait d'une cour en contrebas à l'arrière ; on pouvait y accèder de l'extérieur par un passage couvert en pente, pratiqué sous la maison à l'ouest. Elle a été subdivisée deux fois par la suite et la maison se compose aujourd'hui de la parcelle F 665 et d'une partie de F 664. Il est probable qu'elle ait été surélevée au 19e siècle, et quelques fenêtres de l'élévation principale ont été alors remaniées.

  • Période(s)
    • Principale : 1ère moitié 16e siècle
    • Secondaire : 17e siècle
    • Secondaire : 19e siècle

Située au bas de la Grande rue, cette maison fait partie des plus anciennes du village. La partie droite du bâtiment comprend un profond passage couvert en berceau, avec voûte d'arêtes dans la partie centrale (aujourd'hui rue du Couraud). La construction est en moellon (calcaire et grès), la façade revêtue d'un enduit, sauf les encadrements des ouvertures en pierre de taille. Le toit à longs pans est couvert de tuiles creuses, avec avant-toit en bois côté Grand rue. La maison compte trois niveaux : un rez-de-chaussée partiellement enterré, un étage carré et un étage en surcroît. La moitié gauche de l'élévation principale est en retrait et, dans ce renfoncement protégé par l'avant-toit débordant, se loge l'escalier extérieur, construit parallèlement à la façade. Cet escalier droit en pierre accède au logis, distribué à l'étage par un simple palier : dans l'angle donnent deux portes à linteaux ornés d'une accolade, l'une à accolade en cavet surlignée d'un canal et à piédroits moulurés. On retrouve une porte du même type au 1er niveau, avec un petit trèfle sculpté sous l'accolade. Le rez-de-chaussée contient des dépendances voûtées (renseignement oral). Le logis, à l'étage, est éclairé par une fenêtre rectangulaire à feuillure et appui biseauté, et, au-dessus du passage, par une fenêtre à traverse partiellement murée; des baies de moindres dimensions éclairent le 3e niveau. Dans la partie en retrait sont percées une porte rectangulaire au 1er niveau, puis, à des niveaux différents, trois petites ouvertures, une cintrée, deux carrées à encadrement chanfreiné, et dans l'étage en surcroît, au-dessus de la porte palière, une fenêtre rectangulaire à linteau de bois sous l'avant-toit. Celui-ci est doublé d'une sorte d'échelle (?) en charpente. L'intérieur n'a pu être visité.

  • Murs
    • calcaire
    • grès
    • enduit
    • moellon
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    1 étage carré, étage en surcroît
  • Couvrements
    • voûte en berceau
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • pignon couvert
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit en maçonnerie
    • escalier intérieur
  • Typologies
    maison de type 2
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Cette maison, qui possède plusieurs baies en accolade et un escalier extérieur couvert par l'avant-toit associe des caractères fréquents des maisons du village.

Date(s) d'enquête : 1999; Date(s) de rédaction : 2007
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel