Bibliothèque du patrimoine Clermont-Ferrand 19/04/2022
Résumé de la thèse : éléments principaux
Nadine Halitim-Dubois
CHABRILLAT Bernard. – La sucrerie de Bourdon 1835 – 1952. Mémoire de maîtrise sous la direction Mme Jacqueline Lalouette. Université Blaise Pascal (Clermont II) Département d’histoire. Année universitaire 1995/1996. Bibliothèque SNFS, Bibliothèque du patrimoine CAM : DILP-A-265 .
La sucrerie de Bourdon
Mise en place d’un réseau à bascule pour la collecte des betteraves p. 33-34
Peser des racines, la réception des betteraves se fait au fur et à mesure de la récolte d’octobre à décembre. Les racines sont livrées dans la cour de la fabrique, là on pèse les betteraves que déposent les fournisseurs, on tient à jour des registres de bascule afin de pouvoir payer la quantité de betteraves fournie par chaque agriculteur, pour cela il faut déterminer la « tare » (c’est-à-dire la quantité de déchets, terre, cailloux, feuilles) contenue dans les chariots de pesée.
Une organisation très élaborée et proche des planteurs : extension du réseau de collecte des betteraves : les agriculteurs sont près de 3000 à cultiver la betterave. (p. 45 à 48)
Instabilité de la culture betteravière en Limagne de 1902-1933, p. 51
Les conséquences négatives de la conférence de Bruxelles sont suivies d’une reprise et de la 1 ère . p.52 ; la Première Guerre mondiale maintient la culture betteravière p. 53 à 58 : mais de 1919 à 1933 apparaît un problème de main d’œuvre p. 59
Les relations avec les planteurs changent : perte de la suprématie de la sucrerie de Bourdon (p. 66). En 1923 les planteurs obtiennent des résultats après de longues négociations. p.70
Crise sucrière et stagnation 1934 à 1952 (Ch 5)
Législation p. 75 ;
Une culture betteravière stable dans les années 1930, qui chute avec la seconde Guerre mondiale p. 77 ; renouveau au début des années 1950 p. 78
Relations avec les planteurs moins conflictuelles p. 84
Seconde partie - produire et vendre : les Ets de Bourdon
Bourdon produit sur une grande échelle de 1853 à 1868 p. 91
Contrôle de l’approvisionnement de la matière 1ère
Après 1868, abandon du modèle économique passé, désengagement de Bourdon de la culture de la betterave 1868 à 1880 nouvel axe vers l’assistance aux agriculteurs p. 100 à 108
Chap 2 : de la sté Herbet à la sté de Bourdon 1853-1866
La fabrication du sucre de betterave, les opérations préparatoires, extraction du jus, épuration du jus, la cristallisation du sucre, le raffinage p.112 à 113
Construction d’une nouvelles usine et organisation à une grande échelle p. 115
Activité et les résultats des Ets industriels de 1853 à 1866
Développement de l’activité p. 119 résultats satisfaisants p. 125
Evolutions des installations et restructuration de 1866 à 1878 p. 129
Problèmes d’insalubrité et respect de l’environnement, p. 130 à 136 ; DESCRIPTION de l’usine et de ses activités en 1871 ; De 1878 à 1888 MODERNISATION de l’usine p. 131 à 136
De 1866 à 1889 grandeur et décadence de la sté de Bourdon : une 1ère période favorable à l’activité p. 137 ; recul de de l’industrie sucrière p. 138 ; puis redressement de la sté de 1884 à 1889 p. 140
Résultats de la sté de Bourdon entre 1866 et 1889
Honorable de 1866 à 75 ; puis difficiles de 1875 à 84 ; puis redressements spectaculaires de 1884 à 1889 p. 145 à 147
Prospectives et crises mondiales 1889 à 1919
Bourdon est une entreprise moderne et bien organisée avec un outils de production à la pointe du progrès p. 152
Une organisation rigoureuse : extraction du sucre des betteraves et distillation de l’alcool, direction et contrôle de la fabrication p. 153 à 154
Situation à la 1ère Guerre mondiale : l’état des installations, Bourdon travaille pour la défense nationale p. 155-156
Crise de la guerre 1902 à 1919 p . 158
Ch 5 : incertitude et décadence : 1920-1952
De 1920 à 1939 : conjoncture incertaine p. 166
1940 à 1952 décadence de l’activité de la sté p. 168
Ch 6 : commercialisation des produits
Activité ancienne et de grande ampleur p.176 : vente de produits de qualité le sucre et l’alcool, la vente des sous-produits de sucrerie 179
1868 : Une clientèle nombreuse et géographiquement concentrée p. 180
Chgt de clientèle au moment de la 1ère guerre mondiale p. 183
Ch 1 : personnel de la sté de Bourdon
Personnel permanent et saisonniers p. 189 – 193
Importance du personnel et évolution des effectifs à Bourdon p. 197
Les salaires chez Bourdon de 1863 à 1949 : salaires fixe, salaire à la tâche, comparaison salaires ouvriers et salaires Bourdon p. 199 -200
Recrutement et origines des employés p. 204
Règlement et conditions de travail à la sté de Bourdon p. 210-211
En 1926-1927 p. 212-213
Une politique sociale paternaliste, la sté de secours mutuels de Bourdon 214-216
Conclusion p. 220
Carte postale 249
Chronologie p. 253
p.8 : la betterave à sucre est une plante bien adaptée aux terres noires de la plaine de Limagne. En 1838 une 10e de sucreries sont recensées dans le 63, c’est avec la création de la sucrerie de Bourdon en 1853 que cette culture industrielle est relancée. En 1948 seulement 543 ha sont ensemencés au plus bas.
A l’issue de la crise du sucre de betterave contre la canne à sucre la sucrerie Bourdon reste la seule en Auvergne après 1844. Morny défend la cause du sucre indigène en même tant que ses intérêts. P. 14 (la canne contient environ 10 à 12% en sucre, la betterave contient elle 5 à 6% de sucre de son poids. Mais les fabriquent indigènes emploient des travailleurs et ont investis dans des machines et font travailler de nombreuses autres industries (fonderies, ateliers mécaniques pour les machines etc…) plus modernisation de l’agriculture avec l’introduction du système d’assolement nouveau pour la production de betteraves et donnent du travail aux paysans double activité p. 15.
Les autres avantages est l’indépendance nationale en cas de conflit et de blocus et instaurer une taxe sur le sucre de canne afin d’équilibrer les coûts et les prix. Morny va favoriser le progrès technique et une croissance rapide de Bourdon avec la construction d’une nouvelle usine et de sècheries Cosettes : lamelles de betteraves à sucre lexique
p.18 : Morny crée le 23 avril 1853 la Cie du chemin de fer Grand Cantal de France désenclaver complètement le Massif central et le relier au réseau français naissant à un réseau espagnol futur auquel la Cie veut collaborer : trois trajets :
Cl-Fd Montauban par Aurillac
Limoges-Agen par Périgueux
Lyon-Bordeau en partie couvert par la 1ère ligne
L’usine est reliée très vite par la gare de Sarlières au sud de cl-fd il passe avec monsieur Herbet directeur de la sté un contrat qui assure à la sucrerie des tarifs préférentiels pour différents transports de betteraves, de cossettes, de pulpes et d’engrais. Morny meurt en 10 mars 1865 honoré en tant que président du corps législatif.
Photographe au service de l'Inventaire général du patrimoine culturel, site de Lyon