Historien de l'architecture. Prestataire pour le service régional de l'Inventaire Auvergne, puis Auvergne-Rhône-Alpes, en 2014-2015 puis 2021-
- opération ponctuelle, Patrimoine XXe siècle
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Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Clermont-Auvergne-Métropole
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Commune
Orcines
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Lieu-dit
Sarcenat
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Adresse
434 route de l' Étoilerie
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Cadastre
2021
BB
73
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Dénominationsmaison
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AppellationsEtude CAM
Le permis de construire de la Maison T. d'Orcines a été accordé le 7 novembre 1973 (n° 62 591). Un additif a été accordé le 3 septembre 1974 pour un garage (n° 67 073). Dans le Registre communal des permis de construire, ces permis portent les n° 457 et 509.
La déclaration d’achèvement des travaux est datée du 31 décembre 1975.
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Période(s)
- Principale : 3e quart 20e siècle
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Dates
- 1973, daté par source
- 1975, daté par source
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Auteur(s)
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Auteur :
Delecambre Paulagence d'architecture attribution par sourceDelecambre Paul
Dans les années 1970, Paul et Raymond Delecambre étaient associés dans un « cabinet d’architecture » situé à Clermont-Ferrand, 3 place de Jaude. En 1970, ils livrent les plans de la résidence "Les soldanelles" au 54 - 60 boulevard Aristide-Briand.
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Auteur :
Delecambre Raymondagence d'architecture attribution par sourceDelecambre Raymond
Dans les années 1970, Paul et Raymond Delecambre étaient associés dans un « cabinet d’architecture » situé à Clermont-Ferrand, 3 place de Jaude. En 1970, ils livrent les plans de la résidence "Les soldanelles" au 54 - 60 boulevard Aristide-Briand.
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Auteur :
Vivre à la campagne, tout en étant au plus près de la ville, est un désir largement partagé. L’on peut même affirmer, sans risque de se tromper, qu’il s’agit de l’une des principales causes de l’extension périurbaine commune à de nombreuses agglomérations françaises depuis 60 ans.
Le lieu où s’élève la maison T.* répond à ce cahier des charges. Malgré un phénomène de « mitage » engagé dans les années 1960, les champs et les bois dominent toujours le paysage. À mi-chemin entre les hameaux de Sarcenat et de Gressigny, à deux kilomètres du bourg d’Orcines, la maison T.* n’est qu’à huit kilomètres du centre de Clermont-Ferrand. La ville reste donc à une distance « raisonnable », y compris visuellement. En effet, puisque la maison T.* se trouve sur les coteaux ouest de la faille de Limagne, elle dispose d’un panorama vers l’est, avec la ville en contrebas et le Forez au loin.
Le site présente un relief important. La maison T.* est implantée en dessous de la route reliant Le Gressigny et Sarcenat. Elle occupe une plate-forme créée par des terrassements et bordée du côté de la route par un haut talus. Du côté opposé, le terrain est en pente vers le sud-est. De plan courbe, la maison tourne le dos au talus. Elle est ainsi protégée des vents du nord. La façade arrière, globalement convexe, possède peu d’ouvertures. Au contraire, la façade avant, globalement concave, est percée de nombreuses et grandes baies ouvertes vers le panorama.
La forme courbe du plan de la maison génère une disposition assez originale des pièces, des murs et des cloisons. Le schéma de principe de cette disposition se fonde sur des lignes qui rayonnent à partir de points situés au sud-est de la maison. Il en résulte un cloisonnement et des divisions « en éventail ». Les espaces intérieurs possèdent ainsi des plans de formes irrégulières, souvent trapézoïdales. Par ailleurs, les élévations antérieure et postérieure sont compartimentées en fonction de certaines lignes rayonnantes. Il en résulte des décrochements anguleux successifs. La façade postérieure est spécialement animée par ce dispositif.
Hormis une petite chaufferie enterrée, la maison T.* ne possède qu’un rez-de-chaussée divisé en trois parties. Le sol de la partie centrale se trouve un mètre au-dessus du sol des deux parties latérales. La partie centrale sert d’articulation entre les deux autres. Elle abrite l’entrée principale, la cuisine, un espace pour les repas, des sanitaires et une « suite parentale » (chambre et salle d’eau). Un couloir et un petit escalier conduisent à la partie sud de la maison. Celle-ci comprend trois chambres, deux salles d’eau, une lingerie. À l’opposé, une séquence architecturale très ouverte enchaîne l’espace de repas, un séjour et, à l’extrémité nord-est de la maison, un « coin feu ». D’après les plans du permis de construire, ce « coin feu » dispose d’une banquette fixe placée en face du foyer d’une cheminée.
Extérieurement, la maison T.* présente une volumétrie très horizontale qui répond aux lignes dominantes du site. D’une longueur maximale d’environ 29 mètres, elle ne mesure qu’à peine 4 mètres de hauteur. De plus, elle est couverte par des toits-terrasses. La partie centrale légèrement surélevée domine toutefois les parties latérales. Cette division apporte un peu de variété à la volumétrie.
Les élévations sont fractionnées verticalement suivant les lignes rayonnantes décrites plus haut. Sur cette base, leur composition combine trois éléments : des baies, des murs et une corniche. Les baies sont de forme rectangulaire. La plupart ouvrent du sol au plafond. Globalement, elles sont étroites et rares en façade postérieure. Elles deviennent plus nombreuses et plus larges en façades sud et est. Face au panorama, devant l’espace de repas, le séjour et le coin feu, elles composent une paroi vitrée quasiment continue. La plupart des murs extérieurs de la maison T.* présentent un parement en briques dites "de Vaugirard". D'autres parties des élévations, ainsi que les corniches, sont revêtues de planches de bois.
Dissimulée derrière de hautes haies, la maison T.* se veut discrète. Elle paraît cependant avoir servi d’exemple. Une maison voisine, au n° 352 route de l’Étoilerie, possède des caractéristiques similaires. Construite peu de temps après, celle-ci pourrait bien être une autre œuvre des architectes Paul et Raymond Delecambre.
* Par souci de confidentialité, les maisons sont désignées par l’initiale du nom du (ou des) commanditaire(s).
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Murs
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Toitsbitume
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Étagesrez-de-chaussée
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Élévations extérieuresélévation à travées
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Couvertures
- terrasse
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Escaliers
- escalier dans-oeuvre
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Typologiesarchitecture domestique
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État de conservationbon état
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Statut de la propriétépropriété d'une personne privée
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Intérêt de l'œuvreà signaler
Etude CAM - architecture XXe : Etude de maisons mono-familiales des années 1945-1975 situées sur les 21 communes de Clermont Auvergne métropole, 2021-2023.
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- © Archives communales d'Orcines
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Documents d'archives
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Archives municipales d'Orcines, numéro d’ordre dans le Registre communal des permis de construire : 457 et 509. Permis de construire du 434 route de l'Etoilerie, n° 62 591 accordé le 7 novembre 1973 et additif n° 67 073 accordé le 3 septembre 1974 pour un garage.
Historien de l'architecture. Prestataire pour le service régional de l'Inventaire Auvergne, puis Auvergne-Rhône-Alpes, en 2014-2015 puis 2021-
Historien de l'architecture. Prestataire pour le service régional de l'Inventaire Auvergne, puis Auvergne-Rhône-Alpes, en 2014-2015 puis 2021-