Dossier d’œuvre architecture IA42001505 | Réalisé par
Guibaud Caroline
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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  • inventaire topographique
Communs du château de Curraize
Œuvre repérée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Montbrison
  • Commune Précieux
  • Lieu-dit Curraize
  • Cadastre 1809 A 373  ; 1986 A3 543

Sur le plan de 1809, la parcelle A 373, qui jouxte le château, est identifiée comme bâtiment rural : mais son plan d'ensemble est très différent de l´état actuel. Il semble que des modifications architecturales aient eu lieu dans le 3e tiers du 18e siècle (Curraize appartient alors aux Goulard des Landes) : la façade sud du bâtiment qui double l´aile en retour du bâtiment ouest a des baies à linteau en arc segmentaire, dont une (la porte) porte la date 1761 ; le bâtiment est a également des baies en arc segmentaire (portes et fenêtres du rez-de-chaussée du bâtiment de fond de cour), bien que ce bâtiment ne montre pas de trace évidente de modification. L´inventaire après décès de Pierre Rimaud, qui possède le domaine de 1864 à 1867, donne une liste des dépendances alors existantes : serre, remise, forge, écurie, grange, hangar, cour, ménagerie (Gacon, Brunet, Flachat, p. 24). Mais la construction des deux bâtiments de communs tels qu´ils apparaissent actuellement revient certainement à la famille Alamagny, propriétaire à partir de 1872, dans le dernier quart du 19e siècle. De fait ces bâtiments figurent sur l'Atlas des propriétés de Curraize, vers 1880, avec leur emprise actuelle, sauf l'extrémité sud du bâtiment est (forge). Les viviers à poissons (serves) et le lavoir sont de construction plus récente (1ère moitié 20e siècle), mais ont peut-être remplacé des installations antérieures.

Les communs forment deux bâtiments de plan en équerre, dotés (sur certaines parties) d'un étage carré et d'un comble. Ils sont symétriques selon l'axe de l'allée d'accès qui les sépare, et ferment la cour du château au nord. Le bâtiment ouest comprend, au rez-de-chaussée : dans le bâtiment de fond de cour, d'est en ouest : un garage, un fruitier, l'escalier d'accès à l'étage et une remise voûtée d'arêtes ; dans le bâtiment en retour, une écurie à cinq stalles et deux box, voûtée d'arêtes ; dans le bâtiment à l'ouest du bâtiment en retour, une resserre (actuellement pour stocker du charbon), une sellerie et une écurie. L'étage du bâtiment de fond de cour est divisée en huit chambres de domestiques, chacune pourvue d'une cheminée, avec une cuisine, un débarras et des sanitaires communs ; l'étage au-dessus des bâtiments en retour est un fenil. Le rez-de-chaussée du bâtiment est n'a pas été visité. La partie ouest comprend deux espaces munis de portes piétones et de fenêtres, la partie est, un espace à porte double : certainement des celliers ou remises ; il semble qu'une cave soit aménagée à l'extrémité est (elle possède un jour sur la façade nord, avec un barreau en fer plat découpé pour former des pointes, appelé localement aragne à la fin du 18e ou au début du 19e siècle). L'étage a des fenêtres de grande taille, et les souches de cheminée laissent penser qu'il a été au moins pour partie aménagé en logements pour domestiques. Le bâtiment en retour comprend deux petites étables au rez-de-chaussée et un fenil à l'étage ; une étroite cour fermée le sépare d'un petit bâtiment contenant une forge (porte avec un linteau à tore, en remploi). Ces bâtiments sont en petits moellons de granite, assisés, avec enduit à pierre vue. Les encadrements sont en granite, avec linteaux en arc segmentaire (voir historique) ou droits et surmontés d'un arc de décharge en V, en briques et planches. Les toits sont à longs pans et croupes, en tuiles creuses. Ces bâtiments sont complétés par des édicules construits dans les cours environnantes : un pont bascule situé devant le retour du bâtiment est (inscription sur le mécanisme : B TRAYVOU / USINE DE LA MULATIERE LYON) ; un lavoir situé sur le bief de la Curraize qui longe la façade postérieure du retour du bâtiment est (construit en béton, charpente métallique, bardage de planches et toit en tôle ondulée) ; enfin des bassins pour le tri et la conservation en eaux vives des poissons pêchés dans les étangs de la propriété, aménagés sur le bief de la Curraize en amont du lavoir et comprenant huit bassins édifiés en béton. Dates portées : 1761 sur le linteau d'une porte de l'aile de commun ouest

  • Murs
    • granite
    • moellon
  • Toits
    tuile creuse mécanique
  • Plans
    plan régulier en L
  • Étages
    1 étage carré
  • Couvrements
    • voûte d'arêtes
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • croupe
  • Escaliers
    • escalier intérieur : escalier droit en maçonnerie
  • Statut de la propriété
    propriété privée

PARN : écurie ; sellerie ; logement ; pont bascule ; remise ; resserre ; vivier ; lavoir

Bibliographie

  • GACON, Marie-Claude. BRUNET, Frédéric. FLACHAT, Jean. FLACHAT, Marcelle. Le château de Curraize. Découverte et patrimoine de Précieux. [Les châteaux de la commune]. Bulletin de l'association Découverte et patrimoine de Précieux, n°4, 2005

    p. 24
Date(s) d'enquête : 2007; Date(s) de rédaction : 2011
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Conseil général de la Loire
Guibaud Caroline
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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