Dossier d’œuvre architecture IA42001113 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Canton de Boën - Sail-sous-Couzan
Ancien hôtel des Roches, actuellement immeuble à logements
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Boën - Sail-sous-Couzan
  • Commune Sail-sous-Couzan
  • Lieu-dit aux Roches
  • Cadastre 1835 B2 793  ; 1986 B2 970 à 978
  • Dénominations
    hôtel
  • Appellations
    hôtel des Roches
  • Destinations
    immeuble à logements

Une partie des bâtiments qui deviendont hôtel par la suite existaient déjà sur le cadastre napoléonien de 1835. L'hôtel des Roches, fondé peu de temps après la guerre de 1870, surplombait de par sa situation tout à fois le domaine des Sources et le village. Construit en plusieurs phases cet hôtel appartient à Mr et Mme Renaud ; Mme Caroline Bedoin, veuve de Claude Renaud, maîtresse d'hôtel et demeurant à Sail-sous-Couzan, vend l'ensemble des bâtiments à Mr et Mme Poyet, industriel le 26 janvier 1923. Un an plus tard, en 1924, les mêmes personnes vendent aux enchères l'ensemble de ces immeubles divisés, pour l'occasion, en 4 lots. Les deux premiers, regroupant le vaste bâtiment à galerie sur jardin et les terres attenantes en contrebas sont achetés par la société en nom collectif existante entre Joseph Chazal et Jean Dury, tous deux marchands de bois, et sous la raison sociale " Chazal et Dury ". Le troisième lot qui comprenait une construction abritant le restaurant, des terrasses, jardin, terre et jeu de boule revient à Irénée Jacquet, négociant demeurant à Boën-sur-Lignon. Le dernier lot est acheté par Joannès Moulin, cultivateur de Sail-sous-Couzan et comprend alors une maison d'habitation avec remise et jardin. Ces bâtiments aujourd'hui servent en partie d'immeuble à logements (la construction avec galerie). Cet ancien hôtel s'est semble-t-il constitué à partir d'une maison existante, construite vers le milieu du 19e siècle : le lot numéro 3, puis est venu s'ajouter la partie du corps de bâtiment avec la galerie vers 1870 : le lot numéro 2 et enfin, très rapidement la partie restante de ce dernier corps de bâtiment : le lot numéro 1. Le lot numéro 4 n'ayant pas été vu, il n'a pas été possible de le prendre en compte.

  • Période(s)
    • Principale : milieu 19e siècle
    • Principale : 4e quart 19e siècle
    • Secondaire : 1er quart 20e siècle
  • Dates
    • 1923, daté par source
    • 1924

Le premier bâtiment, de plan rectangulaire, est construit en pisé. La façade principale compte quatre travées sur trois niveaux : un sous-sol, un rez-de-chaussée surélevé, un étage carré et un comble à surcroît ; au-devant de cette élévation, sur la terrasse et au droit des deux travées de droite, se dressait une véranda qui abritait l'entrée principale. L'ensemble des ouvertures des deux derniers niveaux sont en bois, et en pierre pour le rez-de-chaussée surélevé. La toiture à longs pans avec croupes est couverte en tuiles plates mécaniques. La distribution intérieure de cet édifice s'effectue par le biais d'un escalier en bois ( ?) tournant à retours avec jour central. Le second corps de bâtiment est rectiligne. La façade sur rue comporte un ensemble de baies dont certaines ont été modifiées. A l'étage de comble trois lucarnes avec décor de lambrequins entrecoupent la toiture à longs pans en tuiles plates mécaniques. La façade sur jardin comprend trois éléments architecturaux distincts. La partie habitable de droite, plus large que l'autre, comprend au rez-de-chaussée une écurie avec à sa gauche un local commun ; plusieurs baies sont peintes en trompe-l'oeil. Au centre, un bâtiment transversal a son mur pignon donnant sur le jardin ; enfin la partie de gauche comporte sur le devant une galerie en bois ouvragé, soutenue par des piliers en bois, ainsi que cinq lucarnes éclairant le comble à surcroît. Le traitement des encadrements des baies est également différent selon la partie étudiée : décor peint en trompe-l'oeil pour celle comportant l'écurie, briques en drapeau avec linteau et allège en pierre pour la partie avec galerie. La distribution des étages s'effectue par l'intermédiaire d'un escalier en bois, tournant à retours sans jour. L'hôtel est situé sur une terrasse aménagée, épaulée par un important mur de soutènement avec plusieurs contreforts.

  • Murs
    • pisé
    • enduit
  • Toits
    tuile plate mécanique
  • Étages
    sous-sol, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, étage de comble
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • croupe
  • Escaliers
    • escalier de distribution : escalier tournant à retours avec jour en charpente
    • escalier de distribution : escalier tournant à retours sans jour en charpente
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • SAIL-sous-COUZAN (Loire). - L'Hôtel des Roches / Cliché Mesnière - Edition des Docks Foréziens / IMPR. REUNIES DE NANTES. / Mesnière (photographe). Carte postale, 1912 (timbrage) Collection particulière.

    Collection particulière
  • SAIL-sous-COUZAN. - Hôtel des Roches. Cliché Robert-Bonneton. / Bonneton, Robert (photographe). Carte postale, 1912 (oblitération). Collection particulière.

    Collection particulière
Date(s) d'enquête : 2000; Date(s) de rédaction : 2004
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel