Une scie (parcelle 2344) et un moulin (parcelle 2362) appartenant à François Bonfan sont représentés sur la mappe sarde de 1733 au mas de la Charrière Chaude.
Le moulin est toujours visible sur le cadastre napoléonien réalisé entre 1808 et 1812 mais pas la scie (section C, feuille 2, parcelle 130). A cette date, il appartient aux hoirs d'Alban Grosset. Le 19 mars 1872, le moulin est acquis par Jean Baptiste Maréchal et son épouse. En 1878, il est revendu à Scholastique Clément (feu François), femme de François Pommier (FR.AD073, 4Q9028). Une nouvelle scierie est construite à côté du moulin en 1883. En 1901, le moulin et la scierie appartiennent à Edwige Reffet, épouse de Joseph Reffet (FR.AD073, 3P1944). Le moulin est mentionné dans le recensement mené par la Préfecture en 1917. Le document précise qu'il fonctionne toujours à la force hydraulique (15 H.P) et qu'il travaille à façon pour les cultivateurs. Il fonctionne deux à trois jours par semaine en raison de "la rareté actuelle du blé et autres céréales". Il est toujours mentionné dans les recensements de 1923 et 1924 au nom de Joseph Reffet (FR.AD073, 284 R 2 et FR.AD073, 284 R 3). Le moulin cesse de fonctionner dans les années suivantes car il n'est plus mentionné comme bâtiment hydraulique sur le premier cadastre français de 1940 (section B, feuille 6, parcelle 917). A cette date, il appartient à la veuve et aux héritiers de Joseph Reffet. En 1943, Francisque Reffet, le fils de Joseph, reconstruit une scierie sur la propriété (FR.AD073, 3P1945). Par la suite, elle appartient à François Tonnel. Elle est démolie dans les années 1960.