En 1730 (livre des numéros suivis), l'implantation de l'écart et des bâtiments périphériques, au nord et au sud, existe, mais le toponyme des Pugeats n'est pas encore apparu. Les deux fermes isolées, au nord (actuellement Chez les Pugeats) et au sud (Champ de la Croix) sont recensées avec les nom Les Curies ; la partie centrale (actuellement les Pugeats, la Teppe, Champ de la Croix) porte le nom de la Piera. L'emprise des bâtiments existants en 1730 est encore plus ou moins bâtie en 2014 (le bâti a été très remanié), sauf la grosse parcelle bâtie (n° 1055) située au nord du coeur de l'écart, qui est en 1730 une masure appartenant à noble Anne de Mouxy, veuve de Jean Rabut, et dont provient peut-être mais une porte à accolade en remploi dans la ferme 2014 A1 10 (l'emplacement est maintenant occupé par une ferme et trois pavillons). On retrouve la famille de Mouxy propriétaire de la dernière ferme isolée au nord (n° 1106, masure, et 1107, grange), qui appartient à noble Louis de Mouxy. Le coeur de l'écart comprend quatre maisons, dont une avec une grange et une autre avec un four à pain, et trois masures.
Sur le premier cadastre français (1880), l'écart a pris le nom de Chez les Pugeats (partie sur A2, la partie sur A1 étant sur les lieux-dits la Teppe et Champ de la Croix). L'implantation des bâtiments est posée, à part le four à pain (daté 1908) et quelques constructions du 20e siècle, en plus des quatre pavillons plus au nord. La fontaine signalée au nord-est a disparu. Une ferme avait encore un toit de chaume à la fin du 20e siècle (oral). La ferme isolée avec four à pain de Chez les Pugeats a disparu ; il subsiste une ancienne grange-étable du début du 20e siècle, transformée en restaurant puis en maison (oral). La présence de toits en chaume et l'ancienneté de l'implantation des constructions sont bien présents dans la mémoire orale.
Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )