Dossier d’œuvre architecture IA42001273 | Réalisé par
  • enquête thématique régionale, Patrimoine industriel
anciennes aciéries Verdié puis aciéries Aciéries Aubert et Duval dite tour de trempe de Fiminy-Unieux
Œuvre monographiée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Rhône-Alpes patrimoine industriel - Saint-Etienne
  • Hydrographies l'Ondaine
  • Commune Firminy
  • Adresse rue du Colonel Riez
  • Cadastre 2004 Rue du Colonel Riez, 42700 Firminy
  • Dénominations
    aciérie
  • Parties constituantes non étudiées
    atelier de fabrication

La tour de trempe des Aciéries Aubert et Duval (anciennes aciéries Verdié), de Firminy-Unieux (Loire) est construite en 1935. Cette tour de 53 m de haut surmonte une double fosse de trempe de 31 m de profondeur. Ces dimensions exceptionnelles donnent une idée de l’importance des pièces d’acier traitées. (site en activité).

La tour de trempe est située dans l'usine Aubert et Duval (anciennement : Tecphy, et avant 1983 : Creusot-Loire) sur les communes de Firminy et Unieux. Sa construction remonte au début des années trente. Elle fut achevée en 1935. Situées loin des frontières menacées, riches d'un savoir-faire industriel séculaire dans le travail du fer, les aciéries de Firminy ont été fondées en 1854 par Felix Verdié. La Société Anonyme des Aciéries et Forges de Firminy a été créée en 1867. Deux ans plus tôt, les fours à creusets étaient munis de récupérateurs Siemens et en 1867 : c'est à Firminy que le four Martin a été réellement mis au point et prendra son premier développement industriel. De cette époque date la physionomie si particulière des Usines de Firminy dans lesquelles sont visibles les énormes halles où s'élaborent les lingots de 100 tonnes.

biblio : René Commère, "Mémoires d'acier en Ondaine", éditions de l'Université de Saint-Etienne, 2000.

  • Période(s)
    • Principale : 2e quart 20e siècle
    • Principale : milieu 19e siècle
  • Dates
    • 1935
    • 1854

La tour est accolée à la halle des traitements thermiques, édifiée en 1913, longue de 170 mètres sur 24 de large, dont elle constitue l'extrémité occidentale et sur laquelle elle est largement ouverte. La réalisation a été confiée à "Constructions métalliques et entreprises" (C.M.E.), ancien établissement Dérobert, Lyon. C'est une prouesse de construction métallique. L'ossature métallique est faite d'un assemblage de poutrelles de fer riveté, avec une base renforcée par des moellons cimentés. Le sommet doit pouvoir supporter pour les manipulations une charge de 150 tonnes, non compris le poids propre du treuil et du pont roulant. Les façades se répartissent entre :

des moellons, un habillage en tôles ondulées d'acier de construction (norme AFNOR XC 38), à 0,8% de cuivre devant ajouter de la souplesse, de grandes baies vitrées aux niveaux inférieur, moyen et supérieur.

  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler

Une tentative de protection monument historique en site occupé à échouée.

Bibliographie

  • René Commère, "Mémoires d'acier en Ondaine", éditions de l'Université de Saint-Etienne, 2000.

    BU de Saint-Etienne
Date(s) d'enquête : 2019; Date(s) de rédaction : 2019
© Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel