Dossier d’œuvre architecture IA73003790 | Réalisé par ;
Guibaud Caroline (Enquêteur)
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.
  • inventaire topographique, Inventaire du Parc naturel régional du Massif des Bauges
Chapelle du Christ Rédempteur, puis de Notre-Dame de l'Unité
Œuvre monographiée
Auteur
Copyright
  • © Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
  • © Parc naturel régional du Massif des Bauges

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Hauts de l'Albanais
  • Commune Pugny-Chatenod
  • Lieu-dit les Corbières
  • Cadastre 2014 B6 753

Historique

La chapelle est située aux Corbières (commune de Pugny-Châtenod) où de 1892 à 1915 s’établit un ensemble de constructions afin d’en faire une station climatique. Le chalet des Corbières, libre depuis la guerre, est racheté par Madame Blanche Gallice qui, avec le soutient du Père Portal (prêtre œcuménique), y établit un hébergement pour orphelines de la guerre entre 1917 et 1970, orphelinat géré de 1930 à 1970 par les sœurs Saint-Joseph. C’est le 15 septembre 1927 qu’est inaugurée la chapelle du « Christ Rédempteur », réalisée par l'entreprise Boschetto d'Aix-les-Bains selon les devis de 1926 de l’architecte Jules Pin aîné. Le montant des travaux, financés par Madame Gallice, est estimé à 639 141 francs. Le Père Fernand Portal décède en 1926, six ans avant Madame Octave Gallice, tous deux enterrés dans la chapelle basse de la nouvelle construction. En août 1959, le père Michalon décide de faire de la chapelle un haut lieu de l’œcuménisme, de prières et de pèlerinage ; le 15 septembre suivant, une première rencontre regroupe ici 35 participants catholiques et anglicans. L’établissement doit fermer ses portes en 1970 faute d’élèves et de vocation dans les rangs des sœurs de Saint-Joseph. En 1971, d'autre religieuses, contemplatives celles-ci, prennent le relais et érigent le site en monastère sous le patronyme de Notre-Dame de l’Unité ; ces religieuses appartiennent à la famille monastique de Bethléem, de l'Assomption de la Vierge et de saint Bruno. La chapelle des Corbières devient la chapelle de l’Unité et subit une importante réfection au cours des années 1980 réalisée partiellement par des bénévoles, en complément des artisans, et sous la direction de Philippe Quinquet, architecte de l'Atelier d'architecture en montagne de Bassens : toiture, chauffage au sol, crépi extérieur et rénovation intérieure dans un souci de dépouillement (dépose des vitraux, suppression des couleurs sur les murs, ajout de chapiteaux en staff...). Un permis de construire est déposé par la communauté en août 2004 afin de construire une nouvelle chapelle de 175 m², proche du couvent, l’actuelle étant jugée trop lointaine. Le nouvel édifice est rapidement achevé et l’ancienne chapelle fréquentée plus occasionnellement.

Plusieurs sources et documents iconographiques illustrent partiellement le décor ancien de la chapelle : la toiture possédait un décor de tuiles vernissées : lignes horizontales délimitant des bandeaux ornés de motifs en losange, disposés en quinconce d'un bandeau à l'autre. Une croix pleine était disposée au sommet du dôme central. Le décor initial est précisé dans l’ouvrage de Jean-François Conille, Les Corbières, Histoire et spiritualité, p. 61 : « L'architecture et l'ornementation de la chapelle ont été ordonnées de manière à rendre plus vivante aux fidèles l'intention qui les y réunit pour prier. Le sanctuaire surmonté d'une coupole à croix d'or, est en forme de croix grecque. Il est précédé d'un vestibule couronné lui-même d'un petit dôme : c'est le narthex. A l'intérieur, l'autel porte gravé l'antique monogramme du Christ : au-dessus en demi-cercle, se lit une inscription dont le texte est emprunté à l'Office de la Fête-Dieu : Mystérium Pacis et Unatits (Mystère de Paix et d'Unité). Les vitraux du chœur figurent le Christ au milieu des onze apôtres fidèles : il vient de quitter le Cénacle et adresse au Père la suprême prière : « que tous soient un ! ». Le vitrail de gauche représente l'Adoration des Mages, symbole de la vocation des Gentils, hommage anticipé de toutes les nations à celui qui allait porter la lumière dans les ténèbres. Le vitrail de droite est inspiré de la dévotion orientale à la Dormition miraculeuse de la Mère de Dieu. Plusieurs peintures murales complètent cette décoration : les légendes qui les accompagnent sont en grec et en latin pour rappeler le caractère œcuménique de l'église. On y remarque en particulier les saints Cyrille et Méthode, apôtres des slaves, qui demeurent un trait d'union entre l'Orient et l'Occident. Saint Cyrille traduisait les livres saints pour que les slaves puissent célébrer la « divine liturgie » dans leur langue. Il est ici représenté dans le costume des moines d'Orient, avec la longue coule appelée skima ; il tient dans le modèle de l'alphabet dit cyrillique qui lui est attribué...Dans un demi-cintre, sur la paroi qui sépare le sanctuaire du Narthex, figure une vierge aimée des Russes, Notre-Dame du Prompt Secours ». Le décor intérieur, d’après les cartes postales anciennes, était réparti de la façon suivante : les colonnes étaient peintes en faux-marbre avec des chapiteaux en stuc (?) historiés blancs ; les écoinçons de la coupole étaient ornés de cartouches triangulaires, un discret décor géométrique était peint sur l’extrados de l'arc triomphal, un Christ en croix, peint en blanc, était positionné au centre de la voûte en cul-de-four du chœur, un petit chemin de croix en plâtre courrait sur les murs de la chapelle ornés d’un faux appareillage tracé dans l’enduit ; le maître-autel « en marbre de Carrare livrés par une entreprise des Alpes Maritimes » (ibid.), surmonté d’une exposition était très proche (identique ?) de l’autel situé dans la chapelle basse ; la clôture de chœur, ou table de communions était en fer forgé et le sol, carrelé représentait des motifs rectilignes et circulaires.

Descriptif

Descriptif extérieur

Édifice religieux orienté de plan tréflé constitué d'un narthex puis d'une nef à travée unique à laquelle succèdent deux chapelles latérales formant un transept et l'abside du chœur de plan circulaire. Deux chapelles latérales du chœur, de moindre hauteur, abritent, au nord, une sacristie, au sud, un escalier tournant accédant à la chapelle basse située au droit du transept.Un contrefort plat épaule symétriquement, au nord et au sud, les murs du narthex, de la nef et des bras du transept. Les matériaux de couvertures sont la tuile en écaille, de couleurs différentes formant des motifs tréflés de couleur bleu ou noire. Les couvertures sont de formes diverses : toit à longs pans et croupe droite pour le narthex et la nef, longs pans et croupe ronde pour le chœur, croupe ronde pour les bras des transepts et pour les absidioles, et dôme en béton pour la croisée du transept ; « l'ossature du dôme est formée de 2 parois reliées par des nervures verticales avec base et couronnement en béton armé … le tout avec une chape étanche sur le dôme. » (CONILLE, J.-F., Les Corbières, Histoire et spiritualité, p. 59). Les toitures reposent sur une corniche soutenue par des modillons. L’accès à la chapelle s’effectue par le portail situé à l’ouest, accessible par un escalier constitué de quatre degrés adoucis. Le portail à l’importante modénature est richement orné : un arc à ressauts, formé de deux rouleaux, repose sur deux fines colonnettes et une embrasure à ressauts qui encadrent une porte rectangulaire surmonté d’un linteau puis d’un tympan en arc plein-cintre sculpté et historié. Le premier rouleau comporte un décor géométrique en dent de scie en bas-relief. Le second rouleau est orné de fleurons inscrits dans des cercles au décor dentelé ; au centre de l’arc figure un agneau sculpté en ronde bosse. Les piédroits à ressauts possèdent une frise de palmettes ou d’acanthes sculptée en creux sur l’extrados. Les colonnettes d’angle ont un chapiteau pseudo corinthien, un fût bagué et tronconique, et une base attique. Le linteau est orné de frises superposées et sculptées en bas-relief de palmettes, d’ondulations imitant le tissu, de perles et de dents de scie avec un motif floral. Le tympan en haut-relief représente le Christ en gloire et bénissant dans une mandorle, encadré du Tétramorphe (iconographie identique à celle du tympan de la cathédrale de Chartes) ; il est encadré d’un bandeau sculpté de palmettes adossées.

Descriptif intérieur

La chapelle haute

Le narthex est couvert d'une coupole sur trompe reposant sur quatre colonnettes ; les arcs doubleaux et ses supports ne sont pas solidaires des murs de l'espace mais au-devant de ceux-ci. La coupole est percée en son centre de trous formant ensemble une croix. Le passage du narthex à la nef s'effectue par le biais d'un arc « outrepassé » en béton (?). Le nouvel espace est voûté en berceau avec arêtes rentrantes. A la croisée du transept, une coupole sur trompe, avec tambour ajouré de quatre oculi, repose sur quatre colonnes à chapiteau cubique aux faces circulaires en partie basse. Les bras du transept, arrondis aux extrémités, et le chœur sont voûtés en cul-de-four. Les absidioles ont une voûte plate. Les fenêtres, en arc plein-cintre, sont fermées par un claustra en ciment ; elles éclairent symétriquement, au nord et au sud, le narthex, la nef et les bras du transept. Les trois baies jumelées du chœur (une grande au centre encadrée de deux petites) ont été murées intérieurement (leur forme est encore décelable extérieurement). L'intérieur de la chapelle est blanc « du sol au plafond » : le sol est recouvert d'un carrelage blanc, les murs décrépis sont chaulés, les voûtes en béton et les supports sont peints en blanc. Le chœur est surélevé d'un degré circulaire. Les objets mobiliers (non étudiés) sont limités : au centre du chœur se trouve un autel parallélépipédique en pierre, encadré de trois icônes peintes (la Vierge, le Christ, et les pèlerins d'Emmaüs), d'un crucifix de type byzantin. Dans la nef, plusieurs stalles du 19e siècle et lasurées en blond, sont placées contre le mur.

La chapelle basse

L’emprise de la chapelle basse, correspond à celle du transept de la chapelle haute. Elle est accessible depuis cette dernière par l’intermédiaire d’un escalier tournant inscrit à l’intérieur des murs de l’absidiole sud-est ; un escalier droit, couvert et aménagé le long du mur sud de la nef, permet l’accès à la chapelle basse depuis l’extérieur. De forme ovale, l’espace est couvert d’une voûte d’arêtes. Au droit des colonnes de la croisée du transept de la chapelle haute, quatre paires de courtes et massives colonnes délimitent quatre étroits espaces encadrant l’espace central rectangulaire de la chapelle basse ; quatre arcs doubleaux reposent sur ces colonnes. L’espace est abrite un autel (non étudié) en « marbre de carrare livré par une entreprise des Alpes Maritimes » (ibid.) reposant sur des degrés convexes et protégé par une clôture de chœur en fer forgé servant de table de communion. L’espace ouest est à fond plat, sans décor particulier. L’espace nord est percé d’une baie en arc segmentaire avec un vitrail (non étudié) représentant une Piéta (la Vierge embrasse le visage du Christ mort et étendu sur ses genoux). Au centre de l’espace se trouve une tombe en marbre noir, accolée au mur et d’orientation sud-nord, et abritant le corps de Fernand Portal (inscription : FERNAND PORTAL / 14 août 1855 + 19 juin 1926 / PRÊTRE DE LA MISSION. APÔTRE DE L’UNION DES ÉGLISES). De part et d’autre de la tombe, deux hautes statues en plâtre et en haut-relief (non étudiées), reposant sur une haute base et placées au-devant d’une arcade en plein-cintre, encadrent la tombe. A droite se situe la statue de saint Vincent de Paul (inscription sur la base, gravée et peinte : SANCTUS VINCENTUS / A PAULO) ; à gauche, la statue de l’archange saint Michel (inscription sur la base, gravée et peinte : SANCTUS MICHAEL). L’espace sud, dans lequel convergent, à l’ouest et à l’est, les deux escaliers d’accès, abrite la tombe en marbre noir de Madame Gallice Octave et de sœur Akiko (seule religieuse décédée aux Corbières), placée en opposition à la précédente tombe. Les inscriptions sur celle-ci sont : MADAME OCTAVE GALLICE / 30 juillet 1868 + 19 août 1932 / FONDATRICE DE L’ORPHELINAT / DES CORBIERES // PETITE SŒUR AKIKO + 1930-1981. Une baie est également aménagée en partie haute du mur et fermée par un vitrail (non étudié) plus moderne que le précédent ; il représente la Vierge, assise avec un calice sur les genoux, encadrée de personnages et sommée de la sainte colombe.

Au chevet de la chapelle se trouve une statue du Sacré-cœur de Jésus installée en 1936 et d’origine italienne (non étudiée). Descriptif : Statue en marbre, socle en calcaire. Signature : gravée à droite, sur la base de la statue : CAV. FERDINANDO PARIA (?) / SCULPTEUR / PIETRASENTA / ITALIE. Inscriptions : sur le devant du piédestal, gravé et peint en noir : AU / SACRE CŒUR / + / RECONNAISANCE / CONFIANCE / + / LES CORBIERES / AVG MCMXXXII. Dimensions : H = 280 ; La = Pr = 120.

La chapelle est située aux Corbières (commune de Pugny-Chatenod) où de 1892 à 1915 s’établit un ensemble de constructions afin d’en faire une station climatique. Le chalet des Corbières, libre depuis la guerre, est racheté par Blanche Gallice qui, avec le soutient du Père Portal (prêtre œcuménique), y établit à partir de 1917 un hébergement pour orphelines de la guerre, géré de 1930 à 1970 par les sœurs Saint-Joseph. C’est le 15 septembre 1927 qu’est inaugurée la chapelle du « Christ Rédempteur », réalisée par l'entreprise Boschetto d'Aix-les-Bains selon les devis de 1926 de l’architecte Jules Pin aîné. Le montant des travaux, financés par Mme Gallice, est estimé à 639 141 francs. L’établissement doit fermer ses portes en 1970 faute d’élèves et de vocation dans les rangs des sœurs de Saint-Joseph. En 1971, d'autre religieuses, contemplatives celles-ci, prennent le relais et érigent le site en monastère sous le vocable de Notre-Dame de l’Unité ; ces religieuses appartiennent à la famille monastique de Bethléem, de l'Assomption de la Vierge et de saint Bruno (ordre des chartreux). La chapelle des Corbières devient la chapelle de l’Unité et subit une importante réfection au cours des années 1980 réalisée partiellement par des bénévoles, en complément des artisans, et sous la direction de Philippe Quinquet, architecte de l'Atelier d'architecture en montagne de Bassens : toiture, chauffage au sol, crépi extérieur et rénovation intérieure dans un souci de dépouillement (dépose des vitraux, suppression des couleurs sur les murs, ajout de chapiteaux en staff...).

Édifice religieux orienté de plan tréflé constitué d'un narthex puis d'une nef à travée unique à laquelle succèdent deux chapelles latérales formant un transept et l'abside du chœur de plan circulaire. Deux chapelles latérales du chœur, de moindre hauteur, abritent au nord et au sud respectivement une sacristie, avec porte ouvrant sur l’extérieur, et un escalier tournant accédant à la chapelle basse située au droit du transept. Le portail d’entrée comporte une importante modénature avec un décor sculpté sur le tympan. Tous les couvrements sont en béton : la coupole sur trompes pour le narthex, la voûte en berceau avec arêtes rentrantes pour la courte nef, la coupole sur trompes à la croisée du transept, la voûte en cul-de-four pour chacun des bras et le chœur. Des paires de colonnes, aux angles de la croisée, supportent les arcs doubleaux.

La chapelle basse, de plan barlong et voûtée d’arêtes, abrite plusieurs objets mobiliers (non étudiés) : un autel en marbre avec une clôture en fer forgé, deux tombes en marbre noir dont l’une est encadrée de deux statues en haut-relief. Deux ouvertures au nord et au sud, sont fermées par un vitrail (non étudié). Dans l’angle sud-ouest de la chapelle basse, un escalier droit, accolé au mur extérieur sud de la nef et abrité d’un toit en appentis et demi-croupe, permet d’accéder au dehors.

La chapelle, construite en moellon de calcaire, est enduite intérieurement et extérieurement au ciment. Plusieurs contreforts épaulent le bâtiment. Les six baies en plein-cintre qui éclairent le volume intérieur sont obturées par une claustra en ciment ; la baie axiale du chœur est murée. La couverture des toits à longs pans avec croupe de la nef et du narthex, à longs pans et croupe ronde du chœur, à croupe ronde des bras des transepts et des absidioles, est en tuile écaille ; certaines de ces tuiles sont émaillées pour former un motif géométrique. Enfin un dôme en béton, avec tambour ajouré de quatre oculi, est placé à la croisée du transept ; deux croix sont placées au sommet du dôme et au-dessus de l’entrée.

  • Murs
    • calcaire moellon enduit
  • Toits
    tuile en écaille (incertitude)
  • Plans
    plan tréflé
  • Couvrements
    • cul-de-four, en béton armé
    • coupole, en béton armé
    • voûte en berceau plein-cintre, en béton armé
    • voûte d'arêtes
  • Couvertures
    • toit à longs pans croupe
    • dôme circulaire
    • toit conique
  • Escaliers
    • escalier dans-oeuvre : escalier tournant suspendu
    • escalier de distribution extérieur : escalier droit
  • État de conservation
    restauré
  • Techniques
    • sculpture
    • vitrail
    • menuiserie
    • ferronnerie
  • Représentations
    • fleur, perle, dent de scie
    • agneau agneau mystique,
    • Evangéliste, saint Marc, saint Luc, saint Mathieu, saint Jean l'Evangéliste
    • vie glorieuse du Christ
    • Vierge de pitié
    • Vierge, colombe
    • saint Vincent de Paul, saint Michel
  • Précision représentations

    Le portail à l’importante modénature est richement orné. Un arc à ressauts, formé de deux rouleaux, repose sur deux fines colonnettes et une embrasure à ressauts. Ils encadrent une porte rectangulaire surmonté d’un linteau puis d’un tympan en arc plein-cintre sculpté et historié. Le premier rouleau comporte un décor géométrique en dent de scie en bas-relief. Le second rouleau est orné de fleurons inscrits dans des cercles au décor dentelé ; au centre de l’arc figure un agneau sculpté en ronde bosse. Les piédroits à ressauts possèdent une frise de palmettes ou d’acanthes sculptée en creux sur l’extrados. Les colonnettes d’angle ont un chapiteau pseudo corinthien, un fût bagué et tronconique, et une base attique. Le linteau est orné de frises superposées et sculptées en bas-relief de palmettes, d’ondulations imitant le tissu, de perles et de dents de scie avec un motif floral. Le tympan en haut-relief représente le Christ en gloire et bénissant dans une mandorle, encadré du Tétramorphe (iconographie identique à celle du tympan de la cathédrale de Chartes) ; il est encadré d’un bandeau sculpté de palmettes adossées.

    Dans la chapelle basse, deux baies comportent un vitrail : une baie avec la représentation d'une Piéta (la Vierge embrasse le visage du Christ mort et étendu sur ses genoux) ; une seconde baie identique représentant la Vierge, assise avec un calice sur les genoux, encadrée de personnages et sommée de la sainte colombe. La tombe du Père Portal est encadrée de deux hautes statues en plâtre et en haut-relief reposant sur une haute base et placées au-devant d’une arcade en plein-cintre ; à droite se situe la statue de saint Vincent de Paul (inscription sur la base, gravée et peinte : SANCTUS VINCENTUS / A PAULO), à gauche, la statue de l’archange saint Michel (inscription sur la base, gravée et peinte : SANCTUS MICHAEL). un autel reposant sur des degrés concaves est protégé par une clôture de chœur en fer forgé servant de table de communion.

  • Statut de la propriété
    propriété d'une personne morale, Bâtiment propriété d'une communauté religieuse.
  • Intérêt de l'œuvre
    à signaler

Bibliographie

  • CONILLE, Jean-François. Les Corbières, Histoire et spiritualité. Aix-les-Bains : Société d’Art et d’Histoire, 2005.

    pp 59-61

Documents figurés

  • AC Aix-les-Bains, cote 12FI35_0052. Document photographique de 1928. Vue d'ensemble de la chapelle depuis le nord.

    AC Aix-les-Bains : 12FI35_0052
  • AC Aix-les-Bains, cote 12Fi35_0053. Photographie ancienne de 1928. Vue d'ensemble de la chapelle depuis l'est.

    AC Aix-les-Bains : 12Fi35_0053
  • AC Aix-les-Bains, cote 12FI35_0054. Photographie ancienne de 1928. Vue d'ensemble du portail de la chapelle.

    AC Aix-les-Bains : 12FI35_0054
  • AC Aix-les-Bains, cote 12FI35_0056. Photographie ancienne de 1928. Vue d'ensemble de la chapelle Basse

    AC Aix-les-Bains : 12FI35_0056
  • AC Aix-les-Bains, cote 1Fi 74_010. Aix-les-Bains, Corbières, Chapelle du Christ-Rédempteur. Editeur : A. Breger. Frères. Carte postale

    AC Aix-les-Bains : 1Fi 74_010
  • AC Aix-les-Bains, cote 1Fi 74_004. "43 - Aix-les-Bains. - Les Corbières, Chapelle du Saint Rédempteur". Editeur DAN, carte postale.

    AC Aix-les-Bains : 1Fi 74_004
  • AC Aix-les-Bains cote 1Fi 74_009. Carte postale Intérieur de la Chapelle du Christ Rédempteur aux Corbières à Pugny Chatenod. Moment de prière. Éditeur : A. Breger. Frères. Carte postale

    AC Aix-les-Bains : 1Fi 74_009
Date(s) d'enquête : 2014; Date(s) de rédaction : 2017
© Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Parc naturel régional du Massif des Bauges
Guibaud Caroline
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

Cliquez pour effectuer une recherche sur cette personne.