Au milieu du XIXe siècle, Jean Ravier (feu Pierre) qui possède une auberge au lieu-dit Moulin Ravier demande le maintien en activité de la scierie et du moulin à farine à deux paires de meules qu'il possède dans un même bâtiment. Il est également propriétaire d'un ancien pressoir à huile situé un peu en aval. L'autorisation de maintien en activité est accordée par arrêté préfectoral du 16 mars 1866 (FR.AD073, 43SPC6). Le 15 mars 1870, Jean Ravier demande l'autorisation de déplacer le moulin qui se trouve avec la scierie pour l'installer dans sa maison d'habitation. Il demande aussi l'autorisation de construire une forge, un martinet et une remise servant d’entrepôt à voitures en amont de l'ancien pressoir. L'autorisation de construction est accordée par arrêté préfectoral du 9 juin 1870 (FR.AD073, 43SPC6 et FR.AD073, 82S20). La scierie est reconstruite en 1884. Le moulin et le martinet sont mentionnés comme démolis en 1890 (FR.AD073, 3P1414). Le 9 mars 1892, Jean Ravier (fils de Jean) cède les droit de passage et de conduite d'eau qu'il possède en rive droite de l'Arly à M.Nier, directeur de l'usine de Venthon (FR.AD073, 4Q735).
Le 10 aout 1894, le site est acheté en viager par Valentin Ravier et son épouse. A cette date, seule la scierie est toujours en activité (FR.AD073, 4Q751)
En 1899, le site appartient à Joseph Gardet. En 1903, Paul Girod, directeur de la Société Électrométallurgique, qui a récupéré les droits de M.Nier, demande l'autorisation de construire une prise d'eau juste en aval de moulin Ravier pour alimenter une centrale aux Mollières (commune d'Ugine). En 1910, l'auberge et la scierie de moulin Ravier appartiennent à Samuel Marin-Lamellet (FR.AD073, 3P1414). La matrice cadastrale des propriétés bâties précise qu'en 1942, un nouvel outillage est installé dans la scierie (FR.AD073, 3P1415).
Actuellement, le site n'existe plus.