L’immeuble-atelier est construit sur un terrain faisant partie du clos Pailleron. Celui-ci tire son nom de son propriétaire, Guillaume Pailleron, demeurant au n° 62 de la Grande-rue de la Croix-Rousse. Ce clos se situe au nord du clos du clos du Chariot d’Or et consiste, au début du XIXe siècle, en un simple tènement propre à bâtir. Monsieur Guillaume Pailleron, boulanger, vend de manière progressive ses terrains, à partir de 1837, pour la construction d’immeubles-ateliers. D’après les matrices cadastrales, Monsieur René Dubourg, propriétaire rentier rue du Pavillon, fait construire l’immeuble en même temps que le n° 39 rue du Mail édifié par Monsieur Louis Pelossier. L’immeuble figure dans le recensement de la population de la commune de la Croix-Rousse de 1838. La surélévation d’un étage, façade ouest, a sûrement été entreprise au même moment que la surélévation du n° 39 rue du Mail dont la demande de Louis Pelossier date de 1839. Les recensements de la population au XIXe siècle confirment la présence d’ouvriers en soie et de fabricants. L’immeuble est aujourd’hui entièrement occupé par des logements. Cette construction s’inscrit dans une période de lotissement qui s’effectue le long de la rue du Mail entre 1838 et 1840 afin d’installer les métiers liés au travail de la soie.
- enquête thématique régionale, Patrimoine industriel
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- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Lyon patrimoine industriel - Lyon
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Commune
Lyon 4e
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Lieu-dit
Croix-Rousse
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Adresse
41 rue (du) Mail
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Cadastre
2012
AS
80
Section et numéro du cadastre ancien : Section C de Saint-Clair n° 186
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Dénominationsimmeuble à logements, atelier
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Destinationsimmeuble à logements
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Parties constituantes non étudiéesjardin d'agrément
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Période(s)
- Principale : 2e quart 19e siècle
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Dates
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Auteur(s)
- Auteur : auteur commanditaire
L’immeuble présente deux étages sur rue et trois étages sur cour, ainsi que quatre travées. Le rez-de-chaussée est de plain-pied et est composé de travées rectangulaires sans traitement particulier. Des volets roulants sont installés sur les trois dernières travées.
Le rythme des percements des étages est régulier et homogène. Les trumeaux sont étroits et sans décor. Les baies sont rectangulaires et ont des garde-corps ouvragés en ferronneries. Des lambrequins en métal sont présents sur les baies du premier étage. Les fenêtres sont hétérogènes entre le premier et le deuxième étage. Celles du deuxième étage possèdent des persiennes en métal. Un bandeau horizontal sert d’appui aux fenêtres du premier étage. Les baies du deuxième étage ont un appui saillant. Les solives de rives sont apparentes et une surélévation nord est présente en retrait du toit.
La porte d’entrée se situe à gauche de l’axe médian de la façade. Il s’agit d’une porte piétonne en bois avec une imposte rectangulaire en bois, verre et ferronnerie. Elle est à un battant avec tables saillantes. L’allée et l’escalier sont communs avec le n° 39 rue du Mail. L’allée présente un plafond plat, un sol en pierre et des murs enduits. Les soubassements de l’allée sont en pierre et sont recouverts par un enduit. L’escalier est dans-œuvre et est perpendiculaire à la rue. Il est à deux volées droites et est surélevé d’une marche. L’escalier est en pierre à gryphées de Saint-Fortunat et les marches sont ponctuellement recouvertes par du ciment. La main courante est filante et en ferronnerie simple. Le mur noyau est plein. L’éclairage de la cage d’escalier s’effectue par des baies rectangulaires donnant sur cour au niveau des repos. Chaque palier dessert quatre appartements, dont deux latéraux avec portes hétérogènes et deux de face avec portes ouvragées en bois, verre et ferronnerie. Le troisième repos intermédiaire présente deux anciens lieux d’aisance. Les paliers et repos sont recouverts par de grandes dalles en pierre calcaire sauf le troisième repos intermédiaire qui est recouvert par des tomettes. Le dernier étage de l’escalier est en bois et dessert les combles.
Un jardin aménagé privé est rattaché à l’appartement du rez-de-chaussée de l’immeuble où a été aménagée une véranda.
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Murs
- calcaire moellon enduit
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Toitstuile mécanique
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Étages2 étages carrés
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Couvrements
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Élévations extérieuresélévation ordonnancée
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Couvertures
- toit à longs pans
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Escaliers
- escalier dans-oeuvre : escalier droit
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État de conservationbon état
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Statut de la propriétépropriété privée
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Protectionsédifice non protégé
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
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Documents d'archives
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3 P 138/170 : Matrice des propriétés foncières, 1828-1914. (Folio 905)
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3 WP 193 : Permission de voirie, dossiers par rue : rue du Mail, 1790-1851.
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3 P 138/168 : Etats de sections des propriétés non bâties et bâties : Section C dite de Saint-Clair, 20 octobre 1828.
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3 WP 027 1 à 3 WP 061 : Registres de recensements de la population de la commune de la Croix-Rousse, 1825-1900.
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3 WP 066 à 3 WP 090 : Contributions - Administrations financières - Impôts directs, 1788-1844.
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3 P 138/169 : Matrice des propriétés foncières, 1828-1914.
Monsieur René Dubourg était propriétaire rentier et demeurait à la Croix-Rousse au n° 8 rue du Pavillon.