• enquête thématique régionale, Patrimoine industriel
Immeuble
Œuvre monographiée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lyon patrimoine industriel - Lyon
  • Commune Lyon 4e
  • Lieu-dit Croix-Rousse
  • Adresse 26 grande rue de la Croix-Rousse
  • Cadastre 2012 AS 107 Section et numéro du cadastre ancien : Section C de Saint-Clair n° 152 bis

L’immeuble à logements fait partie d’une seconde phase de construction de la Grande rue de la Croix-Rousse, sur la partie sud, qui se déroule durant le troisième quart du XVIIe siècle. La parcelle faisait partie d’un vaste domaine qui appartenait dès 1485 à Claude Paquelet. Ce domaine s’étendait entre la rue d’Ivry, la Grande rue de la Croix-Rousse, la rue Janin et la rue des Gloriettes. Autour de 1550, il est morcelé une première fois par Marie Peyrat, belle-fille de Claude Paquelet. Celle-ci décide de vendre les terrains nord longeant la Grande rue de la Croix-Rousse. Il s’agit de la première phase de lotissement de la Grande rue de la Croix-Rousse qui se déroule au cours du troisième quart du XVIe siècle. Concernant la partie sud de la Grande rue de la Croix-Rousse, il faut attendre le troisième quart du XVIIe siècle pour qu’Yzabeau Marlhet, descendante de la famille Paquelet, décide de vendre les terrains sur la partie sud de la Grande rue. Il s’agit de la deuxième phase de lotissement de la Grande rue de la Croix-Rousse qui s’effectue à partir de 1663. L’Historique des propriétés et maisons de la Croix-Rousse de 1350 à 1790, de Joseph Pointet mentionne une reconnaissance de propriété de 1674 indiquant une maison avec une cour close de murs. La maison sur cour a été construite postérieurement, certainement au cours du XVIIIe siècle, car celle-ci figure déjà sur le plan cadastral de 1828. Les permissions de voirie indiquent que le 12 août 1847, Messieurs Clément Moulin et Jacques Mellet demandent l’exhaussement en retrait sur l’alignement arrêté au plan de la ville, afin de convertir en terrasse la partie du premier étage de la maison et de la surélever d’un étage. L'immeuble accueille aujourd'hui un magasin de téléphone et les étages sont occupés par des logements.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 17e siècle
  • Dates

L’immeuble présente deux étages et trois travées. Le rez-de-chaussée est de plain-pied et est composé de travées rectangulaires dont le rythme a été modifié par la devanture de magasin. Un large bandeau horizontal délimite le rez-de-chaussée de la terrasse aménagée au premier étage.

Les percements des étages sont réguliers et le traitement des baies est homogène. La façade est en retrait par rapport au rez-de-chaussée. Les trumeaux sont étroits et sans décor. Les baies sont rectangulaires avec un encadrement saillant. Un bandeau horizontal sert d’appui aux baies du deuxième étage. Les fenêtres sont hétérogènes. Les solives de rives sont apparentes.

La porte d’entrée se situe à gauche de l’axe médian de la façade. Il s’agit d’une porte piétonne à un battant, en aluminium et en verre. L’allée est étroite et présente un plafond à solives apparentes, un sol en ciment et des murs crépis. L’escalier est hors-œuvre et perpendiculaire à la rue. Il dessert les deux corps de bâtiment de la parcelle. L’escalier est tournant à droite, à une volée droite avec un long palier galerie en retour. La main courante est en ferronnerie puis en bois pour le dernier niveau. Un mur noyau est présent au niveau de la première volée. Chaque palier dessert un appartement pour chaque corps de bâtiment. L’éclairage de la cage d’escalier s’effectue au niveau des paliers donnant sur la cour. L’escalier est en pierre à gryphées de Saint-Fortunat, sauf le dernier niveau où les marches sont en bois avec emmarchement recouvert par des tomettes.

L’allée dessert une cour dans laquelle est aménagée une petite véranda rattachée au rez-de-chaussée de l’immeuble. La cour donne également accès au rez-de-chaussée du second corps de bâtiment qui s’élève sur deux étages et qui comporte trois travées, dont la première correspond à la porte palière de chaque niveau. Les baies ont des appuis saillants et sont de haute dégressive. Les fenêtres sont homogènes et les baies du rez-de-chaussée ont des volets en bois. Les solives de rives sont apparentes.

  • Murs
    • calcaire moellon enduit
  • Toits
    tuile mécanique
  • Étages
    2 étages carrés
  • Couvrements
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Couvertures
    • toit à longs pans
  • Escaliers
    • escalier hors-oeuvre : escalier tournant
  • État de conservation
    bon état
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Protections
    édifice non protégé

Documents d'archives

  • 3 WP 4 : Délibérations du conseil municipal de la Croix-Rousse, 1810-1813.

    AC Lyon
  • 3 WP 027 1 à 3 WP 061 : Registres de recensements de la population de la commune de la Croix-Rousse, 1825-1900.

    AC Lyon
  • 3 P 138/168 : Etats de sections des propriétés non bâties et bâties : Section C dite de Saint-Clair, 20 octobre 1828.

    AD Rhône
  • 1 C 316 1 et 2 : POINTET Joseph, Historique des propriétés et maisons de la Croix-Rousse de 1350 à 1790, 1926.

    AC Lyon
  • 3 WP 190 : Permission de voirie, dossiers par rue : Grande rue de la Croix-Rousse, 1816-1852.

    AC Lyon
Date(s) d'enquête : 2014; Date(s) de rédaction : 2014
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Ville de Lyon