Le prix-fait pour la construction d'une maison canoniale en vue de la profession de Madeleine de Gayardon de Fenoÿl est établi en mai 1759. La date de 1760 est inscrite sur la porte du chapitre, qui traverse le soubassement de cette demeure, et dont les ferrures sont payées en 1763. L'architecte Michel Carestia est alors rétribué par le chapitre pour d'importants travaux de reconstruction et d'embellissement, et pourrait avoir participé à ce chantier. La maison est mise sous séquestre et vendue à la Révolution, mais rachetée en 1811 par son ancienne propriétaire, Antoinette de Gayardon de Fenoÿl. Celle-ci, alors veuve du comte de Marboeuf, la donne en 1829 à la fabrique de la nouvelle paroisse de Leigneux pour servir de presbytère. Des réparations de faible importance sont effectuées en 1892 et en 1897, et le jardinet devant la façade donnant sur le chapitre est délimité en 1857. En 1975, la maison est cédée par l'association diocésaine à la commune, qui affecte le rez-de-chaussée à divers services communaux (salle d'animation, bibliothèque, salle pour le club du 3e âge) et aménage l'étage en appartements (en 1979, architecte Michel Guille). Mais peu après, la mairie est installée au rez-de-chaussée et les salles d'animations transférées dans ses anciens locaux (maison de chanoinesse n°4, étudiée).
- inventaire topographique, Canton de Boën - Sail-sous-Couzan
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Boën - Sail-sous-Couzan
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Commune
Leigneux
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Lieu-dit
le bourg
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Adresse
1ère maison
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Cadastre
1827
U1
2
;
1987
A2
973
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Dénominationsmaison
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Genrede chanoinesses
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Appellationsmaison de madame de Fenoÿl
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Destinationspresbytère, mairie
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Dossier dont ce dossier est partie constituante
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Période(s)
- Principale : 3e quart 18e siècle
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Dates
- 1759, daté par source
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Auteur(s)
- Auteur : architecte attribution par source
La demeure est située au-dessus du passage voûté menant à l'enclos canonial. Une porte ouvrant dans ce passage donne accès, du côté nord, au "caveau des religieuses", cave voûtée d'arêtes et autrefois munie d'une cheminée aujourd'hui transformée en porte (accès à une autre cave, voûtée en berceau, située sous la maison de chanoinesse voisine). La cave située sous la partie sud de la maison est accessible par l'escalier intérieur. Ces caves forment un étage de soubassement qui se trouve de plein pied avec le chemin à l'extérieur de l'enclos. Le rez-de-chaussée surélevé est distribué par un vestibule décalé vers le nord, l'axe central étant occupé par le passage d'entrée au chapitre. Ce vestibule donne dans deux grandes salles, qui sont aujourd'hui la bibliothèque au nord et le secrétariat de la mairie au sud. Cette salle donne accès à deux chambres en enfilade ; deux cabinets, situés sur l'arrière de la première chambre (éclairés chacun par une moitié de fenêtre), sont accessibles depuis la salle et depuis la deuxième chambre. Les pièces sont lambrissées et pourvues de cheminées en marbre. Au premier étage, la distribution devait être similaire ; elle a été modifiée pour aménager deux logements (un appartement au sud et un studio au nord). Le comble à surcroît n'est pas habité (grenier, divisé par les seuls murs de refends). L'édifice est en pisé à joints droits, enduit ; les encadrements de baies sont en bois, et en pierre pour l'étage de soubassement. Le toit est à longs pans et en tuiles creuses.
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Murs
- pisé
- enduit
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Toitstuile creuse
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Étagesétage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, comble à surcroît
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Couvrements
- voûte en berceau
- voûte d'arêtes
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Couvertures
- toit à longs pans
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Escaliers
- escalier intérieur : escalier tournant à retours avec jour en charpente
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Techniques
- sculpture
- sculpture
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Représentations
- ornement végétal
- coquille
- feuille
- fleur
- palmette
- cartouche
- chute
- armoiries
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Précision représentations
Une plaque des grès sculptée des armoiries de Madame de Fenoÿl est placée sur la façade (étudiée). Les pièces du rez-de-chaussée ont conservé des lambris et plafonds de style rocaille avec des décors sculptés à ornement végétal (feuilles, fleurs) et goutte. Les chambres possèdent des cheminées de marbre ornées de palmettes et cartouches rocaille.
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Statut de la propriétépropriété de la commune
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Intérêt de l'œuvreà signaler
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Sites de protectionsite inscrit, zone de protection du patrimoine architectural urbain et paysager
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Précisions sur la protection
Site inscrit (place du chapitre et abords, 6,55 ha) le 10/01/1973. ZPPAUP instituée le 8/10/1987.
Exemple de maison de chanoinesse datée dont le plan et les décors sont encore largement conservés.
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
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Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )
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