On se trouvait à l'intérieur des murs de la ville.Il fait parti des deux ponts les plus anciens de la vallée (avec le pont de Gère). Dès l'époque romaine, il permet d'aller de la rive gauche à la rive droite de la Gère. La voie romaine, offrant un passage vers le Dauphiné et l'Italie, l'empruntait. A l'inverse, pour les voyageurs venant du Dauphiné, il permettait l'entrée dans le centre ville. IL a été renversé et détruit plusieurs fois par les crues de la rivière Gère. En 1381 une violente crue l'emporte. Il sera vite reconstruit en bois. En 1395, un prix fait est donné pour tirer des pierres de choin près les moulins des Quatre pour construire le pont Saint Martin. La reconstruction en pierre de ce pont date de 1402. Il est contigue à la porte de la Rochette et est associé à une tour carrée qui le commande. Une croix de pierre, dont on voit encore la base, se trouvait au sommet du parapet amont. Il a de nouveau été endommagé lors de la crue de 1544. Une délibération autorise la prise de pierre de choin qui sont en la rivière de Gère et gravier [...] pour refaire [...] les fondations du pont Saint Martin. En 1648, la tour carrée est rasée et c'est probablement lors de la Révolution que la croix est détruite.Il a été classé Monument Historique en 1924.A l'est du pont se trouvent les murs de soutènement romains. En maçonnerie de blocage pour l´élévation et en pierre de taille pour le soubassement, ils servaient à soutenir les terrasses de la ville romaine. Au nombre probable de quatre, elles s´étageaient du Rhône au Mont Pipet et accueillaient les monuments les plus remarquables de la ville, comme le forum et le temple d´Auguste et de Livie, la salle du peuple, le théâtre et l´Odéon ainsi que le Palais de l´Empereur. Ces murs ont résisté aux nombreuses crues de la rivière de Gère bien qu´elles aient emporté quelques blocs. Des infiltrations d´eau les fissurent et les fragilisent. Au XIXème siècle, des habitations y ont élu domicile, profitant ainsi de fondations solides et stables. En 1867, les murs romains sont la propriété de Geoffroy Bouvier. Il y a installé une terrasse. En 1875, ils appartiennent à Bouvier Joseph gendre Cléchet. Chaumartin est indiqué comme propriétaire dans une permission de voirie datant de 1892. ILs sont classés monument historique en 1927. Les habitations ont été supprimées dans les années 1970 lors d´une grande campagne de restauration des murs de soutènement.