En 1732, la mappe sarde présente une série d'artifices le long du ruisseau de la Meunaz : une scie (n°618) appartenant à Amé Pégaz Bachon et condiviseurs ; deux moulins (n°619, 622) et un battoir appartenant à Antoine Clerc. Sur la copie de la mappe de 1732, un bief et des édifices ont été ajoutés à la plume, en aval, avec des annotations : forge, et deux termes illisibles.
En 1864, François Mailland demande une autorisation pour maintenir en activité deux moulins, un battoir et une scierie. Ils correspondent aux artifices présents sur le cadastre de 1732. Entre la fin du XIXe siècle et le début du XXe siècle, le site devient la propriété de Victor Marin. En 1904, il demande le déplacement de la roue de la scierie. Les artifices sont exploités jusqu'à la fin des années 1910. Aujourd'hui, seuls les vestiges de la scierie sont encore visibles, les trois autres bâtiments ont été détruits notamment lors de la construction du nouveau pont sur le ruisseau de la Meunaz.
Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )