Dossier d’œuvre architecture IA69000990 | Réalisé par
  • enquête thématique régionale, Patrimoine industriel
Tissages de Soieries Réunis dits T.S.R. puis Tissarex actuellement établissement administratif France Télécom
Œuvre monographiée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
  • © Ville de Lyon

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lyon patrimoine industriel - Lyon
  • Commune Lyon 6e
  • Adresse 48 rue Dugesclin
  • Cadastre 1999 AL 60
  • Dénominations
    tissage
  • Appellations
    Tissages de Soieries Réunis dits T.S.R., usine à étages
  • Destinations
    établissement administratif
  • Parties constituantes non étudiées
    atelier de fabrication, cheminée d'usine

Emile Glaizal, descendant d'une ancienne famille de tisseurs et de mouliniers ardéchois, prend en main une première usine à Satillieu en Ardèche dès 1919, sous le nom des Etablissements Emile Glaizal. Cette société qui regroupe trois sites fusionne avec une société commerciale dont le siège est à Lyon, c'est la création de la société des Tissages de Soieries Réunis, connue sous le nom de T.S.R., en 1924 à Lyon, rue Vendôme et vient s'installer en 1934 rue Dugesclin dans le site actuel. T.S.R. est l'entreprise lyonnaise type caractérisée par sa grande diversité. Il s'agit d'un ensemble de 10 usines essaimées entre Rhône et Loire, Drôme, Ardèche et Isère. Une gamme de soieries, de fils, de l'indémaillable, du jersey, de la confection, du tissu industriel, la rend unique en son genre dans le secteur textile et lui permet un développement toujours à la pointe du progrès. Le fils "Helanca", dont T.S.R. est l'un des promoteur transforme le moulinage en mettant en place des machines à fausse torsion. C'est la fabrication de nouveaux fils texturés, tels que le Bon-Lon et le Taslan. Ces fils offrent des possibilités inédites par leur pouvoir couvrant et leur "gonflant" caractéristique. Les chaînes passent sur des encolleuses extrêmement modernes, puis sont dirigées sur des métiers, tous automatiques, dont la diversité permet le tissage d'articles variés, depuis le voile nylon le plus fin, jusqu'aux articles lainages diffusés sous la marque "Stick". En 1969, l'usine va connaître des modifications : une surélévation de deux étages et la création de quais de déchargement situés sur la partie sud-est du bâtiment à l'angle de la rue Montgolfier. A partir de 1977, l'usine est vendue à un établissement administratif, France Télécom qui transformera tous les ateliers en bureaux. En 2003, un permis de démolir est délivré pour la construction d'un programme de logements.

  • Période(s)
    • Principale : 2e quart 20e siècle
  • Dates
    • 1924, daté par source
    • 1934
    • 1969

Le bâtiment de forme rectangulaire est en béton armé, de quatre étages carrés, dont les deux derniers niveaux surélevés en 1969, avec un toit terrasse relève de la typologie des usines à étages. La façade principale est rythmée par une série de 10 travées de trois fenêtres oblongues en alignement sur la rue Dugesclin. L'arrière du bâtiment est agrémenté d'un jardin arboré. Une cheminée de toute la hauteur de façade arrière (ouest) s'appuie sur cette dernière.

  • Murs
    • béton
  • Étages
    sous-sol, rez-de-chaussée surélevé, 4 étages carrés
  • Couvertures
    • terrasse
  • Escaliers
    • escalier intérieur
  • Autres organes de circulation
    ascenseur, monte-charge
  • Typologies
    usine à étages
  • État de conservation
    bon état
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler

Bâtiment de belle architecture bien marquée année 1930.

Bibliographie

  • MENAIS, Georges-Paul. Géographie industrielle de Lyon. France, Edition Bibliothèque des Guides Bleus - Librairie Hachette, vol 2, 1960.

    p. 134 à 140
  • Archives privées France Telecom. Origine de propriété. 1995

Date(s) d'enquête : 2003; Date(s) de rédaction : 2003
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
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