Dossier d’œuvre architecture IA26000242 | Réalisé par
  • inventaire topographique
maison de maître, dite maison des Isnards
Œuvre étudiée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Grignan
  • Commune Taulignan
  • Lieu-dit Boeuf
  • Cadastre 1835 A 295  ; 1937 A 1014
  • Dénominations
    maison
  • Genre
    de maître
  • Appellations
    maison des Isnards, puis la Colombière
  • Parties constituantes non étudiées
    cour, four à pain

Cadastrée comme maison Isnard sur le plan cadastral de 1835, cette demeure faisait partie des biens de la famille du chevalier Jacques-François des Isnards, vendus à la Révolution. Noble famille du Comtat Venaissain, les Isnards étaient possessionnés à Taulignan depuis le 17e siècle au moins (alliances avec les Alleman et les Alençon). L'édifice serait, selon la tradition, un pavillon de chasse, ou plutôt une gentilhommière. Le corps de logis massif présente des éléments architecturaux du 17e siècle (baies à croisée), ainsi que la partie sud-est du corps en retour (portes en plein cintre) ; ce dernier a été prolongé vers l'ouest, probablement au début du 19e siècle, car son plan n'a pas changé depuis le cadastre napoléonien. La terrasse semble avoir été remaniée. Seule une dépendance (anciennes écuries ou bâtiment artisanal ?) est tombée en ruines. La maison a été restaurée à la fin du 20e siècle.

  • Période(s)
    • Principale : 17e siècle
    • Principale : 1ère moitié 19e siècle

Entouré d'une cour fermée, le bâtiment a l'aspect d'une ancienne maison forte. De plan en L, il se compose d'un corps allongé de 3 niveaux, orienté au sud, et d'un corps massif en retour au nord-est, beaucoup plus élevé, bien que de 3 niveaux également ; au sud-est s'ajoute une dépendance en ruines, qui conserve debout un pilier cylindrique maçonné, support de panne faîtière. L'édifice est bâti en petits moellons de calcaire, les baies encadrées de pierre de taille, la couverture en tuiles creuses. Le corps nord-est, ancien corps de logis, couvert d'un toit à un seul versant, présente en façade (à l'est) deux travées régulières : fenêtres à meneau au 1er niveau, croisées à l'étage, petites fenêtres au 3e niveau, sous la rive du toit ; des triangles de décharge surmontent chacune des deux croisées de l'étage, dont les croisillons sont des bandeaux plats. Son élévation postérieure est aveugle ; on remarque des pierres d'attente dans la chaîne d'angle. Un empattement taluté renforce l'angle sud-est du corps sud ; au sud-ouest, un hangar étroit s'adosse à la terrasse maçonnée qui s'étend contre la moitié gauche de la façade. Les baies sur terrasse, à laquelle on accède par un escalier extérieur droit en pierre (remanié ?), sont rectangulaires. La partie droite de l'élévation présente au 1er niveau deux portes piétonnes cintrées, dont l'une, étroite, est couverte d'un arc en plein cintre de 3 claveaux seulement ; deux petites fenêtres carrées à cadre chanfreiné (l'un récent) éclairent l'étage. Une génoise à 2 rangs borde le toit, au-dessus des jours d'aération du 3e niveau. L'élévation postérieure de ce corps sud comporte la saillie importante d'un four. L'édifice n'ayant pas été vu en totalité et l'intérieur non visité, les observations restent partielles.

  • Murs
    • calcaire
    • moellon
  • Toits
    tuile creuse
  • Plans
    plan régulier en L
  • Étages
    1 étage carré, étage en surcroît
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • toit à un pan
    • appentis massé
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit en maçonnerie
    • escalier intérieur
  • Typologies
    Maison de type 5 : logis occupant deux étage ou plus, escaliers intérieur et extérieur, maison à deux corps de plan en L, isolée dans un jardin.
  • État de conservation
    restauré
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2000; Date(s) de rédaction : 2008
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel