Un martinet (parcelle 1439) et un moulin (parcelle 1451) appartenant à Claude et Hippolyte Morard sont visibles sur la mappe sarde de 1733 au lieu-dit Charrière Chaude. D'après le cadastre napoléonien réalisé entre 1808 et 1812, les deux bâtiments sont occupés par des moulins (section C, section 2). Le moulin amont appartient à Jean Baptiste Morard (parcelle 210) et le moulin aval appartient à Hippolyte Sarret (parcelle 205). Le 20 avril 1840, Georges Sarret (feu Hippolyte) vend son moulin à Laurent Pommier (La Gazette de Savoie, 16 avril 1856). En 1892, ce moulin appartient à Émilie Pommier (veuve de Joseph Reffet) et en 1905 à Jean et Sidonie Chêne (FR.AD073, 3P1944). D'après un rapport de visite des lieux du 9 juillet 1914 rédigé par l'ingénieur des Ponts et chaussées, le moulin appartient toujours à Jean Chêne et à François Germanaz (FR.AD073, 84S5). Il cesse probablement de moudre de la farine quelques temps plus tard car il n'est pas mentionné dans le recensement des moulins mené par la Préfecture en 1917 (FR.AD073, 284 R 1). Le 21 octobre 1920, le maire d'Argentine signe un bail avec Fernand Alphonse Fleury (ingénieur demeurant à La Chambre) qui lui accorde le droit d'exploiter trois gisements de talc dans la forêt communale (FR.AD073, 6E11550). Dans le même temps, Fernand Alphonse Fleury acquiert le moulin de Sidonie et Jean Chêne qu'il transforme en moulin à plâtre (FR.AD073, 84S5). En 1929, le site est exploité par la Société anonyme française Le Talc (siège social à Lyon, 6 rue Grôlée) qui demande la remise en exploitation de la carrière souterraine de talc qui se trouve à proximité (FR.AD073, 97S2). D'après le premier cadastre français de 1940, la configuration du site a beaucoup évolué. Il comporte plusieurs hangars appartenant à la Société anonyme française Le Talc (section B, feuille 6, parcelle 846 et parcelle 848 bis). Ils sont utilisés pour concasser et conditionner le talc. L'usine qui est équipée d'une turbine cesse de fonctionner dans les années 1960. Actuellement les bâtiments sont toujours en place mais sans affectation.
- enquête thématique départementale, Patrimoine hydraulique des Pays de Savoie
- © Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Conseil Savoie Mont Blanc
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Pays de Savoie - Saint-Pierre-d'Albigny
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Hydrographies
Ruisseau de la Balme ; bassin-versant de l'Arc inférieur
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Commune
Argentine
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Lieu-dit
Charrière Chaude
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Cadastre
2017
B
846, 2112
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Dénominationsmoulin à farine, martinet, usine de fabrication de matériaux de construction
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Période(s)
- Principale : 2e quart 18e siècle , daté par source
- Principale : 1er quart 19e siècle , daté par source
- Principale : 1er quart 20e siècle , daté par source
- Principale : 2e quart 20e siècle , daté par source
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Dates
- 1733, daté par source
- 1808, daté par source
- 1920, daté par source
- 1940, daté par source
Le site se trouve en rive gauche du ruisseau de la Balme, le long du canal de Charrière Chaude qui est toujours en eau. Il comporte plusieurs bâtiments actuellement sans affectation. L'un d'entre eux est un hangar composé d'un sous-bassement en pierre soutenant une structure métallique et fermé par des tôles ondulées. Le toit est également en tôle ondulée. Il existe aussi une bâtisse en pierre autrefois utilisée comme bureaux de l'usine et qui a été rénovée. Elle est de plan rectangulaire sur deux niveaux : un rez-de-chaussée et un étage. Le toit est en tôle bac. Dans le prolongement de cette maison, il existait autrefois un autre bâtiment construit en pierre avec des reprises en parpaing et en brique. Cette partie est aujourd'hui en ruine. Quelques vestiges de matériel de l'usine sont toujours visibles dans les décombres.
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Murs
- pierre
- béton parpaing de béton
- acier pan de métal
- brique
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Toitstôle ondulée, métal en couverture
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Plansplan rectangulaire régulier
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Étagesrez-de-chaussée, 1 étage carré
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Énergies
- énergie hydraulique produite sur place
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État de conservationmauvais état, désaffecté, vestiges
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Statut de la propriétépropriété privée
- © Archives départementales de la Savoie
- © Archives départementales de la Savoie
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- © Ministère des finances, CIDF, Service du cadastre
- © Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
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Documents d'archives
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FR.AD073, C2027, Cadastre de 1728, Argentine, 562, Vue 7, 1733.
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FR.AD073, L1010, Cadastre napoléonien, Argentine, section C, feuille 2, 1808-1812.
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FR.AD073, 97S2, Fonds de la Préfecture, Concessions et permis, Communes d'Argentine à Saint-André, 1860-1936.
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FR.AD073, 42SPC1, Ponts et chaussées, service hydraulique, Argentine : usine Mizgier (ruisseau de Montartier, 1907-1911) ; scierie de la Compagnie des Mines et Hauts Fourneaux de la Maurienne (ruisseau de Basmont, 1864) ; Martinet Cordel (ruisseau de Montartier, 1877-1880) ; scierie Grange (ruisseau de la Hoche, 1880) ; huilerie Berthier (ruisseau de Montartier, 1880-1881) ; moulin Badin (ruisseau de Montartier, 1896) ; usine électro métallurgique Grange Charles et François (ruisseau de la Hoche, 1905-1909) ; société des fonderies et aciéries électriques, 1864-1926.
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FR.AD073, 3P1944, Matrice cadastrale des propriétés bâties, Argentine, 1882.
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FR.AD073, 3P1945, Matrice cadastrale des propriétés bâties, Argentine, 1911-1945.
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FR.AD073, 284 R 1, Moulins : recensements, Argentine, 1917.
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FR.AD073, 84S5, Argentine, Dérivation de l'Arc par la Société des fonderies et aciéries électriques (1918-1919), usine Mizgier, produits électro-métallurgique, as. torrent de la Balme (1921-1940), 1918-1940.
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FR.AD073, 6E11550, Minutes notariales, Versement de maître TAFANI (Roger), notaire à Aiguebelle, 1995, Archives notariales de Maître BERNARD François notaire à Aiguebelle, Minutes. 2nd semestre 1920.
Acte du 20 octobre. -
FR.AD073, 284 R 2, Moulins : recensements, Argentine, 1923.
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FR.AD073, 284 R 3, Moulins : recensements, Argentine, 1924.
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FR.AD073, 3P 7395, Premier cadastre français, Argentine, Section B, feuille 6, 1940.
Bibliographie
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La Gazette de Savoie, 16 avril 1856.