Maison de village construite sur une parcelle traversante, entre la Grande rue et la rue de l'Androune. Sur la Grande rue, un étage de soubassement accueille les dépendances, le logis, situé au-dessus, est accessible par un escalier extérieur droit en pierre. La façade du logis, étroite, est en retrait sur la rue. On entre directement dans la salle, pièce principale, qui conserve son aménagement d'éléments entièrement en pierre : cheminée à piédroits galbés, potager et évier en pierre sous des niches cintrées, "bugadière" (pour la lessive), placard mural, ainsi qu'une étagère d'angle moulurée portée par des consoles en pierre sculptées d'un décor de rosette et feuillage. La partie postérieure du logis donne de plain-pied sur la rue de l'Androune, sur laquelle l'élévation ne présente que deux niveaux. Un escalier droit conduit au comble à surcroît, partiellement aménagé en pièces d'habitation. A l'étage de soubassement, sous l'escalier du logis était logée la porcherie, et sous la salle principale, une écurie et une bergerie dans une même pièce couverte d'une voûte en berceau à lunettes. Les deux pièces en façade sur la Grande rue sont une remise et d'anciennes étables, couvertes d'un plancher à poutres brutes jointoyées au mortier ; dans la seconde se situent les vestiges d'un four (four de quartier, d'après le propriétaire actuel). A l'arrière, derrière le mur de refend, les dépendances étroites, deux pièces en enfilade parallèles aux deux rues, sont aveugles ; depuis la 1ère, un degré de 4 à 5 marches conduit à un cellier surélevé (dit "cave") voûté en berceau ; au fond est conservée la cuve à vin. Au retour du degré, une porte en hauteur (condamnée) devait communiquer autrefois avec le logis situé un demi-niveau au-dessus.