En 1805, le "domaine du château" est acquis par Jacques Jean Marie de la Plagne en même temps que la "maison de maître ou château des Peynots". Cette désignation et l'emplacement de ce "domaine", délimitant une cour d'honneur devant le château, laisse supposer qu'il comprenait à la fois les communs et une exploitation agricole. Le plan-masse donné par le cadastre de 1809 montre que l'emprise de ces bâtiments correspond approximativement à celle des corps de bâtiments actuellement situés de part et d'autre de la cour d'honneur. Deux "péchoires", sans doute des viviers pour le stockage (avant la vente ou la consommation) des poissons pêchés dans les étangs du domaine sont également représentés en 1809 (parcelles B 56 et B 58). Ces bâtiments ont été très remanié, voire reconstruits, par la famille Roux de la Plagne, peut-être en 1861, date d'une phase de démolition et construction sur la parcelle B 55 indiquée par le registre des augmentations cadastrales. Les extrémités orientales des deux corps principaux sont sans doute des constructions nouvelles et ont été traités de façon décorative afin de former une belle avant-cour au château (séries d'arcades en plein-cintre le long de la cour d'honneur, avec un fronton triangulaire au-dessus de la travée centrale, pignon avec clocheton). Les remises en retour côté cour de communs ou de ferme sont également des constructions nouvelles. Les parties occidentales comprennent peut-être des remplois de bâtiments plus anciens (logement donnant sur la cour de ferme nord ?), en particulier côté nord (corniches à génoises).
- inventaire topographique
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
Dossier non géolocalisé
-
Aire d'étude et canton
Montbrison - Montbrison
-
Commune
Saint-Paul-d'Uzore
-
Lieu-dit
les Peynots
-
Cadastre
1809
B 55, 56 ;
1986
B3 192, 193
-
Dénominationscommuns, ferme
-
Période(s)
- Principale : 18e siècle , (incertitude)
- Principale : 19e siècle , (incertitude)
- Principale : 3e quart 19e siècle
-
Dates
- 1861, daté par source
Les bâtiments de communs et de ferme forment deux édifices de plan allongé, avec deux corps en retour délimitant de chaque côté deux cours secondaires, situés de part et d'autre de la cour d'honneur du château. La moitié orientale, proche du château, est dédiée aux communs, la partie occidentale aux activités agricoles ; les portes des deux bâtiments principaux donnent deux côtés à l'est, seulement du côté cour de ferme à l'ouest. Du côté nord, la cour orientale était dévolue aux chevaux de transport ou d'agrément : logement du cocher à l'extrémité du bâtiment (avec horloge et clocheton sur le pignon), écurie à chevaux, remise à voitures). Autour de la cour occidentale étaient disposés un logement, un atelier et des étables ou écuries dans la partie occidentale du bâtiment, principal ; des remises dans le corps en retour, des porcheries dans l'angle nord-est et une étable dans l'angle nord-ouest. Du côté sud, la cour orientale était une basse cour avec un logement à l'extrémité est du bâtiment principal (avec cadran solaire et clocheton sur le pignon ; évier, four à pain, chaudière pour la cuisson des aliments du bétail ; puis atelier, cuvage et cave à vin), et des remises dans le corps en retour. La partie ouest du bâtiment principal a des dispositions similaires à celles du bâtiment nord, avec en plus un logement à l'extrémité ouest. Un grand hangar métallique a été édifié plus tardivement contre l'étable en retour à l'ouest. Chaque côté a un puits : dans l'angle sud-est de la cour de ferme côté nord, au sud-ouest de la cour de ferme côté sud. Les logements ont un étage ; le logement de la cour de ferme nord a un comble à surcroît, éclairé par une lucarne. Les bâtiments sont en pisé enduit avec des encadrements en granite, sauf les élévations sur cour d'honneur des moitiés orientales des bâtiments principaux et l'élévation de la remise à voitures (en moellon de granite assisé, encadrements en brique, bordure de toit en bois découpé côté cour d'honneur) et la façade sur cour de ferme du logement côté nord (en moellon de basalte). Les pignons orientaux présentent un enduit à faux appareil et sont couronnés d'une clocheton en brique au-dessus d'un oculus à encadrement de briques. Les moitiés orientales des bâtiments principaux ont des corniches à génoise. Les toits sont à longs pans, en tuile creuse.
-
Murs
- granite
- basalte
- pisé
- enduit
- moellon
-
Toitstuile creuse
-
Étages1 étage carré, comble à surcroît
-
Couvertures
- toit à longs pans
-
Escaliers
- escalier intérieur : escalier tournant à retours avec jour en charpente
-
État de conservationremanié
-
Statut de la propriétépropriété de l'Etat
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Ministère des finances, CIDF, Service du cadastre
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Ministère des finances, CIDF, Service du cadastre
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )
Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )