Dossier d’œuvre architecture IA69006226 | Réalisé par
  • inventaire topographique, Inventaire de la Ville de Lyon
Immeuble à l'enseigne du Grand Amiral
Œuvre étudiée
Auteur
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
  • © Ville de Lyon

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Lyon Jacobins
  • Commune Lyon 2e
  • Lieu-dit Jacobins
  • Adresse 52 rue Mercière
  • Cadastre 1831 H 62  ; 1999 AE 13
  • Dénominations
    immeuble
  • Appellations
    Le Grand Amiral
  • Parties constituantes non étudiées
    boutique, cour

Immeuble datant du XVIe siècle, le rez-de-chaussée ayant été repris au XVIIe, peut-être lorsqu'en 1624 Eléonore de Laurens, veuve de Jean-Baptiste Buisson (conseiller du roi, assesseur et premier élu en l'élection du Lyonnais), obtient la permission de rebâtir rue Mercière. En 1697, les héritiers Buysson peuvent place l'enseigne Le Grand Amiral rue Mercière. La façade sur cour est avancée à l'alignement de l'ancienne tour d'escalier probablement au XVIIIe siècle : on peut imaginer que c'est lorsque Barthélémy Oldrati reconstruit le corps de bâtiment quai Saint-Antoine. En 1906, Jamot relève la présence d'un "vieux heurtoir".

La façade sur la rue Mercière est dotée au rez-de-chaussée d'arcades moulurées en calcaire à  gryphées (Sinémurien du Mont d’Or) à grain fin et presque dépourvu de coquilles de gryphées. Les fenêtres des étages carrés sont en pierre de Couzon (calcaire jaune à entroques, Aalénien du Mont d’Or) avec de nombreuses traces de piquage sur les feuillures.

La façade sur cour présente de gros blocs de pierre de Villebois (calcaire bathonien du Jura méridional). L'élévation ouest de cette cour est en calcaire à gryphées jaune à tâches plus orangées irrégulières : elle dépend de la parcelle AE 14.

L'escalier est en vis. Les marches de la première volée sont en pierre de Couzon bretturée, sans nez (hauteur 17,5 ; marque G). La volée suivante est constituée de marches en calcaire à gryphées (haut. 16 cm, marques PL) : les premières sont dépourvues de nez et layées sur le dessus ; les suivantes avec un nez très léger, bouchardé et ciselé, le dessus des marches étant broché et layé. La face inférieure des marches est brochée et bouchardée.

L’escalier prend le jour sur la cour par des baies simples en calcaire à entroques jaune (marques PF, A+F), dont le rebord est en pierre de Villebois. Il semble qu’il s’agisse d’une reconstruction (on observe que le bloc de Villebois est inséré de part et d’autre dans des parties en pierre de Couzon) datant peut-être de la reprise du XVIIIe siècle. Plus étonnant, les linteaux des portes des appartements situées au dernier étage sont également en pierre de Villebois bouchardée tandis que les montants sont en pierre de Couzon (calcaire à entroques jaune).

Le noyau s'affine avec les étages.

  • Murs
    • pierre de taille
    • moellon enduit partiel
  • Étages
    sous-sol
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier en vis en maçonnerie, cage ouverte
  • Typologies
    immeuble sur rue ; immeuble à un corps de bâtiment
  • État de conservation
    bon état
  • Statut de la propriété
    propriété privée

En 2004, la boutique est occupée par le restaurant Le Layon.

Documents d'archives

  • AC Lyon. 37 II. Fonds Joseph Pointet. XXe siècle

    AC Lyon : 37 II
    Feuille 32 B, volume 12/1, folios 3340 à 3345

Bibliographie

  • JAMOT, C. Inventaire général du Vieux Lyon, maisons, sculptures, inscriptions, 2e éd. rev. et aug. Lyon : A. Rey, 1906. 134 p. : ill. ; 23 cm

    p. 107

Documents audio

  • ROUSSELLE, Bruno. SAVAY-GUERRAZ, Hugues. TRITENNE, Dominique. Étude géo-patrimoniale du secteur des Jacobins. 2017 - 2018

Date(s) d'enquête : 2004; Date(s) de rédaction : 2004
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Ville de Lyon