Dossier d’œuvre architecture IA63002678 | Réalisé par
  • enquête thématique régionale, Patrimoine Michelin
Cité ouvrière du Stade - République (détruite) - DOSSIER EN COURS
Œuvre étudiée
Copyright
  • © Collection Patrimoine Historique Michelin

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Clermont-Auvergne-Métropole
  • Commune Clermont-Ferrand
  • Adresse avenue de la République
  • Dénominations
    cité ouvrière
  • Parties constituantes non étudiées
    jardin ouvrier

À l'origine, dans ce quartier du Stade-République, deux immeubles collectifs (dits "Tennis" et "Cataroux") préexistent depuis 1909 : un premier projet pour deux groupes d'habitations à bon marché "pour loger 72 ménages ouvriers" (avec l'idée d'en construire deux autres dans un second temps) est lancé dès les mois de décembre 1907 et mars 1908 avec la réalisation de plans. Un courrier d'intention est envoyé à la mairie en novembre 1908, suivi l'envoi des plans en janvier 1909. Les deux immeubles ont vraisemblablement été construits au cours de cette même année 1909. L'un de ces deux immeubles, "Cataroux", le plus à l'est, a été démoli entre 1996 et 1999, le second, "Tennis", à l'ouest, a été détruit entre 2000 et 2004.

La deuxième campagne de construction de la cité du Stade-République correspondant à la cité du "Stade" à proprement parler débute avec le dépôt d'une demande de permis de construire en juin 1910. Cette demande concerne le projet non plus d'immeubles mais de 30 maisons, totalisant 118 logements, sur l'avenue de la République : 2 maisons de chacune 6 logements (type I), 19 maisons de 4 logements (type A), 1 maison de 2 logements (type A), 2 maisons de 4 logements (type H), 4 maisons à étage de 4 logements (type B) et 2 maisons de 2 logements (type C). Le permis pour cet ensemble d'habitations est accordé par arrêté municipal le 23/09/1910.

Début septembre 1912, une nouvelle demande d'autorisation est faite pour 13 nouvelles constructions, toujours sur l'avenue de la République, de part et d'autre des habitations déjà en place (9 à l'ouest, à proximité des deux immeubles collectifs, et 4 à l'est). Ce groupe de 13 maisons représente un total de 82 logements : 1 maison de 6 logements (type I), 2 maisons de 2 logements (type A), 8 maisons à étage de 8 logements (type N), 2 maisons à étage de 4 logements (type B). Le permis est accordé pour ces 13 maisons par arrêté municipal le 18/10/1912. Un PV de récolement pour travaux exécutés est délivré le 31/12/1913.

Une nouvelle campagne de construction est lancé dans les années 1920, venant compléter les constructions précédentes de la cité, en bordures sud et est, constituant la cité "République" proprement dite le long de l'avenue du même nom : en mars 1923, une demande de permis de construire est sollicitée pour 5 bâtiments à usage d'habitation pour employés, permis accordé le 05/04/1923. l s'agit de deux maisons en rez-de-chaussée, deux maisons à un étage et une maison à deux étages ; parmi celles-ci deux, les plus à l'ouest, bénéficient d'un garage pour chaque logement. Puis dès octobre 1923, un nouveau projet de maisons (toujours pour employés) à bâtir à la suite des 5 précédents bâtiments alors "en cours de construction", fait l'objet d'une demande de permis. L'accord pour ce nouveau chantier est obtenu le 24/05/1924. Les travaux sont terminés l'année suivante (PV de récolement le 04/12/1925). ce sont les mêmes modèles que précédemment qui sont encore mis en œuvre semble-t-il (en particulier les petits collectifs à deux étages et trois appartements).

Enfin, en 1929, deux demandes de permis sont déposée en vue de construire 5 nouvelles habitations à deux logements pour employés, à l'extrémité nord-est de la cité : 3 dans un premier temps (demande de permis de construire du mois d'août 1929 pour des maisons de types 7 et 11, accordé vraisemblablement en août ou septembre 1929), puis 2 ensuite, sans doute de type 9 (demande de permis de décembre 1929, accordé le 04/01/1930).

Les premières démolitions au sein de cet ensemble sont celles des deux maisons en limite sud-ouest de la cité entre 1978 et 1980, puis ces démolitions concernent les maisons "employés" des années 1920 en bordure de l'avenue de la République qui disparaissent suite à l'élargissement de cette voie : d'abord cinq entre 1981 et 1983, puis les douze dernières entre 1989 et 1991. Les démolitions des anciennes habitations de la période 1911-1914 suivent dans les années 1990 et 2000, avec la destruction de cinq maisons jouxtant le côté sud du stade, entre 1994 et 1996, puis de sept autres entre 1996 et 1999 ; en 1999-2000, ce sont huit maisons qui disparaissent. Finalement, les vingt dernières habitations des années 1910 sont détruites entre 2000 et 2004.

À la suite de ces démolitions, de nouveaux immeubles, n'appartenant plus à la Manufacture, se sont très vite implantés sur ces parcelles devenues disponibles.

À l'origine de la cité du Stade-République, deux immeubles collectifs ont été bâtis en 1909 ; puis une quarantaine d'habitations sont sorties de terre au cours de la période 1911-1914 (cité du Stade) et, en 1923-1924 et 1929, 17 nouvelles maisons ont été implantées le long de l'avenue de la République.

Les deux immeubles de 1909 ont été démolis entre 1996 et 1999 pour le premier, et entre 2000 et 2004 pour le second.

Les autres démolitions se sont échelonnées depuis la période 1978-1980 jusqu'aux années 2000-2004 pour les dernières. Toute la cité a aujourd'hui disparu, remplacée par de nouveaux immeubles n'appartenant plus à la Manufacture.

  • Période(s)
    • Principale : 1er quart 20e siècle , daté par source, daté par travaux historiques , (détruit)
    • Principale : 2e quart 20e siècle , daté par source, daté par travaux historiques , (détruit)

Les deux Immeubles à l'origine du site étaient des "barres" de 35 logements chacun, composées d'une quinzaine de travées, à rez-de-chaussée surélevé sur un sous-sol semi-enterré et 3 étages-carrés. Les travées correspondant au niveau des entrées (3 par immeuble) formaient de légers avant-corps. Les toits à longs-pans étaient couverts en tuiles (mécaniques vraisemblablement).

La quarantaine de maisons édifiées dans les années 1910 correspondait à des habitations de types divers : type A essentiellement (le type A est une habitation regroupant 4 logements, à rez-de-chaussée surélevé sur un sous-sol semi-enterré, toit à longs-pans - parfois à croupes - et toit en appentis sur les annexes latérales) ; mais aussi de type B à 4 logements et à un étage-carré ; de type C à 2 logements en rez-de-chaussée ; de type H, très proche du type A ; de type I, en rez-de-chaussée avec 6 logements ; et de type N à un étage-carré et toit à croupes, comportant 8 logements. Les couvertures étaient en tuiles (mécaniques vraisemblablement).

Les 17 maisons pour employés construites dans un second temps, étaient aussi de plusieurs types, à deux ou parfois trois logements, et avec ou sans étage. Les plus récentes de ces habitations (1929) correspondaient en particulier aux types 7, 9 et 11 qui se distinguaient surtout des logements ouvriers par leurs aménagements intérieurs (présence d'une salle à manger et d'un salon en plus de la cuisine, d'une salle de bains avec baignoire, et pour le type 7, d'un garage intégré à la construction et d'un comble aménagé pour une chambre de bonne.

  • Toits
    tuile
  • Plans
    plan rectangulaire régulier
  • Étages
    sous-sol, en rez-de-chaussée surélevé, rez-de-chaussée surélevé, 1 étage carré, 2 étages carrés, 3 étages carrés, 1 étage de comble
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans
    • toit à longs pans croupe
    • toit à deux pans
    • appentis
  • Escaliers
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit
    • escalier de distribution extérieur : escalier tournant à retours avec jour
    • escalier dans-oeuvre : escalier droit
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours sans jour
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant à retours avec jour

Documents figurés

  • Vue aérienne des cités de La Rodade et du Stade-République, photographie noir et blanc, Collection Patrimoine Historique Michelin, n° de catalogue 00024913, s.n., s.d. [entre 1914 et 1923].

    Collection Patrimoine Historique Michelin : 00024913
  • Cité Michelin Stade-République, extrait d'une vue aérienne IGN, photographie noir et blanc, échelle 1/13140, mission n° 5005, réf. C3410-0121_1945_CDP229_5005 du 27/08/1945.

    IGN : C3410-0121_1945_CDP229_5005
Date(s) d'enquête : 2019; Date(s) de rédaction : 2020
© Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel