La construction de la ferme a été commencée au milieu du 19e siècle par Jean Marie Marcoux, maçon originaire de Sauvain (Loire ; renseignement oral) : un premier logis est achevé vers 1860 (date portée), puis sont édifiés le cuvage et la grange-étable. Au début des années 1880 (vers 1882(1883, renseignement oral), le premier logis est désaffecté au profit d'un nouveau logis isolé, bâti à quelques mètres au nord. L'exploitation se composait d'un élevage d'une vingtaine de vaches (plus des boeufs et génisses), avec un essai d'élevage porcin dans les années 1960 (porcherie isolée, en parpaings de ciment) ; la production de vin a atteint 100 hl (arrêt dans les années 1980). Les nichoirs à pigeons datent des années 1930 (renseignements oraux).
- inventaire topographique
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Montbrison
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Commune
Champdieu
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Lieu-dit
les Brosses
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Cadastre
1999
ZL
80
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Dénominationsferme
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Parties constituantes non étudiéescuvage, four à pain, puits, porcherie, pigeonnier
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Période(s)
- Principale : 3e quart 19e siècle
- Principale : 4e quart 19e siècle
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Dates
- 1860, porte la date
Ferme à juxtaposition, puis dépendances en retour d´équerre, puis bâtiments distincts, à cour fermée (portail). Dans son premier état, la ferme comprend un logis (cuisine au rez-de-chaussée, avec four à pain détruit ; chambre à l'étage) avec grange-étable dans le prolongement. Un puits (citerne) est édifié en retour de la façade du logis. Puis une vaste grange étable est édifiée en retour de la première, avec une remise dans l'angle. Sous la grange (accès par la cour ; accès arrière par montoir) se touve une cave à pommes de terre (accès par façade arrière). Derrière le logis et la première étable est construit un cuvage, sur cave voûtée (accès par trappe et escalier), et en retour, un hangar ouvert. La cour est bordée au sud par des hangars et remises. Un second logis est édifié au nord de cet ensemble ; il tourne le dos à la route et compte trois travées avec un étage et un comble à surcroît (petite cave à vin voûtée en sous-sol, accessible par une trappe dans le couloir). Le rez-de-chaussée est distribulé par un vestibule axial avec un escalier (droit, en bois) qui dessert les deux pièces (cuisine et salle). Un puits est creusé dans la cour située devant ce logis. Nichoirs à pigeons en planches en façade des logis et de la grange-étable. Les murs sont en pisé enduit, avec des encadrements en granite (marques lapidaires sur le second logis : L). Les toits sont à longs pans, en tuile creuse, avec croupes sur le second logis ; génoise sur le premier logis, corniche en brique (dents de scie) sur le second logis. Inscription sur le linteau de la citerne, à gauche du premier logis : MJ 1860 (pour Jean Marie Marcoux).
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Murs
- pisé
- enduit
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Toitstuile creuse
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Étagessous-sol, 1 étage carré, comble à surcroît
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Couvrements
- voûte en berceau
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Couvertures
- toit à longs pans
- croupe
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Escaliers
- escalier intérieur : escalier droit en charpente
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TypologiesType A1: ferme à juxtaposition ; Type C1: logis et grange-étable dans des bâtiments distincts, sur cour
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Statut de la propriétépropriété privée
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Ministère des finances, CIDF, Service du cadastre
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
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- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
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Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )
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