Bâtie entre 1965 et 1971, la centrale thermique de Loire-sur-Rhône dite centrale de Loire était alimentée au fuel et au charbon. Depuis dix ans, EDF investit environ 40 millions d'euros chaque année dans la modernisation de ses centrales thermiques à flamme. Le centre d'ingénierie chargé de cette mission est basé à Lyon. Sa situation géographique très favorable dans une zone qui était à une époque à fort développement industriel, permettait compte tenu de la proximité d'une part des Houillères du Bassin de la Loire, et d'autre part de la raffinerie de Feyzin d'assurer des approvisionnements en combustible dans de bonnes conditions économiques. L'eau froide du Rhône permet la condensation de la vapeur de la turbine est puisée par l'intermédiaire d'un canal d'amenée creusé creusé dans un ancien bras mort du fleuve. Le retour au Rhône de de cette eau de réfrigération se fait en aval par le bassin de rejet. L'énergie électrique produite est évacuée par des lignes aériennes vers les postes d'interconnexion de Givors et de Mions eux-mêmes reliés au réseau général de transport. Lorsque les tranches 1 et 2 fonctionnent au charbon, les cendres volantes entraînées par les gaz sont retenues par un dépoussiéreur électromagnétique à très haut rendement, 99%, et recueillies dans une trémie. Les mâchefers créés dans le foyer sont recueillis dans un cendrier et évacués hydrauliquement vers une fosse de stockage. Cette dernière centrale thermique de la Région a été fermée en 2004. Elle fonctionnait au charbon.
Edf avait dans ses études prospectives de transformations des centrales thermiques en incinérateurs d'ordures ménagères. projet non réalisé.
En 2006 les cheminées ont été démantelées. Jeudi 25 octobre 2013 ce sont les anciennes chaudières à fuel qui ont été détruites. L'installation devrait être totalement démantelée en 2015 et remplacée par une centrale au gaz.