Dossier d’aire d’étude IA42001484 | Réalisé par
Guibaud Caroline
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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  • inventaire topographique
Présentation de la commune de Lérigneux
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

  • Aires d'études
    Montbrison
  • Adresse
    • Commune : Lérigneux

La carte archéologique de Lérigneux (p.128) signale relativement peu de vestiges archéologiques. Au lieu-dit Le Gas de Genestoux est mentionné un « oppidum » ou camp retranché, sans autre commentaire. Le manque de description et l´absence de vérification ne permettent pas de retenir ce site : Th Rochigneux, 1898, p. 280 ; - Chr. Aulas, 1978. Il est signalé que la voir Bolène (Feurs-Rodez) traverse la commune d´est en ouest : Th Rochigneux, 1889, p. 280. De nombreux souterrains refuges dans le bourg, à Chavassieux, au Crozet, à Dovézy ont été également découverts Au Plat du Mas, selon Chr. Aulas, en 1885 des tegulae ont été mises au jour. Mais l´abbé Breuil mentionne uniquement des briques, tuiles en quantité, et des vestiges de vieilles constructions, qu´il ne date pas. Il ne mentionne pas non plus l´année de la découverte : B. Breuil, 1898, p. 257 : - Chr Aulas, 1978. La paroisse de Lérigneux est mentionnée en 1225 ; elle est supprimée après la Révolution, et n'est pas rétablie au Concordat : elle dépend alors de la paroisse de Roche. Elle ne retrouve son existence autonome qu'en 1820. En 1225, le prieur de Sail-sous-Couzan était collateur de la cure de Lérigneux. Cette paroisse dépendait de la châtellenie comtale de Châtelneuf. D´autres hameaux sont identifiés par J.-E. Dufour à partir des chartes du Forez, de terriers et autres documents des 13e et 14e siècles : Chazieux, Crozet Dovézy, la Fay Jean Faure, Geneton, la Rochette (voir annexe). A la fin de l´Ancien Régime, Lérigneux était : village et paroisse dans le Forez, archiprêtré, élection et baillage de Montbrison. Le prieur de Sail-sous-Couzan nommait à la cure. (Dufour) L´ancienne maison seigneuriale des Henrys d'Aubigny à Chavassieu (étudié), au nord du village, dans un vallon protégé par la montagne de Chaud-Abri, n´offre plus rien de très intéressant ; elle était la propriété des de Sury au 14e siècle (voir Forez pittoresque, p. 280). La visite pastorale de Monseigneur De Neufville de Villeroy, du 17 juin 1662, y signale une chapelle avec une dotation de 3 livres au profit du curé à la charge de quelques messes. Au XIXe s, il est la propriété de la célèbre famille de Damas ; dont il y aurait eu, au cimetière ancien, un caveau ou tombeau de Damas, disparu vers les années 1940-50 (voir Grande encyclopédie du Forez, p. 135) Avant 1789 la paroisse de Lérigneux comprend le bourg et une douzaine de hameaux ou de lieux habités : Dovézy, le Fay, la Rochette, Jean Faure, Le Gaud, Genétoux, la Fougère, le Gay, le Crozet, Chavassieux, Frédifont et Bois-Fond (lieu-dit faisant actuellement partie de la commune de Bard). Elle compte une quarantaine de feux, constitués de 7 ou 8 personnes, rarement plus (voir Barou Joseph, p. 10). Fait exceptionnel pour un village des monts du Forez, au 18e siècle, Lérigneux possède 3 petits étangs situés à peu de distance à l´est du bourg, au lieu-dit encore appelé aujourd´hui « les Etangs ». Ces pièces d´eau dépendent de la terre du Chevalard qui appartient alors à la famille de Rivoire, famille qui possède aussi le château du Palais, près de Feurs (voir Barou Joseph, p. 25) Au 18e siècle les laboureurs constituent de loin le groupe le plus important. Grangers et fermiers sont peu nombreux. A la veille de la Révolution, quatre propriétaires « privilégiés » vivant hors de la paroisse détiennent sept domaines : les Pères de l´Oratoire ont leur domaine à Dovézy en fermage, M. Souchon de Chevalard a un fermier à Genétoux, le comte de Damas a des grangers à Chavassieux et au Crozet, M. de Viry a des grangers à Dovézy, la Fougère et Frédifont. Les journaliers et domestiques représentent environ 20% de la population ; les scieurs de long, charpentiers et menuisiers représentent 10% des professions au moment du mariage ; les artisans et commerçants sont faiblement représentés. Lérigneux a une population homogène où les paysans propriétaires de leur terre dominent largement, les syndics de la paroisse sont simplement des laboureurs aisés issus de trois ou quatre familles (Clairet, Chavassieux, Garassus ou Chalard) (voir Barou Joseph, p. 10). Au début du 16e siècle, en 1525, vingt chefs de famille des hameaux de Dovézy, la Rochette, le Fay et Jean Faure achètent en commun la « montagne de Lérigneux » pour y faire paître leurs troupeaux l´été. Pendant plus de 3 siècles, jusqu´en 1855, date du partage, cet espace des hautes chaumes sera exploité collectivement par les habitants de la partie haute de la paroisse (voir Barou Joseph, p. 39) Le 22 juillet 1870 la commune déclare ne pas posséder de biens communaux susceptibles d´être reboisés, comme l´indique le décret impérial du 23 décembre 1865 relatif au reboisement des montagnes (AC Lérigneux). Le bottin téléphonique de [1902 - 1919] précise : Lérigneux. 334 habitants / Fête patronale : la Saint-Jacques. Il indique également : Maire : Pallay (J.), aubergistes : Chatain / Crozet / Jarrafoux / Laurent (J.) / Solle, bois (comm. de) : Clairet (A.) / Goure (J.), boulanger : Solle, charpentiers : Baudoux (P.) Dupin / Goure, charrons : Châtain / Jarrafoux, épiciers : Crozet / Laurent / Solle, maréchaux : Baudoux / Robert (B.), menuisier : Mourlevat (j.), meunier : Durand et tailleur : Laurent. Lors de la mobilisation de 1914, demande de sursis du boulanger, du maréchal ferrant forgeron ; ceux de Bard, Essertines, Roche, sont mobilisés ; « les travaux agricoles seraient suspendus » (AC Lérigneux). Le 2 novembre 1919 une demande d´autorisation de distillation est faite par Louis Rage, bouilleur d´eau de vie « vue la quantité suffisante ». Le local (prêté ou loué ?) est situé au hameau de la Fougère. Le 22 octobre 1922, mais également en 1923, l´autorisation de distillation est donnée pour 2 mois de 6h du mat à 18h. L´alambic appartient à Louis Rage qui le loue au distillateur Louis Gilbertas qui intervient dans le local de Dovézy (AC Lérigneux). En 1970 émerge le projet d´un syndicat à vocation multiple pour étudier les et réaliser les aménagements forestiers, touristiques et pastoraux du massif de Pierre-sur-Haute : Bard, Chalmazel, Jeansagnières, Lérigneux, Roche, Saint-Bonnet-le-Courreau, Sauvain et Verrières. Le 18 juin 1972 la société d´économie mixte pour l´aménagement touristique des monts du Forez est en cours de création. Elle recouvre les communes des cantons de Boën, Noirétable, Saint-Georges-en-Couzan, Saint-Jean-Soleymieux, Montbrison, Saint-Bonnet-le-Château, et d´autres groupements s´occupant déjà du tourisme comme l´association pour le développement du tourisme en milieu rural, le centre de Goutelas (AC Lérigneux). Au 20e siècle la commune reste tournée vers l´agriculture avec une vingtaine d´exploitations sur une superficie de 460 ha et plus spécialement vers l´élevage bovin en vue de la production laitière que deux entreprises viennent collecter quotidiennement (voir Grande encyclopédie du Forez, p. 136) Au XIIIe siècle Lérigneux constitue déjà une paroisse dépendant de la châtellenie de Châtelneuf. A la révolution, la paroisse est supprimée. Après le Concordat, le village est rattaché, sur le plan spirituel, à Rohe-en-Forez. C´est seulement en 1820 que Lérigneux est à nouveau érigé en paroisse. Le village du Bourg, au début du 19e siècle, comportait un noyau principal d´une dizaine de maisons regroupé autour de l´église, entourée de son cimetière. Ce dernier (étudié) est supprimé en 1948 et reconstruit vers 1902 au lieu-dit Mondiant et où une grande croix est élevée sur la tombe des prêtres ; C'est au-dessus du cimetière (1987 AN 279) que l'ancienne Vierge (dite Madone), qui se trouvait sur la façade principale de l'église, a été placée. L´ancienne croix de cimetière du 16e siècle (étudiée) est encore en place au chevet de l´église paroissiale. En 1830, l'église, édifice datable du 16e siècle et remaniée par la suite, est en mauvais état, humide et trop petite pour la population. Un projet de reconstruction partielle est établi par l'architecte Haour, qui semble avoir été exécuté quelques années plus tard (1834-1836). Le clocher est réparé en 1883. La fabrique fait faire au 20e siècle des travaux d'embellissement. Enfin 1969-1970, une grosse campagne de travaux a lieu sur l'ensemble des toitures, les murs du clocher et de l'abside et les voûtes de la nef. C'est certainement lors de ces travaux que le décor intérieur de l'édifice, en particulier la peinture du cul-de-four de l'abside et le lambris situé au-dessous, ont disparu, de même que la statue de la Vierge placée contre la façade occidentale sur une sorte de poutre de gloire en métal ajouré, avec l'inscription AVE MARIA SPES NOSTRA. Le presbytère (étudié), situé au sud de l´église, date vraisemblablement du 16e siècle avec plusieurs modifications au 19e siècle puis un incendie en 1932 engendre plusieurs remaniements intérieurs et en façade. Il est aujourd´hui propriété de la commune et sert de logement social. La mairie actuelle (non étudiée), située également autour de l´église, a eu un parcours assez mouvementé, comme d´ailleurs l´ensemble des mairies et écoles de ces communes rurales de la Loire qui sont passées de locations en constructions neuves après de multiples tergiversations communales. Concernant la mairie de Lérigneux voici ce que nous en savons : une délibération du 2 novembre 1855 précise que la commune loue une salle pour la mairie, à Pierre Ollagnier. En 1940 à la suite des intempéries de l´hiver, la toiture de la mairie s´est effondrée. Les réparations sont alors réalisés pour la somme de 7.000 F. La mairie, jusqu´en 1954, est installée depuis 1942 dans une dépendance de celle-ci, à la suite de la cession par la mairie de sa salle pour la création d´une seconde classe. Un petit bâtiment, situé sur la place de l´église, est alors acheté par la commune le 6 juin 1954 au propriétaire, monsieur Brandaux ( ?). Des réparations sont à faire pour y installer la mairie au rez-de-chaussée et un logement pour l´instituteur à l´étage. Les plans et devis sont réalisés par M. Palmier, architecte à Montbrison, et les travaux sont entrepris en octobre 1955 par les entrepreneurs Jean Gagnaire de Lérigneux (charpente, menuiserie, électricité) et Rochette de Saint-Anthelme (plâtrerie, peinture, plomberie et zinguerie). Le 16 janvier 1972, le mur de la place publique risque de s´effondrer et d´entraîner le mur de la mairie et du garage attenant, sa reconstruction est envisagée par l´entreprise Perret-Massacrier d´Ecotay. L´ancienne école (étudiée) est venue s´implanter dans le groupe de maisons ancien et imbriqué à la suite d´un don à la commune d´une petite maison par Marguerite Cholard, religieuse, en 1858. Une extension est réalisée après 1882 et l´école est désaffectée en 1973, date à laquelle une nouvelle est construite au sud-ouest du bourg Il n´existe pas de monument aux morts sur les places du bourg, Celui-ci se trouve à l´intérieur de l´église paroissial (étudié), probablement réalisé dans le 2e quart du 20e siècle, pour la paroisse (bien que le registre des procès-verbaux des séances de la fabrique ne donne aucune information concernant sa commande, tout comme les registres de délibérations communales). Appliqué contre l'un des murs intérieurs de l'église, il est en calcaire et constitué d'un soubassement à décor en bas-relief, puis d'un sorte de stèle en forme de triptyque à volets terminés en pointe, sur lesquels sont incrustés treize médaillons ovales en photographie sur émail. De cet ancien bourg plusieurs fermes conservent plusieurs baies en remploi d´états plus anciens ou d´autres constructions aujourd´hui disparues. La majorité d´entre-elles datent du 19e siècle et les plus anciennes ont été considérablement remaniées. Un lavoir-abreuvoir est construit au 19e siècle (1987 AL 44) sur un terre-plein, encadré d´un chemin rural et de la départementale n°44 Au nord-ouest du bourg, les élévations d´un ensemble de commerces en ligne, construit au 19e siècle, ont été remaniées. Sur le cadastre ancien de 1809, au sud du bourg, à un premier petit chapelet de fermes, succède un second regroupement de constructions aujourd´hui localisé au lieu-dit la Fougère. Les premières fermes ont toutes été agrandies dans la seconde moitié du 19e siècle et les divisions anciennes ne sont plus que rarement perceptibles. Une archive privée décrit un domaine existant à la fin du 18e siècle à la Fougère, au sud du bourg (voir annexe) correspondant vraisemblablement à la ferme appartenant à Clairet Michel en 1908 (1908 A 302) et actuellement en ruine (étudiée). L´autre groupe de fermes a également beaucoup changé, les parcelles habitées anciennes ont quasiment toutes disparues et une importante construction construite au 19e siècle est aujourd´hui en ruine (1987 AL 129). Enfin, à l´ouest du bourg, plusieurs fermes de la fin du 19e siècle et du début du 20e siècle ont été érigées, ainsi qu´une nouvelle école en 1973, actuellement en rénovation.

Lérigneux est située à l´extrémité ouest de la Loire, voisine de la commune de Saint-Anthème (Puy-de-Dôme) à l´ouest, de la commune de Roche au nord, de la commune de bard au sud et de celle d´Essertines-en-Châtelneuf à l´est. Les habitants sont surnommés les écureuils, la superficie de la commune est de 976 ha. La commune de Lérigneux a la forme générale d´un sabot d´orientation est / ouest dont le talon est à une altitude moyenne de 930 m (928 pour le chef-lieu) et dont la pointe culmine à 1344 m. avec la petite Pierre Bazanne, pointement basaltique (le point culminant se situant sur la commune voisine de Roche à 1420m. d´altitude avec la roche Gourgon. Autrement dit, la commune a une altitude croissante d´est en ouest traversée du nord au sud par la nationale 113 qui serpente entre les nombreux pics bordant les limites de son territoire (Chaudabrit, Montchaud, le Bouchet) et les coteaux du plateau des hautes chaumes dénommé les Communaux (sections AB, AC, AD et AE de la commune). Deux rivières ont leur source sur ce plateau : la rivière la Trésaillette d´orientation sud-ouest / nord-est qui borde au nord la commune, puis la coupe à Chavassieux pour rejoindre Essertines-en-Châtelneuf ; la rivière le Cotayet, d´orientation assez semblable que la précédente, réalise une boucle à l´approche du village de Lérigneux, bordant les pieds du Pic de Montchaud, avant de rejoindre la commune de Bard. La présence des rivières induit celle de plusieurs moulins dont la majeur partie sont détruits à ce jour (se rapporter au dossier collectif Moulins). Un seul, en très bon état a été repéré et étudié : le moulin de Champblanc-nord, attaché historiquement à la demeure de Chavassieux (sélectionnée) La majorité des espaces est couverte de forêts de hêtres et de résineux (447 ha) avec des champs implantés sur les pentes les moins fortes ; seule la frange ouest du territoire a un paysage ouvert, formé de landes de prairies et de tourbières, façonné par l´activité pastorale. Dès lors deux types d´architecture se distinguent sur Lérigneux : une majorité de petites fermes à cour fermée s´appuyant sur une économie essentiellement agro-pastorale, et des fermes d´alpage, dites jasseries, de plan oblong et isolées. Ces dernières comportent toutes une importante étable surmontée d´un fenil et une partie habitation réduite, la loge, se limitant à une cuisine où se fabriquait la fourme et à une cave à fromage (se rapporter au dossier collectif fermes d'estives, dites jasseries). Le matériau de construction de l´architecture est le moellon de granite et les toitures sont majoritairement couvertes de tuiles creuses (se rapporter au dossier collectif fermes) Le bourg est situé à l´est de la commune, traversé par la départementale n°44, d´autres hameaux parsèment le territoire dont deux principaux : Dovézy et le Fay, les autres regroupent deux ou trois fermes (Champblanc, Frédifont, la Rochette, Jean Faure...) enfin de nombreux lieux-dits ne signalant qu´une seule construction, comme les jasseries de la Petite Bazanne, les Sagnes, Champbey, le Gaud...

Documents d'archives

  • AC Lérigneux. Registre de délibérations du conseil municipal. 6 décembre 1848-9 avril 1894. Délibération du 2 novembre 1855. Location (?) d´une salle pour la mairie, à Pierre Ollagnier.

  • AC Lérigneux. Registre de délibérations du conseil municipal. 6 décembre 1848-9 avril 1894. Délibération de 1865. Vignes au Letton (tesson ?) du Bouchet ( ?)

  • AC Lérigneux. Registre de délibérations du conseil municipal. 6 décembre 1848-9 avril 1894. Délibération du 22 juillet 1870. Décret impérial du 23 décembre 1865 relatif au reboisement des montagnes. La commune déclare ne pas posséder de biens communaux (susceptibles d´être reboisés).

  • AC Lérigneux. Registre de délibérations du conseil municipal. 20 mai 1900-24 février 1924. Délibération de 1914. Lors de la mobilisation de 1914, demande de sursis du boulanger, du maréchal ferrant forgeron (ceux de Bard, Essertines, Roche, sont mobilisés ; les travaux agricoles seraient suspendus)

  • AC Lérigneux. Registre de délibérations du conseil municipal. 20 mai 1900-24 février 1924. Délibération du 2 novembre 1919. Demande d´autorisation de distillation pour Louis Rage, bouilleur d´eau de vie vue la quantité suffisante´. Local (prêté ou loué ?) au hameau de la Fougère.

  • AC Lérigneux. Registre de délibérations du conseil municipal. 20 mai 1900-24 février 1924. Délibération du 8 mai 1921. Assurance des bâtiments communaux : école, mairie, presbytère, clocher, église, etc.

  • AC Lérigneux. Registre de délibérations du conseil municipal. 20 mai 1900-24 février 1924. Délibération du 22 octobre 1922. Autorisation de distillation : 2 mois de 6h du mat à 18h. Alambic appartenant à Louis Rage qui le loue au distillateur Louis Gilbertas, local à Dovézy. Idem. en 1923.

  • AC Lérigneux. Registre de délibérations du conseil municipal. 15 juin 1924-26 juin 1979 (clos le 18 octobre 1979). Délibération du 9 mars 1930. Chemin vicinal n°8 : lourds charrois de bois en grumes venant de Lérigneux, Bard, Roche et Puy de Dôme ; transport de pommes de terre, seigle, foin, paille.

  • AC Lérigneux. Registre de délibérations du conseil municipal. 15 juin 1924-26 juin 1979 (clos le 18 octobre 1979). Délibération du 11 août 1940. A la suite des intempéries de l´hiver, la toiture de la mairie s´est effondrée. Les réparations sont aujourd´hui terminées (7000 F).

  • AC Lérigneux. Registre de délibérations du conseil municipal. 15 juin 1924-26 juin 1979 (clos le 18 octobre 1979). Délibération du 2 décembre 1951. Le service de la mairie est installé dans une dépendance de l´école à la suite de la remise de la salle de la mairie pour la création d´une seconde classe en 1942 ; or il y a un petit bâtiment très bien situé sur la place de l´église. Le CM est d´accord pour l´acheter et doter enfin la commune une salle de mairie indépendante´.

  • AC Lérigneux. Registre de délibérations du conseil municipal. 15 juin 1924-26 juin 1979 (clos le 18 octobre 1979). Délibération du 6 juin 1954. Achat de la maison Brandaux ( ?) par la commune : réparations à faire pour installer la mairie en RDC, un logement pour l´instituteur à l´étage. Demande de plan et devis à Palmier architecte à Montbrison. La commune a deux classes mais un seul logement de maître.

  • AC Lérigneux. Registre de délibérations du conseil municipal. 15 juin 1924-26 juin 1979 (clos le 18 octobre 1979). Délibération du 2 octobre 1955. Jean Gagnaire de Lérigneux : charpente, menuiserie, électricité ; Rochette de St-Anthème : plâtrerie, peinture, plomberie, zinguerie.

  • AC Lérigneux. Registre de délibérations du conseil municipal. 15 juin 1924-26 juin 1979 (clos le 18 octobre 1979). Délibération du 2 février 1958. Deux institutrices intérimaires remplacent les deux instituteurs titulaires : achat de mobilier minimum, placé dans le logement neuf

  • AC Lérigneux. Registre de délibérations du conseil municipal. 15 juin 1924-26 juin 1979 (clos le 18 octobre 1979). Délibération du 11 décembre 1966. L´instituteur demande le changement de la tapisserie de la salle à manger, ancienne salle de la mairie.

  • AC Lérigneux. Registre de délibérations du conseil municipal. 15 juin 1924-26 juin 1979 (clos le 18 octobre 1979). Délibération de 1970. En 1970 émerge le projet d´un syndicat à vocation multiple pour étudier les et réaliser les aménagements forestiers, touristiques et pastoraux du massif de Pierre-sur-Haute : Bard, Chalmazel, Jeansagnières, Lérigneux, Roche, Saint-Bonnet-le-Courreau, Sauvain et Verrières.

  • AC Lérigneux. Registre de délibérations du conseil municipal. 15 juin 1924-26 juin 1979 (clos le 18 octobre 1979). Délibération du 16 janvier 1972. Reconstruction du mur de la place publique : il risque de s´effondrer et d´entraîner le mur de la mairie et du garage attenant ; la reconstruction prévoit un parapet de protection. Entreprise. Perret-Masscrier d´Ecotay.

  • AC Lérigneux. Registre de délibérations du conseil municipal. 15 juin 1924-26 juin 1979 (clos le 18 octobre 1979). Délibération du 18 juin 1972. La société d´économie mixte pour l´aménagement touristique des monts du Forez est en cours de création. Elle recouvre les communes des cantons de Boën, Noirétable, Saint-Georges-en-Couzan, Saint-Jean-Soleymieux, Montbrison, Saint-Bonnet-le-Château, et d´autres groupements s´occupant déjà du tourisme comme l´association pour le développement du tourisme en milieu rural, le centre de Goutelas.

Bibliographie

  • BAROU, Joseph. Parcours à travers l'histoire de Lérigneux (notes et documents) . 4e trimestre 1999 (Village de Forez ; Bulletin d'histoire locale ; supplément au n°79-80)

  • BAROU, Joseph. Quand Lérigneux votait à gauche.... Montbrison : Cahiers de Village de Forez - Loisirs au village, vol. N°30, 1987.

    p. 17 à 22
  • BAROU, Joseph. Une famille de Lérigneux victime de la Terreur. Montbrison : Cahiers de Village de Forez - Loisirs au village, vol. N°40, 1989.

    pp. 20 à 24
  • CLAVIER, Eric. Le souterrain du Mas, commune de Lérigneux. Refuge initiatique ?. Groupe de Recherches Archéologiques de la Loire, n° 6, 1995.

    pp. 49 à 63
  • DUFOUR, J.-E. Dictionnaire topographique du Forez et des paroisses du Lyonnais et du Beaujolais formant le département de la Loire. Mâcon : imprimerie Protat frères, 1946.

  • GARDES, Gilbert (dir.). Grande encyclopédie du Forez et des communes de la Loire. T. 4. Montbrison et sa région. Le Coteau : Horvath, 1985

    pp. 134, 135, 136.
  • LAVENDHOMME, Marie-Odile. Carte archéologique de la Gaule 42 - La Loire Académie des Inscriptions et Belles-Lettres, 1997

    p. 128
  • THIOLLIER, Félix. Le Forez pittoresque et monumental, histoire et description du département de la Loire et de ses confins, ouvrage illustré de 980 gravures ou eaux-fortes, publié sous les auspices de la Diana... Lyon : Imprimerie A. Waltener, 1889 (2 vol.)

    P. 280
  • VACHET, Adolphe (abbé). Les paroisses du diocèse de Lyon : archives et antiquités. Abbaye de Lérins ; Imprimerie M. Bernard,1899. 752 p. ; 27,5 cm.

    P. 197

Périodiques

  • BEDOUIN, Christine, PERRIN, Robert. Histoire locale. Les curés de Lérigneux du 17e siècle à nos jours. In Bulletin Municipal de Lérigneux, n°8, 2003.

    pp. 26 à 28
  • PERRIN, Robert. Histoire locale. Les maires de Lérigneux de 1827 à aujourd'hui. In Bulletin Municipal de Lérigneux, n°6, 2001.

    pp. 31 à 33
  • PERRIN, Robert. Histoire locale. La population de Lérigneux du 18e siècle à nos jours. In Bulletin Municipal de Lérigneux, n°7, 2002.

    pp. 24 à 27
  • PERRIN, Robert. L'album photo. Souvenirs de battages. In Bulletin Municipal de Lérigneux, ill., n°8, 2003.

    pp. 24, 25
  • PERRIN, Robert. L'album photo. Souvenirs de fenaisons. In Bulletin Municipal de Lérigneux, ill., n°7, 2002.

    pp. 28, 29

Documents figurés

  • LERIGNEUX (42. Loire) - Alt. 930 m / Ac 312-86 A - Vue aérienne / Vue sur le col de Baracuchet / Photographie Véritable - Reproduction interdite / © by S.P.A.D.E.M. - 6 // CIM. Carte postale [2e moitié 20e siècle]. (Coll. Privée R. Perrin)

  • LERIGNEUX (42. Loire) - Alt. 930 m / Ac 312-87 A - Vue générale aérienne / Photographie Véritable - Reproduction interdite / © by S.P.A.D.E.M. - 6 // CIM. Carte postale [2e moitié 20e siècle]. (Coll. Privée R. Perrin)

  • LERIGNEUX (Loire) - Alt. 930 m / Vue générale aérienne / 42.121 / Combier Imprimeur Mâcon Cim Repro. Interdite - 34-000 / LAURIER D´OR / DE LA / QUALITE / ET DE LA / CREATION / Image / de France / Imprimée en France / 3.99.76.1837 // CIM. Carte postale [2e moitié 20e siècle]. (Coll. Privée R. Perrin)

  • LERIGNEUX (Loire) - Alt. 930 m. / 181 - 4A - Vue aérienne du centre du bourg et de l´église / Editions aériennes COMBIET IMP. MACON (S. - et - L.) / Photographie véritable / Reproduction interdite. Carte postale [2e moitié 20e siècle]. (Coll. Privée L. Tixier)

  • LERIGNEUX (Loire) - Alt. 930 m / Vue générale aérienne / 42.121 / Combier Imprimeur Mâcon Cim Repro. Interdite - 34-000 / Image / de France / Imprimée en France / 3.99.77.0626 // CIM. Carte postale [2e moitié 20e siècle]. (Coll. Privée L. Tixier)

  • MONTS DU FOREZ - LERIGNEUX (Loire) - Altitude 930 mètres - Vue générale, côté Ouest. Carte postale [1ère moitié 20e siècle]. (Coll. Privée R. Perrin)

  • Monts du Forez - LERIGNEUX (Loire) / Alt. 930 m. - Place publique. Carte postale [1ère moitié 20e siècle]. (Coll. Privée R. Perrin)

  • Monts du Forez / LERIGNEUX (Loire) / Alt. 930 m. - Vue côté sud sur les Monts du Forez (alt. 1200 m.) / COMBIER IMP. MACON // CIM. Carte postale [2e moitié 20e siècle]. (Coll. Privée R. Perrin)

  • AD Loire, 1682VT10_18. 42 / Commune de Lérigneux / Echelle d'un à 5,000 / Section Du dite de la Montagne / terminée par / le Sr Granjon Géomètre / le 10 9bre 1809 / Mr de Damas maire / 1809. 1 dess. : encre noire, lavis rose, bleu et jaune sur papier rigide.

  • AD Loire, 1682VT10_17. 42 / Commune de Lérigneux / Section CU dite de Dovezy / Echelle d'un à 5,000 terminée par / le Sr Granjon Géomètre, le 10 8bre 1809 / Mr de Damas maire / 1809. 1 dess. : encre noire, lavis rose, bleu et jaune sur papier rigide.

  • AD Loire, 1682VT10_16. 42 / Commune de Lérigneux / Echelle d'un à 2,500 / section BU dite de Montchaud terminé par / le Sr Granjon Géomètre, le 10 7bre 1809 / Mr de Damas maire / 1809. 1 dess. : encre noire, lavis rose, bleu et jaune sur papier rigide.

  • AD Loire, 1682VT10_15. 42 / Commune de Lérigneux / Echelle d'un à 2,500 / section AU dite du Bourg terminé par / le Sr Granjon Géomètre, le 10 aoust 1809 / Mr de Damas maire / 1809. 1 dess. : encre noire, lavis rose, bleu et jaune sur papier rigide.

  • AD Loire, 1682VT10_14. 42 / Département de la Loire / Arrondissement et canton de Montbrison / Tableau d'assemblage de la commune de Lérignieux terminé sur le terrain le / 25 septembre 1809 à l'échelle de 1 à 10,000 par Mr. Granjon. Géomètre du cadastre. / Mr. le Baron de l'empire Ducolombier Préfet. / Mr. Deboisboissel, Ingénieur-Vérificateur du cadastre. / et Mr. De Damas, maire de la commune. 1 dess. : encre noire, lavis rose, bleu et jaune sur papier rigide.

Annexes

  • Annexe n°1
  • Annexe n°2
  • Annexe n°3
  • Annexe n°4
  • Annexe n°5
Date(s) d'enquête : 2005; Date(s) de rédaction : 2010
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Conseil général de la Loire
Guibaud Caroline
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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