Dossier d’œuvre architecture IA42003530 | Réalisé par
Guibaud Caroline
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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  • inventaire topographique
Moulin, puis minoterie de Vauberet
Œuvre repérée
Auteur
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Montbrison
  • Hydrographies Le Vizézy
  • Commune Montbrison
  • Lieu-dit la Guillanche
  • Cadastre 1986 AT 476 (partie)

L'existance de moulins à Vauberet est sans doute ancienne ; elle est attestée en 1809, la matrice cadastrale indiquant que le site comporte trois moulins, situés sur le bief de la Guillanche, à l'ouest du château de Vauberet (voir IA42003529) : parcelles A 529, moulin, A 532 et A 533, deux moulins et maisons. Ils appartiennent aux Hospices de Montbrison, qui les font exploiter en fermage (AH) et font construire le pont sur le Vizézy en 1857. Les Hospices vendent vers 1870 au minotier Henri Maillon (et son épouse Pauline-Lucie Ravier). Au 20e siècle, château et moulins font partie de propriétés séparées. Une minoterie est édifiée à l'ouest des anciens moulins, sans doute par Henri Maillon, dans le dernier quart du 19e siècle. Elle devient ensuite scierie (les héritiers Maillon : Louis, Joannès et leur soeur Mme Barbier, étant partis s'installer sur un autre site à Montbrison). Le dernier étage a été supprimé et le toit modifié (autrefois à longs pans, en tuile), dans la 2e moitié du 20e siècle ; la scierie n'est plus en exploitation. Le grand moulin de la parcelle 1809 A 529 et le petit moulin de la parcelle 1809 A 532 ont disparu dans le 4e quart du 20e siècle (ils sont encore cadastrés en 1986, parcelle AT 476).

  • Période(s)
    • Principale : 4e quart 19e siècle

La minoterie est bâtie au débouché du nouveau pont sur le Vizézy, sur un replat en fond de vallée du Vizézy (rive droite). C'est un édifice de plan rectangulaire, à six travées et trois étages carrés caractéristiques d'une minoterie (le dernier a été supprimé). Un grand hangar est édifié dans son rpolongement à l'ouest. Le bâtiment n'a pas été visité. Les murs sont en moellon de granite enduit, avec des chaînes d'angle harpées et des encadrements en brique. Le toit est à longs pans et croupes, en ardoise (longs pans et tuile plate mécanique sur le hangar).

  • Murs
    • granite
    • enduit
    • moellon
  • Toits
    ardoise
  • Étages
    3 étages carrés
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • croupe
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Propriété des Hospices de Montbrison

Documents d'archives

  • AH Montbrison (dépôt aux AC Montbrison), non classées. Sommier des fermages et locations - 1791 à 1819. Moulins de Vauberet, commune de Montbrison. Moulins d´en bas  : - 12 mai 1793, bail à ferme à Jean-Baptiste Joanin et Antoinette Dumas, de 1793 à 1799. - 2 messidor an VII, bail à ferme à J.-B. Joanin, de l´an VIII à l´an XVI Moulins d´en haut : - 12 mai 1793, bail à ferme à Pierre Bonnefoy, meunier, et Marguerite Duchez, de 1793 à 1799 - 2 messidor an VII, reconduction des mêmes, de l´an VIII à l´an XIV Moulins d´en haut et d´en bas : - 22 floréal an XIII, bail pour le moulin d´en haut et d´en bas de Vauberet, à Antoine et Joseph Forest, le premier marchand de fer et le second aubergiste à Montbrison, affermé pour 18 ans dès l´an XIV. - 16 septembre 1810, bail à ferme des deux moulins à Antoine Forest pour 36 ans.

  • AH Montbrison (dépôt aux AC Montbrison), non classées. Hospice des infirmes et indigents. Sommier des baux à ferme et à louer - 1813 à 1854. Moulin de Vauberet. - 16 septembre 1810, bail à ferme à Antoine Forest de Montbrison ; puis à Méjasson - 16 novembre 1846, bail à M. Blanc - 11 septembre 1847, bail à Clairet et Michel George.

  • AH Montbrison (dépôt aux AC Montbrison), non classées. Domaines - locations et donations - 1847 à 1903. Domaine le Moulin de Vauberet (Montbrison). - Propriété léguée à l´hospice de la Charité par le testament M. Pouderoux Ducros, donataire également de la locaterie de Fontanes. - travaux en 1848 : un rouet, deux grandes roues de pêche, un arbre de moulin, grenouiller en cuivre, le mur entier des moulins du côté de la rivière, barandage, grillage, arceaux, blerrière, la huche à farine ; travaux de soutènement des pièces du plancher, reprises au mur intérieur ; achat de 59 pieds de plateaux de noyer, de planches pour auget le tout pour 1644,70 F. - travaux en 1849 : voûte ; roue à turbine, rouet et blutoir réalisés par Tombarel. - travaux en 1850 : le mur septentrional du jardin et les murs au-dessus des petites écuries ont été refaits ; réparation d´une voûte de roue et de la cheminée de la cuisine. - travaux en 1851 : les quatre bandes des grandes roues ont été posées à neuf, le tourillon avec cylindre a été refait à neuf. - travaux en 1852 : un dallage dans la bluterie. Une bluterie pour le grand moulin. - travaux en 1853 : une grande roue de pêche pour le moulin Blanc. - travaux en 1857 : reconstruction complète du moulin et du mécanisme porté à trois tournants à l´anglaise ; nettoyage ; réparation du bief par un fort mur de soutènement d´au moins 40 m de long ; construction d´un pont sur le Vizézy, culées et pierre assez fortes pour supporter, si on le veut en voûte, le tablier en plateaux venant des Belles Dents ; aménagement de l´esplanade entre le pont et le moulin ; réparation à neuf des appartements de la maison d´habitation. Au moulin du milieu tenu par Vignal, les deux rouets des moulins ont été faits à neuf ainsi que les chenaux. - travaux en 1858 : la porte de la cour des grands moulins, la porte du fournil et celle allant du fournil au jardin sont refaites à neuf. - travaux en 1859 : établissement d´une meule à chanvre pour le moulin du milieu - travaux en 1864 : renouvellement de la roue hydraulique (1235,60 F).

  • A Privées Vauberet, Montbrison. Acte de vente à Marie-Paul-Aimé Brassart, avocat, et à Marie-Joseph-Gabriel Brassart, directeur d´imprimerie, du bâtiment connu sous le nom de château de Vauberet, avec cour et aisance, en très mauvais état ; bordé à l´ouest (mur mitoyen) par un bâtiment appartenant aux vendeurs, Auguste Dominique Hilaire, négociant en bois, et Marguerite Peyrard, son épouse. s. d. [milieu du 20e siècle].

Date(s) d'enquête : 2005; Date(s) de rédaction : 2014
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Conseil général de la Loire
Guibaud Caroline
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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