L'avenue de la Gare, comme son nom l'indique, est liée directement à l'arrivée du chemin de fer à Thiers et à la construction de la gare. Le premier train arrive à Thiers en 1872 et cette même année sont installés le château d'eau de la gare et les plaques tournantes de la gare de marchandises ; en 1874, le bâtiment de la gare est en construction. La date du tracé de l'avenue n'est pas connue précisément mais cette voie existe déjà en 1873-1874 puisque des contraventions sont dressées à cette époque par le ministère public contre des propriétaires y ayant ouvert des accès. L'édification des immeubles situés entre l'avenue de la Gare et la rue de Paris (à gauche en montant l'avenue) daterait principalement du premier quart du 20e siècle (période 1910-1926), mais des constructions ont encore eu lieu dans les années 1960.
- enquête thématique régionale, pentes de la commune de Thiers
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- © Région Auvergne - Inventaire général du Patrimoine culturel, ADAGP
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Auvergne - Thiers
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Commune
Thiers
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Adresse
avenue de la Gare
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Dénominationsrue
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Appellationsavenue de la Gare
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Dossier dont ce dossier est partie constituante
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Période(s)
- Principale : 3e quart 19e siècle , daté par travaux historiques
- Secondaire : 1er quart 20e siècle , daté par travaux historiques
- Secondaire : 3e quart 20e siècle
L'avenue de la Gare fait partie des rues à pente faible à moyenne, puisque grâce à son tracé en épingle à cheveux, elle reste plus ou moins parallèle aux courbes de niveau (la déclivité moyenne y est de 4,4 %). Sa première partie (à partir du bas et de la rue des Docteurs-Dumas) est bâtie sur le seul côté sud (à gauche en montant) ; l'autre côté de l'avenue est occupé par un important mur de soubassement qui maintient la pente du terrain, puis dans la boucle de l'épingle à cheveux, par un petit jardin public. Un escalier, qui coupe transversalement ce grand virage, permet aux piétons d'accéder plus directement au parvis de la gare, sans avoir à suivre le tracé sinueux de l'avenue sur toute sa longueur.
Entre les années 1960 et les années 2000, l'ensemble d'habitation des Jaiffours (aujourd'hui détruit), bâtiment emblématique de la ville de par sa hauteur et sa grande visibilité, a dominé l'avenue de la gare et les voies de chemin de fer, côté nord, devenant indissociable de l'apparence du quartier de la gare (voir dossier IA63001260).
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Typologiesrue sur double pente ; rue à murs de clôture parallèles à la chaussée
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Documents d'archives
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AD du Puy-de-Dôme. Série K. Chemins de fer : ligne Clermont-Ferrand - Montbrison (Loire) (1869-1886), contraventions (1873-1874).
Bibliographie
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THERRE, Georges, YTOURNEL, Jacques. Mémoire en images. Thiers. Saint-Cyr-sur-Loire : éditions Alain Sutton, 2001-2005. 3 tomes.
T2 p. 74