Dossier d’œuvre architecture IA42001220 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Canton de Boën - Sail-sous-Couzan
Moulin puis scierie
Œuvre étudiée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Boën - Sail-sous-Couzan
  • Hydrographies dérivation du Lignon
  • Commune Trelins
  • Lieu-dit Mérizat
  • Cadastre 1827 A2 638 à 644 ; 1986 ZB 88
  • Dénominations
    moulin, huilerie, scierie
  • Parties constituantes non étudiées
    maison

Le moulin à farine de Mérizat est signalé sur le cadastre ancien comme "moulin à grains" appartenant à Durris Georges, de Sail-sous-Couzan. Un document plus tardif spécifie qu'une huilerie est construite en 1860-1861 à Mérizat avec Durris Georges pour propriétaire. Il semble alors que le petite moulin à grain ait été détruit et remplacé par l'édifice actuel, lequel a également subit plusieurs modifications architecturales au cours des décennies, des extensions et des destructions. En limite du 19e et du 20e siècle, une scierie est construite à l'arrière du bâtiment principal ; ce dernier est également rehaussé d'un étage, environ à la même époque. Dans le courant de la seconde moitié du 20e siècle, un certain nombre de bâtiments annexes sont détruits et la scierie sur le point de l'être également. A l'intérieur du moulin huilerie, il reste très peu de matériel encore en place et certaines baies de l'édifice ont été murées. La maison du meunier, en face du moulin date de la fin du 19e siècle ou du début du 20e siècle.

  • Période(s)
    • Principale : 1er quart 19e siècle
    • Principale : 3e quart 19e siècle
    • Principale : limite 19e siècle 20e siècle

Le moulin de Mérizat, est construit en moellons de granite avec plusieurs pans de murs en brique. Les encadrements sont en pierre de taille, avec de la brique pour les trois étages carrés, avec un arc de décharge en brique. La toiture, à longs pans, est en tuiles plates mécaniques. le bâtiment comporte cinq niveaux : un premier étage de soubassement comportant deux voûtes en berceau sous lesquelles circule l'eau refoulée par la roue hydraulique verticale , avant de rejoindre la rivière du Lignon. Un important bief conduit l'eau jusqu'au moulin. Le second étage de soubassement , ainsi que les autres étages, abritaient vraisemblablement l'ensemble des matériels liés aux anciennes fonctions du bâtiment ; un escalier en charpente métallique tournant à repos distribue les différents niveaux. Un escalier droit maçonné extérieur appuyé contre la façade nord permet d'accéder a un petit atelier reliant le moulin à la scierie. La façade principale, à travées régulières, comporte au premier étage une porte afin de charger le grain. Plusieurs marques de tailleurs de pierres ont été relevées sur les pierres de tailles placées autour des baies du rez-de-chaussée surélevé et sur la chaîne d'angle. L'eau amené par le bief arrive sur le côté ouest de la façade avant d'en ressortir sur le côté opposé. Une canal de dérivation en amont du moulin permet de délester le bief si nécessaire, ce canal rejoint le bief en aval du moulin. Le moulin est séparé d'une maison de meunier par un chemin départemental, cet édifice, construit en moellons de granite avec, pour le chaînage d'angle et le pourtour des ouvertures, de la brique. Certaines constructions situées à l'ouest du moulin, déjà présentes sur le cadastre ancien sont en pisé et presque totalement en ruine. L'une d'entre-elle devait servir de logement au meunier, les autres de dépendances agricoles.

  • Murs
    • granite
    • brique
    • moellon
  • Toits
    tuile plate mécanique
  • Étages
    étage de soubassement, rez-de-chaussée surélevé, 3 étages carrés
  • Couvrements
    • voûte en berceau plein-cintre
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit en maçonnerie
    • escalier de distribution : escalier tournant en charpente métallique
  • Énergies
    • énergie hydraulique
    • roue hydraulique verticale
  • Statut de la propriété
    propriété privée
Date(s) d'enquête : 2000; Date(s) de rédaction : 2005
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel