Dossier d’aire d’étude IA69001377 | Réalisé par
  • enquête thématique régionale, Patrimoine industriel
Présentation et synthèse du patrimoine industriel de la ville de Lyon
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  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
  • © Ville de Lyon

Dossier non géolocalisé

  • Aires d'études
    Lyon patrimoine industriel
  • Adresse
    • Commune : Lyon

L'étude du patrimoine industriel de la ville de Lyon concerne tous les arrondissements de la Ville de Lyon intégrant les secteurs d'études en cours, ainsi qu'une partie des sites sur d'autres communes connexes (Villeurbanne, Vénissieux, etc...). La ville de Lyon se caractérise par une structure industrielle multiple et complexe. La métallurgie et la mécanique s´affirment comme secteurs dominants, ils se situent à l´est de Lyon et à Villeurbanne. La chimie annonce, dès 1932, le nouvel espace industriel, celui de Gerland au sud de Lyon. Les entreprises sont souvent de grande taille et installées en périphérie, loin des zones urbanisées. Le secteur textile est situé dans tous les quartiers de la ville. Celui du meuble et de l´ébénisterie est concentré dans le quartier de la Guillotière. En fait, dès le 19e siècle, une dynamique industrielle apparaît à Lyon, entraînant non seulement le tissage, la teinture, l´impression et l´apprêt, mais aussi la métallurgie et la mécanique pour la construction des métiers à tisser et d´appareils de manipulation des fils et des étoffes, le commerce des drogues et la chimie, pour la préparation des colorants et des produits d´apprêt. En 2024, l´état des lieux du repérage est de 997 dossiers architecture ouverts dont 19 dossiers mobilier/machine, ouverts sur une base de données et consultables sur internet : http://patrimoine.rhonealpes.fr

(voir : synthèses par arrondissement en annexes)

Synthèse historique

L'étude du patrimoine industriel de la ville de Lyon concerne tous les arrondissements de la Ville de Lyon intégrant les secteurs d'études en cours, ainsi qu'une partie des sites sur d'autres communes connexes (Villeurbanne, Vénissieux, etc...). La ville de Lyon se caractérise par une structure industrielle multiple et complexe. La métallurgie et la mécanique s´affirment comme secteurs dominants, ils se situent à l´est de Lyon et à Villeurbanne. La chimie annonce, dès 1932, le nouvel espace industriel, celui de Gerland au sud de Lyon. Les entreprises sont souvent de grande taille et installées en périphérie, loin des zones urbanisées. Le secteur textile est situé dans tous les quartiers de la ville. Celui du meuble et de l´ébénisterie est concentré dans le quartier de la Guillotière. En fait, dès le 19e siècle, une dynamique industrielle apparaît à Lyon, entraînant non seulement le tissage, la teinture, l´impression et l´apprêt, mais aussi la métallurgie et la mécanique pour la construction des métiers à tisser et d´appareils de manipulation des fils et des étoffes, le commerce des drogues et la chimie, pour la préparation des colorants et des produits d´apprêt.

Connaissance des sites

Comme le montre la carte des sites repérés, il en ressort très nettement quatre poches de friches industrielles dans 4 arrondissements de la ville de Lyon : 3e, 7e, 8e et 9e avec une prédominance des secteurs de l’industrie mécanique, chimique, textile, électrique. Dès le premier quart du XIXe siècle, les quartiers des Brotteaux et de la Rize (actuellement les 3e, 6e et 7e arrondissements) constituèrent une des premières zones industrielles de Lyon, où se rassemblent tous les ateliers nauséabonds de récupération de déchets, de préparation de lessives et de colorants qui ne pouvaient prendre place près des bords du Rhône, déjà très habités. Dès 1838, la vitriolerie Roustan est installée aux côtés des fours à chaux. Des fabriques de produits chimiques, stéarineries, soudières, ateliers de plantes tinctoriales, de déchets animaux existent dès 1853 rue Garibaldi, rue des Charpennes, rue Paul Bert, rue du Gazomètre, rue du Béguin, rue Béchevelin etc.

Enchevêtrement des activités

Au voisinage d´une usine à gaz, d´ateliers de teinture, de moulins à vapeur, de fours à chaux et à plâtre, toutes ces usines chimiques constituaient déjà une véritable zone industrielle. Malgré l´enchevêtrement des activités qui semble être l´un des caractères fondamentaux du paysage industriel lyonnais et que met en évidence la carte industrielle du Rhône, quelques dominantes apparaissent : le textile dans la plaine des Charpennes et de la Ferrandière, la métallurgie à Maisons-Neuves, la chimie et la métallurgie à Monplaisir 8e arrondissement, Grange-Rouge et Gerland, la chimie à Saint-Fons, la métallurgie à Vénissieux. La topographie et même l´hydrogéologie exercent leur influence, non sur la répartition générale des usines, mais sur la nature de leurs activités. Entre 1860 et 1914, teinturiers en soie, imprimeurs et chimistes, les uns cherchant l´eau, les autres l´isolement, ont opéré la colonisation industrielle des plaines humides situées le long de la Rize, à Villeurbanne, dans le quartier de la Mouche, à Gerland et à Saint-Fons. Ces mutations industrielles nous paraissent importantes dans l´explication des paysages, où deux phénomènes habituels en géographie urbaine et industrielle coexistent,d´une part la juxtaposition générale des activités, d´autre part l´importance croissance des ateliers et des usines depuis le centre vers la périphérie. Un travail d´inventaire des sites industriels de la ville de Lyon et de certains sites de la région Rhône-Alpes est mené depuis 1999 par l´Inventaire du patrimoine culturel de la Région Auvergne-Rhône-Alpes. Pour la ville, l'étude du patrimoine industriel concerne tous les arrondissements, ainsi que tous les sites existant, en activité ou pas.

Morphologie – Emprises - Relations - Contexte

L’échelle et la morphologie des sites sont liés à différents contextes, d’usages, de taille d’entreprises, de produits fabriqués, de type de matériel et machines nécessaires au fonctionnement de l’usine mais également au contexte environnant et il apparaît assez nettement que la relation entre la ville et l’industrie lyonnaise est complexe. Parfois l’usine tisse un lien fort avec la ville, parfois elle se trouve excentrée et exprime son identité propre. L’échelle des sites peut se catégoriser en : grands complexes, moyens ensembles, petits complexes et petits bâtiments individuels. Cela montre aussi que les formes héritées de l’industrie survivent différemment selon les niveaux du tissu urbain et relève enfin que l’industrie ne produit pas une anti-ville mais qu’elle est capable de s’adapter à l’existant.

Les environnements directs des usines lyonnaises sont variés. Cela va du centre-ville exemple de la Croix-Rousse à la zone tertiaire. Il en ressort également des confrontations importantes avec des éléments naturels (cimenteries avec carrière), d’autre fois le site s’intègre parfaitement dans le contexte de l’îlot environnant. De par la morphologie uniquement, on ne distinguerait pas le morceau de ville de l’usine. Enfin, un lien au logement fort est à remarquer Boulevard des Etats -Unis ainsi qu’à Gerland avec les cité-jardin. Les fleuves ont joué et jouent un rôle important dans l’industrie lyonnaise ainsi que la voie ferrée.

Valeur matérielle, culturelle sociale des sites industriels

Anciens entrepôts, usines et halles industrielles, les friches n´ont acquis la bienveillance des équipes gérant le patrimoine, sa connaissance, sa conservation, sa réutilisation qu´à partir des années 1990. Mais rien n’est acquis. Le travail d´inventaire de ces anciens sites industriels mené depuis 1999, permet de répondre aux questions fondamentales que se posent ceux qui gèrent ces territoires en mutation. Où agir ? Que conserver ? Que transformer ? Comment réhabiliter un lieu autrefois dédié au travail en espace de vie urbaine ? C´est par la connaissance, les recherches, les études prospectives, la sauvegarde, les concertations et actions de protection du territoire industriel, de son paysage et de son patrimoine construit que l´on pourra répondre et mieux appréhender son devenir. Ce repérage des sites existant dont la connaissance constitue un atout, notamment en ce qui concerne ses effets sur la création urbaine, vient accompagner les politiques urbaines. Il permet un travail de veille et d´aide à la décision pour la mise en place du PLU (plan Local d´Urbanisme) réalisé en collaboration avec les missions Vaise et Gerland sur la mutation du parcellaire industriel. Le legs de l'industrie est au cœur de nos problèmes de société. Quelle en est sa lisibilité dans l´espace lyonnais ? L'inventaire est un outil qui permet de répondre en partie à cette question. Comme le soulignent ces nombreux exemples de réutilisation de sites industriels, ces derniers sont les traces d´une activité éteinte, et constituent un lien certain vers le XXIe siècle puisqu´ils servent de vecteur à de nouvelles activités et incarnent ainsi des lieux de renaissance économique. La ville de Lyon est en forte mutation urbaine avec les projets du Confluence, de Gerland (technopole), du quartier Part-Dieu, consécration patrimoniale de l´hyper centre de la ville avec le label UNESCO reçu en 1998. Lyon se reconstruit sur elle-même, progresse. Cet héritage industriel se recompose également à travers les fleuves (Rhône et Saône), avec la mise en valeur des bâtiments du port Rambaud, des berges du Rhône puis aujourd´hui des berges de la Saône. Cette dynamique industrielle du bassin lyonnais, historiquement liée au territoire industriel stéphanois, permet la lecture d´une dynamique multiple de tout un territoire.

La ville de Lyon est en forte mutation urbaine : Confluent (1995-2017), Gerland technopole, projet Part-Dieu ( 2017) consécration patrimoniale de l´hypercentre de la ville avec le label UNESCO reçu en 1998. Lyon se reconstruit sur elle-même, progresse. Cet héritage industriel se recompose également à travers les fleuves (Rhône et Saône), avec la mise en valeur des bâtiments du port Rambaud, des berges du Rhône puis aujourd´hui des berges de la Saône. Cette dynamique industrielle du bassin lyonnais, historiquement liée au territoire industriel stéphanois, permet la lecture d´une dynamique multiple de tout un territoire.

L´état des lieux en 2024 est de 978 dossiers architecture ouverts dont 19 dossiers mobilier/machine, ouverts sur une base de données et consultables sur internet : http://patrimoine.rhonealpes.fr

(voir : synthèses par arrondissement en annexes)

Rappel conventions ville de Lyon/Etat/Région

Par convention signée le 8 décembre 1998, l'Etat (Direction régionale des affaires culturelles) et la Ville de Lyon ont décidé de lancer l'inventaire topographique du patrimoine architectural de la ville. L'inventaire topographique et architectural porte sur l'ensemble de la commune de Lyon. Il comprend un recensement exhaustif des édifices, édicules et ensembles bâtis et non bâtis. Chaque fiche d'identité est accompagnée d'une photographie minimum et du plan de localisation du monument, géo référencé sur le cadastre numérisé de la ville. Dans un premier temps, l'étude ne comprend pas l'inventaire du mobilier public. Seuls sont inventoriés les décors portés. L´inventaire se décline en plusieurs volets : l´inventaire topographique par secteurs d´étude ; le repérage du patrimoine industriel sur l'ensemble des 9 arrondissements et certaines communes limitrophes qui comprend également l'étude des machines et le patrimoine immatériel ; les opérations d´urgence dont l´étude du patrimoine hospitalier. La commune a été partagée en secteurs d'étude. Il a été arrêté de travailler en parallèle sur deux secteurs : un secteur soumis à de fortes mutations urbanistiques, et un secteur « historique ». Les secteurs sont choisis chaque année par le comité de pilotage sur propositions du comité scientifique et technique de l´Inventaire.

Les secteurs en mutations urbanistiques. Le quartier du Confluent (presqu'île Perrache) a été choisi en 2000 ; l´enquête terrain, commencée en septembre 2000, s'est achevée en 2002 ; l´archivage devrait être terminé à la fin 2002. Le quartier de la Guillotière a été choisi en septembre 2001 ; il correspond à une bande de part et d´autre de la Grande Rue de la Guillotière, ancienne voie circulation vers le Dauphiné et l´Italie ; l´étude de ce quartier ancien en pleine mutation pourrait se poursuivre par celle du quartier voisin au nord-nord-est, quartier 19e, à voirie orthogonale, ce qui permettrait d´étudier comment s´est fait le passage entre les systèmes urbains. Les secteurs historiques : les choix se sont faits d´abord par élimination ; le choix de ne pas travailler sur le secteur sauvegardé (Vieux Lyon) déjà renseigné par le SAVL (service archéologique de la ville), ni sur les pentes de la Croix-Rousse, objet d´une ZPPAUP. L´intérêt s´est porté sur le Centre Presqu´île, lieu des grandes mutations urbanistiques du XIXe siècle, principalement par des percements nord-sud. Deux idées sous-tendent l´étude de ce secteur : étudier la jonction entre les percements XIXe et le tissu ancien subsistant, en particulier dans les transversales et en cœur d´îlot ; étudier le cheminement ancien à travers la ville, depuis le pont du Change sur la Saône, par la rue Mercière, jusqu´au pont de la Guillotière sur le Rhône (et la Grande Rue de la Guillotière ci-dessus). Ce secteur très vaste a été découpé artificiellement en 4 parties : nord-ouest (rue de Constantine / quai de Saône / rue Grenette / rue Edouard-Herriot) (commencé en septembre 2000), sud-ouest (jusqu´à la place Bellecour ; décidé septembre 2001), nord-est et sud-est à étudier par la suite. Une troisième convention entre la Région et la Ville de Lyon vient d'être signée jusqu'en 2015.

Documents d'archives

  • AC Lyon 2S543_68, plan d'assemblage de 1938, indiquant les usines à gaz, les gazomètres,

    AC Lyon : AC Lyon 2S543_68
  • Carrel Suzanne, Histoire du quartier de la Villette de 1850 à 1950, Editions Bellier, 1998, AC Lyon 1C/9265

    AC Lyon : 1C/9265
  • AC Lyon : 1S/282 : Carte industrielle de 1911- 1912 (AP : monsieur Mermet )

    AC Lyon : 1S/282

Bibliographie

  • LEQUIN, Yves. Les ouvriers de la région lyonnaise (1848-1914), les intérêts de classe et république, P.U.L., Tome 2, 1977

  • LEQUIN, Yves. Rhône-Alpes, 500 années Lumière, mémoire industrielle, Plon, 1991

  • LEQUIN, Yves. Les ouvriers de la région lyonnaise (1848-1914), la formation de la classe ouvrière régionale, P.U.L., Tome 1, 1977

  • LAFERRERE, Michel. Lyon ville industrielle, essai d'une géographie urbaine des techniques et des entreprises ,Paris, Presses Universitaires de France, 1959

  • MENAIS, Georges-Paul. Géographie industrielle de Lyon. France, Edition Bibliothèque des Guides Bleus - Librairie Hachette, 1958, 315 p.

  • ANGLERAUD Bernadette, PELLISSIER Catherine. Les dynasties lyonnaises des Morin-Pons aux Mérieux du XIXe siècle à nos jours. Paris : Éditions Perrin, 2003. 830 p. : ill. ; 24.5 cm

  • BEGHAIN P., BENOIT B., CORNELOUP G., THEVENON B., Dictionnaire historique de Lyon, Ed. Stéphane Bachès, 2009

  • Dictionnaire historique des patrons français, ss la dir de Jean-Claude Daumas, Flammarion, 2010, 1613p.

    Région Auvergne-Rhône-Alpes : usuel-DIC DAU
  • AD69 -sous série 5M ; AC Lyon : 0004Wp 0476 ; Carte industrielle du Rhône 1932 (AC Lyon 2S456); Bayard Françoise, Cayez Pierre, Histoire de Lyon, des origines à nos jours, tome II, du XVIe siècle à nos jours. Horvath, 1990. ; Anne-Sophie Clémenceau, La ville ordinaire, généalogie d’une rive, Lyon 1781-1914, parenthèse-CAUE Rhône-Métropole, 2015, p. 63-64. ; Halitim-Dubois, N., Histoire industrielle du quartier de la Guillotière, in Zoom Rive-gauche, Mission site historique de la ville de Lyon, p. 63-65, 2004.

  • Halitim-Dubois, N., Histoire industrielle du quartier de la Guillotière, in Zoom Rive-gauche, Mission site historique de la ville de Lyon, p. 63-65, 2004.

    Région Auvergne-Rhône-Alpes, SRI, site de Lyon
    p. 63-65
  • JAMBON Yannick, aux marges des villes modernes, les faubourgs dans le Royaume de France du XVIe au début du XXe siècle., PUL, 2017.

    Région Auvergne-Rhône-Alpes, SRI, site de Lyon : gen inv jam
  • SAVAY-GUERRAZ H. et TRITENNE D., L’approvisionnement en pierres de Lyon, de l’époque romaine au XIXe siècle. Esquisse d’une histoire, LORENZ J., BLARY F. et GELY J.-P. (dir), Construire la ville, Actes du 137e Congrès national des Sociétés historiques et scientifiques, Tours, 23-28 avril 2012, Éditions du CTHS, Sciences 14, Paris, 2014, p. 262-275

    AP
    p. 262-275
  • GARDES, Gilbert. Lyon, l'art et la ville. Urbanisme - Architecture. Paris : Éditions du CNRS, 1988, 2 vol. 188-253 p. : ill., plans, cartes ; 27 cm

  • Savay-Guerraz H. et Tritenne D., L’approvisionnement en pierres de Lyon, de l’époque romaine au XIXe siècle. Esquisse d’une histoire, lorenz j., blary f. et gely j.-p. (dir), Construire la ville, Actes du 137e Congrès national des Sociétés historiques et scientifiques, Tours, 23-28 avril 2012, Éditions du CTHS, Sciences 14, Paris, 2014, p. 262-275

    AP

Documents figurés

  • AM Lyon, 2S 456. Les cartes industrielles de France : le Rhône. 1932. Société de documentation industrielle, relevé effectué par Mr. Saint-Denis géomètre à Lyon, 1 : 10000

Annexes

  • 1er arrondissement : synthèse
  • 2e arrondissement : synthèse
  • 3e arrondissement de Lyon : synthèse patrimoine industriel
  • 4e arrondissement : patrimoine industriel synthèse: étude urbaine
  • 5e arrondissement : synthèse
  • 6e arrondissement : synthèse
  • 7e arrondissement - Guillotière : synthèse urbaine Rive Gauche à la Guillotière
  • 7e arrondissement - Gerland : synthèse
  • 8e arrondissement : synthèse
  • 9e arrondissement : synthèse
Date(s) d'enquête : 2001; Date(s) de rédaction : 2001
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Ville de Lyon