La rue porte le nom d'un ancien domaine foncier, dont le château encore attesté au milieu du 19e siècle était situé entre la rue d'Anvers et la rue Saint-Jérôme (emplacement occupé par des immeubles contemporains). D'après Vanario, une auberge de ce nom est connue dès le 16e siècle. A partir de 1846, la propriété (alors dénommée clos Grillet) est lotie par Dieudonné Scohy et Jules Dulac. Ils organisent la voirie de leur lotissement autour de la grande allée du château qu'ils convertissent en voie publique et dénomment avenue de la Thibaudière. Ils prévoyaient de lui donner à terme une largeur de 18m, par un mécanisme complexe associant une bande de terrain de 10 m réservée à la voie publique, et une interdiction imposée aux propriétaires riverains de construire à moins de 4m de la limite de parcelle. Cet axe n'était pas prévu dans le plan d'alignement de la Guillotière et ne correspond pas à la trame orthogonale prévue pour le quartier de Béchevelin. Malgré tout, la ville accepte la cession gratuite des terrains en 1859 et intègre la rue de la Thibaudière à la voirie publique municipale. Elle s'étend alors du château de la Thibaudière à la place Saint-Louis. Le tronçon ouest s'étendant de la rue d'Anvers à la rue Sébastien-Gryphe est ouvert ultérieurement, après la démolition du château et conserve une largeur inférieure, limitée par des bâtiments résiduels formant saillie.
- inventaire topographique, Inventaire de la Ville de Lyon
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- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Ville de Lyon
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Lyon Saint-André
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Commune
Lyon 7e
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Lieu-dit
Guillotière
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Cadastre
1999
AM
NC
;
1999
AY
NC
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Dénominationsrue
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AppellationsThibaudière
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Période(s)
- Principale : 2e quart 19e siècle , daté par travaux historiques
Orientée nord-ouest/sud-est, la rue de la Thibaudière s'étend de la rue Sébastien-Gryphe à la rue de la Madeleine. Elle n'a été étudiée que sur le tronçon relevant du secteur d'étude "Saint-André", soit entre la rue Sébastien-Gryphe et l'avenue Jean-Jaurès. La largeur de voie est variable selon les tronçons : la section située à l'est de l'avenue Jean-Jaurès est notablement plus large que la section occidentale, alors que la section située entre les rues d'Anvers et Chalopin comprend un rétrécissement marqué par un ensemble de bâtiments résiduels en saillie sur l'alignement.
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Statut de la propriétépropriété publique
- © Archives municipales de Lyon
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- © Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Ville de Lyon
- © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Ville de Lyon
Documents d'archives
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AC Lyon, 321 WP 206/5. Voirie urbaine. Rue de la Thibaudière, 3e arrondissement (1857-1888). Ouverture de ladite rue et des rues Saint Jérôme, Grillet, Creuzet : cession gratuite de terrains par MM. Scohy et Dulac et consorts (1857-1879). Élargissement de ladite rue comprise entre la rue des Asperges et la rue de Chabrol, prolongement de ladite rue. Alignement de rue : actes des vente, délibérations, correspondance, rapport, exploit d’huissier.
Bibliographie
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VANARIO, Maurice. HOURS, Henri (sous la direction de). Les rues de Lyon à travers les siècles (XIVe au XXe). Lyon : Éditions Lyonnaises d'art et d'histoire, 1990. 283 p. ; 24 cm.
p. 260
Documents figurés
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Plan des terrains de la Thibaudière joint à la demande de cession gratuite de MM. Scohy et Dulac propres. / Delerue ingénieur adjoint. Ech : 1 : 500. 18 avril 1856. 1 plan : encre, aquarelle (AC Lyon, 321 WP 206/5).
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Acquisition de terrains nécessaires à l'élargissement de la partie de la rue de la Thibaudière comprise entre la rue des Asperges et la rue de Chabrol. Plan des lieux / Delerue, ingénieur-adjoint. 1857. 1 : 500. 1 plan : encre, lavis. (AC Lyon, 321 WP 206/5)
Conservatrice du patrimoine, chercheure au Service de l'Inventaire (2014- ).
Conservatrice du patrimoine, chercheure au Service de l'Inventaire (2014- ).