Maison de la première moitié du 16e siècle située sur l'axe marchand de la ville avec deux boutiques ouvrant sur la rue par deux arcades destinées à recevoir les étals et dont une seule subsiste, couverte en arc segmentaire. L'autre arcade a été remplacée à la fin du 19e siècle par une devanture de bois. La porte devait se trouver à la travée centrale et donner sur un passage couvert entre les boutiques (représenté en pointillé sur le plan cadastral ancien de 1826). La façade postérieure qui ouvre sur cour est dotée d'une galerie ("aître") à deux niveaux, représentée en pointillé sur le plan cadastral ancien et refaite dans la deuxième moitié du 19e siècle. Jusqu'en 1826 au moins (date du plan cadastral ancien), la rue Saint-Jean (nommée alors rue des Vingtains ou rue Au fond de la ville) se confond avec la fortification urbaine et délimite le fond de parcelle où s'adossent deux petits bâtiments de fond de cour. Ce n'est que plus tard, dans la deuxième moitié du 19e siècle, que l'on assiste au retournement de cette limite qui ouvre la ville vers l'est et que l'on construit la maison 10 rue Saint-Jean avec façade sur cette rue.