Dossier d’œuvre architecture IA69004607 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Inventaire de la Ville de Lyon
Maison forte dite château de la Buire, couvent de petites soeurs de l'Assomption, école de rééducation professionnelle de blessés militaires de la Ville de Lyon dite école Joffre, maison des étudiantes Lirondelle
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
  • © Ville de Lyon

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lyon Urgences
  • Commune Lyon 3e
  • Adresse 6 rue Rachais
  • Cadastre 1824 I 233 Cadastre de la Guillotière (section I dite du nord de la ville). ; 2013 AY01 24
  • Dénominations
    maison forte, couvent, école professionnelle, foyer
  • Genre
    de petites soeurs de l'Assomption
  • Appellations
    château de la Buire, Lirondelle
  • Destinations
    couvent, école professionnelle, foyer
  • Parties constituantes non étudiées
    chapelle, cour, jardin, conciergerie

SYNTHESE

Maison forte dite château de la Buire, puis couvent de petites soeurs de l'Assomption

Sur la carte générale du mandement de Beschevelin dit la Guillotière (Arch. mun. Lyon, 2 S 4), établie vers 1701, la maison forte de la Buire est figurée de manière très schématique, avec une tour accolée à un corps de bâtiment surmonté d’une toiture à deux pans. Elle est accessible par une voie prenant sur la Grande Rue de la Guillotière et située dans un vaste domaine rural, alors délimité au nord par le chemin de Villeurbanne. Le plan général du bourg de la Guillotière, mandement de Béchevelin en Dauphiné (Arch. mun. Lyon, 2 S 13), établi vers 1710 par le syndic Mornand, donne une image plus précise de la maison forte et de son domaine, constitué essentiellement de terres à froment. L’allée d’accès mène à un porche débouchant sur la maison forte représentée en perspective, de manière plus détaillée. Trois bâtiments plus modestes sont également figurés à proximité de la maison. Un jardin clos est accessible par une porte ménagée dans le mur de clôture. Un grand fossé (figuré en rouge) traverse la partie sud du domaine, coupant un canal, en direction de la Part-Dieu. Ce secteur porte la mention « la buire au Sr guerin ».

Georges Bazin (dans Rive Gauche n°13) a retracé le nom des possesseurs du domaine de la Buire depuis le 16e siècle, même si une partie encore conservée semble antérieure, pouvant dater du 15e siècle (une étude archéologique met en relation les moulures de deux fenêtres avec celle de la maison noble de Rapetour à Theizé datant de 1441-1442). Il indique qu’en 1560, dans les actes de reconnaissance de la rente noble de Sainte-Catherine, figure Noble Benoît de Montconys, seigneur de la Buyre. La demeure reste dans la famille Monconys jusqu’en 1682, date du décès sans héritier direct de Gaspard de Montconys. Son héritière est sa petite nièce, Elisabeth-Etiennette David d’Aillons, épouse de Messire Claude Guérin, conseiller au Parlement de Grenoble, dont on retrouve le nom sur le plan général du bourg de la Guillotière, mandement de Béchevelin, établi vers 1710 (Arch. mun. Lyon, 2 S 13). G. Bazin indique que le domaine passe dans la famille Rachais en 1720, jusqu’en 1814. Les Rachais ont fortement remanié la maison, en particulier en aménageant le perron côté jardin, vers 1774, selon E. Salomon (Les Châteaux historiques du Lyonnais et du Beaujolais, tome II) et G. Bazin. En 1814, la maison est léguée au neveu d’Etienne de Rachais, François-Marie, marquis de Corbeau de Vaulserre, qui relève le nom des Rachais.

Sur le tableau d’assemblage du cadastre de la Guillotière établi en 1824, une voie parallèle au chemin de Villeurbanne longe désormais la maison et ses annexes. Les différents bâtiments présentent un plan très irrégulier. Occultant les voies de circulation, les dessins réalisés par Paul Saint-Olive en 1859 et 1860 offrent une vision encore bucolique et pittoresque de la demeure, bien qu’une cheminée d’usine (?) soit visible sur la « vue prise des prés de l’académie ». Au cours du 19e siècle, le portail d’entrée est déplacé.

G. Bazin indique que Madame Champanet, propriétaire de la maison dans le dernier quart du 19e siècle, la cède en 1885 à la toute jeune communauté des Petites Sœurs de l’Assomption, fondée en 1865. Celle-ci se consacre à l'apostolat social auprès des milieux défavorisés, en particulier aux soins gratuits des malades pauvres à domicile. En 1891, elle fait construire une chapelle, surmontée de dortoirs.

Sans doute suite à l’interdiction des Assomptionnistes en 1900 (cf. http://kadoc.kuleuven.be/relins/relins/scherm12_1.html), les biens de la congrégation sont liquidés par l’administration des domaines, qui y installe le 8 novembre 1911 un gardien. Le 9 août 1913, l’immeuble est mis en vente et acquis par la Ville de Lyon (Arch. mun. Lyon, 726 WP 134). Jusqu’en mars 1914, les lieux servent d’entrepôt : le mobilier du baron Vitta est placée dans une salle de réunion (transformée ensuite en dortoirs pour les étudiantes) et les décors des Célestins sont entreposés dans la chapelle (Arch. mun. Lyon, 726 WP 118).

Les bâtiments sont transformés en foyer de jeunes filles en juin 1914 à l’initiative de madame Monod et de L’Union Internationale des Amies de la Jeune Fille (comité lyonnais, laïc), au départ pour les jeunes filles travaillant à l’Exposition internationale qui se tient alors à Lyon. Mais la guerre remet en cause cette destination.

Ecole de rééducation professionnelle de blessés militaires de la Ville de Lyon dite école Joffre

Dès le début de la Première Guerre mondiale, Edouard Herriot prend la mesure de l’ampleur du conflit, des mutilations infligées aux soldats et envisage un après-guerre dans lequel ces mutilés pourront retrouver une place dans la société française. Il veut éviter d’isoler les blessés dans de grands hôpitaux. Il s’inspire de la doctrine du colonel Charles Ardant du Picq (1821-1870) et souhaite « rendre à l’amputé de guerre sa triple autonomie professionnelle, intellectuelle et morale », en le rendant maître d’un travail (cf. Société d’études économiques du département de la Loire. L’assistance aux Mutilés de la Guerre. Conférence de M. E. Herriot, Saint-Etienne, librairie Chevalier, 1915).

Ainsi dès décembre 1914, Herriot crée à Lyon les deux premières écoles françaises de blessés militaires, sur le modèle d’une école visitée à Charleroi (Belgique). Une école s’installe rue Rachais et l’autre dans l’hôpital n°202 bis, considéré comme hôpital auxiliaire devenant école professionnelle, situé 25 chemin de Tourvielle. Une bibliothèque est aménagée dans les locaux de la rue Rachais, ainsi que des dortoirs qui prennent place dans l’ancienne chapelle. Une première idée est de faire réaliser par les blessés des jouets en bois car ceux-ci provenaient avant le déclenchement du conflit principalement d’Allemagne, de Nuremberg en particulier. Jusqu’en 1915, le façonnage du bois est exécuté chez le fournisseur qui a le matériel adéquat, et le travail de finition des jouets effectué par les élèves de l’école de la rue Rachais. La guerre se prolongeant, il est décidé d’acheter du matériel pour que toute la production se fasse sur place. A partir de 1915 également, sont organisés des cours d’anglais et de comptabilité, un potager est aménagé dans le jardin. Tony Tollet vient donner des cours de dessin.

Toujours en 1915 également, Joffre accepte de donner son nom à l’école de la rue Rachais et celle du chemin de Tourvielle devient l’école Foch. Le vainqueur de la Marne est choisi par la Ville en raison de ses succès et de l’affection qu’il voue, selon Herriot, aux soldats. En 1916, l’école Joffre est également connue sous le nom d’Ecole professionnelle des blessés et en 1919 les deux centres sont nommés « écoles de rééducation professionnelle de blessés militaires de la Ville de Lyon » (elles ont été municipalisées en 1917).

En 1916, on compte rue Rachais, selon les mois, entre 12 et 25 externes et entre 89 et 92 mutilés internes (Arch. mun. Lyon, 112 WP 043). L’hôpital Desgenettes fournit aux mutilés les pilons, les jambes en bois, les lunettes. D’autres formations sont progressivement proposées : à l’école Joffre sont organisés des cours de comptabilité, de papeterie-reliure, de fabrication des jouets, de passementerie et perles, tandis que l’école Foch accueille les formations de cordonnier, galochier, tailleur d’habits, menuisier ébéniste, fourreur, orthopédiste, opérateur radiotélégraphiste et horticulteur.

La durée moyenne de l’apprentissage varie de 6 à 18 mois selon les métiers : 6 mois pour la passementerie et les perles, 8 mois pour la comptabilité, les radiotélégraphiste et les galocheurs, un an pour la papeterie-reliure, les cordonniers, les fourreurs et les horticulteurs, enfin, 18 mois pour la fabrication des jouets, les tailleurs d’habits, les menuisier ébénistes et les orthopédistes. Sa formation achevée, le mutilé reçoit un certificat d’aptitude professionnelle (diplôme créé en 1911 et appelé CAP à partir de 1919).

L’école Foch ferme en 1919 (Arch. mun. Lyon, 726 WP 135 et 112 WP 044), même si son action est prolongée par la Société française du jouet. Herriot a été précurseur entre créant ces deux écoles, offrant une réinsertion professionnelle aux nombreux mutilés de guerre (cf. Y. Francillon, De la rue Rachais à la rue Challemel Lacour en passant par Tourvielle Une action d’Edouard Herriot et une histoire des écoles de mutilés de guerre à travers l’histoire de l’école de Lyon Gerland. Tapuscrit ss date. ap. 1970, p. 25 et annexes 1 et 2).

La Société française du jouet

Après la guerre, seule l’activité de fabrication de jouets est maintenue rue Rachais. Le 30 octobre 1919, est créée la société française du jouet comme œuvre à caractère philanthropique, destinée à fournir du travail aux invalides de la guerre. La Ville, qui a consenti un bail de six ans, en est actionnaire et prête le matériel de fabrication. L’entreprise apparaît comme une société anonyme fondée par Louis Lumière dont le but est la fabrication et la vente de jouets en bois fabriqués par les invalides de guerre. Sa durée de vie est prévue pour 20 ans. En 1920, c’est l’arsenal de Saint-Fons qui fournit le bois pour cette fabrication (Arch. mun. Lyon, 726 WP 135).

La société n’occupe plus l’ancienne maison forte, ni l’ancien couvent qui sont dévolus au foyer de la jeune fille. Un mur de séparation coupe le terrain et l’atelier de mécanique se situe le long de la rue Garibaldi et les autres ateliers sur la partie nord du terrain (cartonnage, ateliers d’emballage des jouets), l’atelier de montage et d’assemblage étant installé le long de l’avenue Félix-Faure (cf. Arch. mun. Lyon, 726 WP 135, plans au niveau du rez-de-chaussée). Une partie de ces ateliers subsiste sur une parcelle voisine (cadastre 2013, AY1 parcelle 90).

Mais une lettre datée de 1920 d’un administrateur du Jouet français, Lamarche, éclaire d’un autre jour le fonctionnement de l’atelier. Il s’agit d’un véritable réquisitoire contre les mutilés : ceux-ci ont mauvais esprit, ne travaillent pas comme un travailleur valide, mais veulent néanmoins des salaires toujours plus hauts et parlent d’exploitation patronale. Les mutilés se jalousent, sont trop prétentieux en matière de salaires, manifestent peu d’ardeur au travail, ignorent la solidarité et méconnaissent les excellentes intentions de la Ville de Lyon et les âmes généreuses qui s’intéressent à leur sort…

En 1921, la société du jouet n’a plus de commandes ; elle doit placer au chômage partiel ses employés. Cependant, elle présente de nouveaux modèles de jouet à la Foire de Lyon (jeux d’architecture, de construction, de cubes, de lotos, de dame et de domino) (Arch. mun. Lyon, 112 WP 044). En raison de déficits constants, la société est dissoute le 31 juillet 1922. Elle est rachetée par Henri Roposte, fabricant de jouet installé 14 rue Emile Zola (ancienne maison Paul Velay). Elle devient la Manufacture lyonnaise de jouets, avec comme adresse officielle le 263 rue Garibaldi, où une entrée est aménagée afin de la dissocier du foyer d’étudiantes. Douze blessés de guerre demeurent employés dans la fabrique (Arch. mun. Lyon, 726 WP 135).

Maison des étudiantes André Lirondelle

Par délibération du 12 juillet 1919, le conseil municipal approuve le projet de création d’un « foyer de la jeune fille » dans l’immeuble de la Ville situé Rachais où se trouvait l’école Joffre. Il renoue ainsi avec la destination prévue avant le déclenchement du conflit. Par délibération du 9 février 1920, ce service reçoit le titre de « Ville de Lyon, maison des étudiantes ». L’immeuble est mis à disposition par délibération du 10 mars 1920 et le contrat et le bail sont signés le 18 mai 1920 avec l’association générale des étudiantes. Le foyer est entièrement subventionné par la Ville afin d’offrir une pension à prix modiques. L’architecte municipal Charles Meysson adapte les lieux à leur nouvel usage. La Ville fournit également le matériel et le mobilier. La vie commune doit empêcher les étudiantes d’être isolées moralement. En 1925, sur le même modèle, est créée la maison des étudiants au 6 rue Jeanne-Koehler (3e arrondissement, connu sous le nom de Maison Jacques Cavalier).

Seules sont admises les étudiantes membres actifs de l’Association générale des Etudiantes de l’Université de Lyon (dont le 6 rue Rachais abrite brièvement le siège) et inscrites soit aux Facultés, soit dans une école de la Ville ou de l’Etat. En 1928, la gestion de la maison est transférée au Comité lyonnais de Patronage des étudiants français et étrangers.

En 1929, l’idée de réaliser une extension de l’immeuble de la rue Rachais est avancée. En 1933, il est également envisagé de construire des Habitations à bon marché (HBM) dans le parc, le projet est abandonné en 1935. En 1935 également, il est décidé de transformer les dortoirs en chambres individuelles (Arch. mun. Lyon, 726 WP 134 et 726 WP 135). Alors qu’André Lirondelle est recteur, il est indiqué en 1938 que le comité qui a obtenu le patronage de la maison des étudiantes a reçu une subvention du ministère de l’éducation nationale qui a permis de doubler la maison par une construction nouvelle. Mais la date exacte de ces travaux, ni le nom de l’architecte ne sont indiqués (Arch. mun. Lyon, 1775 WP 118). La société du jouet français a sans doute mis fin à son activité, puisqu’une aile a bien été rajoutée dans le prolongement de la maison forte, suivant une orientation nord-sud. A une époque indéterminée, le mur gouttereau ouest de l’ancienne chapelle est percé de portes et un accès latéral aménagé.

En février 1941, la Ville et l’Université décident de donner à la maison le nom d’André Lirondelle (1879-1952) (Arch. mun. Lyon, 726 WP 134), en hommage à l’ancien recteur de l’académie de Lyon (1931-1941) qui vient d’être sanctionné par le régime de Vichy (André MAZON. André Lirondelle (1879-1952). In : Revue des études slaves, Tome 29, fascicule 1-4, 1952. pp. 108-112 en ligne : http://www.persee.fr/web/revues/home/prescript/article/slave_0080-2557_1952_num_29_1_1584).

En 1950, un projet d’extension du foyer des étudiantes est déposé par l’architecte Paul Bellemain (Arch. mun. Lyon, 345 W 24, Permis de construire 1950, n°433). Les travaux se déroulent de juillet 1952 à février 1953 (devis de 16 424 francs). L’aile est érigée dans le prolongement de celle construite dans les années Trente, dans le même style. Une note de Bellemain indique que le bâtiment comprend trois étages, que les fondations et le soubassement sont en béton de gravier, les murs des élévations en béton de mâchefer. Dix chambres individuelles sont prévues à chaque étage. La nouvelle aile est en communication directe avec l’ancienne et comprend également un escalier au nord. Elle permet de doubler le nombre de chambres. La construction est entreprise pour le compte de l’Université, mais elle constitue une propriété municipale.En janvier 2013, le CROUS Lyon Saint-Etienne dépose une demande de permis de construire à la Direction de l’aménagement urbain de la Ville de Lyon en vue de la réhabilitation de la résidence universitaire. Des galeries entre les deux ailes des bâtiments vont être créées, des ascenseurs extérieurs construits (occultant une partie des façades) et un petit atelier, aménagé à l’origine pour le rabotage du bois par les mutilés de guerre, détruit. L’ancienne chapelle va être entresolée et une ouverture pratiquée dans le pignon situé rue Rachais. L’architecte lyonnais Jacky Suchail est en charge des travaux.

L’ancien domaine de la maison forte de la Buire s’est vu extrêmement réduit à l’époque contemporaine : aujourd’hui, il ne comprend plus que la demeure et ses extensions, ainsi qu’un petit parc. L’ensemble est délimité par deux grands axes de circulation, le boulevard Garibaldi à l’ouest et l’avenue Félix-Faure au nord, et par la rue Rachais au sud et la

place Bir-Hakeim à l’est.

Les bâtiments présents sur le site reflètent les usages successifs des lieux. Une partie de l’ancienne maison forte datant des 15e et 16e siècles, remodelée vers 1774, en forme le noyau. A la suite du don du domaine en 1885 à la toute jeune communauté des Petites Sœurs de l’Assomption, une chapelle surmontée de cellules a été construite (son pignon donne sur la rue Rachais).

Après la laïcisation des bâtiments et leur achat par la Ville de Lyon, l’école de rééducation professionnelle de blessés

militaires (école Joffre), équipement pionnier, est créée dès 1914 par Herriot, afin de former les mutilés de guerre à un travail rémunérateur. C’est lors de cette nouvelle affectation que la chapelle est transformée en dortoirs. Des ateliers, en

particulier destinés à la fabrication de jouets, sont construits.

L’ancienne maison forte et de la chapelle sont reconverties en foyer d’étudiantes en 1919. Deux ailes abritant les chambres des étudiantes sont ensuite construites, l’une dans les années Trente, l’autre, située dans son prolongement, en 1952-1953, par l’architecte Paul Bellemain (1886-1953).

Des travaux de rénovation et de mise en conformité devant intervenir en 2013, un appentis, construit pour abriter un atelier, va être détruit, des ascenseurs extérieurs implantés et l’ancienne chapelle entresolée.

  • Murs
    • calcaire
    • béton
  • Toits
    ardoise, tuile
  • Étages
    sous-sol, rez-de-chaussée surélevé, 2 étages carrés, 3 étages carrés, étage de comble, 1 étage carré
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Escaliers
    • escalier demi-hors-oeuvre : escalier en vis sans jour
  • Statut de la propriété
    propriété de la commune
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler

Le parc de la résidence comprend un espace boisé classé.

La résidence est un des rares témoignages des maisons fortes implantées sur la rive gauche du Rhône, sur le territoire actuel de la ville de Lyon.

Documents d'archives

  • Arch. mun. Lyon. 726 WP 134. Biens communaux : immeubles : locations. 1894-1948.

    AC Lyon : 726 WP 134
  • Arch. mun. Lyon. 726 WP 135. Biens communaux : immeubles : locations. 1915-1935.

    AC Lyon : 726 WP 135
  • Arch. mun. Lyon. 969 WP 064. Edifices communaux Maison des étudiantes. 1924-1959.

    AC Lyon : 969 WP 064.
  • Arch. mun. Lyon. 112 WP 043. Assistance et prévoyance : aide aux blessés et mutilés de la guerre. 1914-1917.

    AC Lyon : 112 WP 043
  • Arch. mun. Lyon. 112 WP 044. Assistance et prévoyance : aide aux blessés et mutilés de la guerre. 1919-1923.

    AC Lyon : 112 WP 044
  • Arch. mun. Lyon. 345 W 24. Permis de construire 1950. N°433 1950 PC 6 rue Rachais.

    AC Lyon : 345 W 24

Bibliographie

  • BAZIN, Georges. Le Château de la Buire. in Rive gauche, numéro 13.

    p. 14-15
  • Arch. mun. Lyon. 1 II 332 1. FRANCILLON, Yvon. De la rue Rachais à la rue Challemel Lacour en passant par Tourvielle Une action d’Edouard Herriot et une histoire des écoles de mutilés de guerre à travers l’histoire de l’école de Lyon Gerland. Tapuscrit ss date. ap. 1970.

    AC Lyon : 1 II 332 1
  • SALOMON, Emile. Les châteaux historiques du Lyonnais et du Beaujolais. Lyon : Ed. de la « République Lyonnaise », tome II, 1938

    p. 7-8
  • Société d’études économiques du département de la Loire. L’assistance aux Mutilés de la Guerre. Conférence de M. E. Herriot. Saint-Etienne. Librairie Chevalier, 1915

Date(s) d'enquête : 2013; Date(s) de rédaction : 2013
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Ville de Lyon