Dossier d’œuvre architecture IA26000420 | Réalisé par
  • inventaire topographique
Maison
Œuvre étudiée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Grignan
  • Commune Le Pègue
  • Adresse rue Grand'rue - Traversière
  • Cadastre 1835 B 612, 613 p. ; 1934 B 661

Aucun élément caractéristique visible de l'extérieur (l'intérieur n'ayant pas été visité) ne permet de donner l'époque de construction de la maison (18e siècle ?). Un jour chanfreiné au 3e niveau, partie de fenêtre à traverse en remploi, ne peut pas être un critère de datation. Sur le plan cadastral de 1835, la même emprise au sol correspond à une parcelle (B 612) et demie (B 613) : la 1ère est une maison d'habitation, la seconde un bâtiment de dépendances, avec écurie ou étable au 1er niveau et probablement fenil au-dessus ; le collage de cette dernière se distingue toujours dans la reprise de construction en façade. La parcelle a été remembrée depuis et la maison sans doute un peu transformée : traces de remaniements dans la partie droite, transformée en partie habitable à l'étage. La restauration de la fin du 20e siècle semble avoir porté surtout sur une fenêtre (jumelée) de l'étage et la réfection de l'arc du 1er niveau, sans altérer son caractère.

  • Période(s)
    • Principale : 18e siècle , (incertitude)
    • Principale : 19e siècle
    • Secondaire : 4e quart 20e siècle

La maison occupe une parcelle d'angle qui présente un étage de soubassement sur la Grand'rue, et fait retour sur une ruelle démarrant par un escalier, la rue Traversière ; dans l'angle est placée une petite fontaine. La construction est en moellon de calcaire, la chaîne d'angle, les marches d'escalier et les cadres des baies en pierre de taille, la couverture en tuile creuse; les élévations sont revêtues d'un léger enduit aux joints beurrés, laissant la pierre apparente. La maison est constituée de deux parties, celle de gauche de trois niveaux sur rue, celle de droite beaucoup plus haute, bien que ne comportant que deux niveaux. Le corps de gauche correspond au logis. Les baies sont rectangulaires. Le 1er niveau est un étage de soubassement, contenant une dépendance (cave ou cellier probablement voûté) à laquelle donne accès une porte avec jour latéral. L'ouverture de cette porte est partiellement masquée par le départ de l'escalier droit parallèle à l'élévation, bordé d'un mur d'échiffre maçonné à rampe en dalles de pierre. Le palier n'est pas plus large que la porte d'entrée de l'étage, surélevée d'un seuil. A sa droite, une fenêtre à meneau semble reconstituée à partir de deux fenêtres rectangulaires jumelées, à chambranle à feuillure. Au-dessus, sous la rive du toit bordée d'une génoise à deux rangs, un jour oblong chanfreiné éclaire le comble ; sa base est une traverse chanfreinée en remploi. Le corps de droite est percé sur toute la largeur du 1er niveau d'un arc en plein-cintre ouvrant sur une pièce voûtée en berceau (garage actuel), avec cheminée à fourrage ménagée dans la voûte. Au 2e niveau, sont visibles des traces de remaniements : au centre de l'élévation, une fenêtre rectangulaire est couverte d'un linteau de bois dépassant de beaucoup sa largeur. La partie supérieure, où un rejet d'eau indique la présence d'une terrasse à la place du comble, est aveugle, comme l'élévation latérale en retour sur la ruelle. Les niveaux décalés des deux corps supposent l'existence d'un escalier intérieur.

  • Murs
    • calcaire
    • grès
    • enduit
    • moellon
  • Toits
    tuile creuse
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, comble à surcroît
  • Couvrements
    • voûte en berceau plein-cintre
  • Couvertures
    • terrasse
    • toit à deux pans
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit en maçonnerie
  • Typologies
    maison de type 2
  • État de conservation
    restauré
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Cette maison de village à escalier extérieur desservant le logis au 2e niveau représente un type traditionnel, habituel et encore préservé au Pègue.

Date(s) d'enquête : 1998; Date(s) de rédaction : 2011
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel