La mappe sarde de 1732 présente deux moulins alimentés par une dérivation des eaux du ruisseau de la Monderesse. Le livre des numéros suivis donne le détail des parcelles, qui appartiennent à noble Benoît de Chanay de Regard : n°1104 et 1106, deux moulins, n°1110, moulin et maison, n°1108, grange et n°1107, placeage.
Au début du 20e siècle, la physionomie du site a évolué avec de nouveaux usages de l'eau ; un battoir, un moulin et une scierie sont rajoutés. En 1907, ils appartiennent à François Collomb, puis à Louis Collomb dans les années 1910. En 1923, le moulin produit 450 quintaux et 277 quintaux l'année suivante. Les trois artifices ont fonctionné au cours du 20e siècle et ont fermé avant 1950. Lors de l'exploitation au cours du 20e siècle, le moulin était équipé d'une paire de meules. La scierie a été le dernier site en fonctionnement. Elle s'est arrêtée au cours des années 1960. Les bâtiments du moulin, du battoir et de la scierie ont été détruits, seul un meuleton témoigne de ces anciens artifices. Le bâtiment d'habitation, à l'est, a accueilli un café au 20e siècle.