Dossier d’œuvre architecture IA73004344 | Réalisé par ;
Guibaud Caroline (Rédacteur, Enquêteur)
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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  • inventaire topographique, Inventaire du Parc naturel régional du Massif des Bauges
Église paroissiale Saint-Maurice
Œuvre monographiée
Copyright
  • © Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
  • © Parc naturel régional du Massif des Bauges

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Hauts de l'Albanais
  • Commune Épersy
  • Lieu-dit Épersy
  • Cadastre 1732 418  ; 1907 A4 601  ; 2015 A5 393
  • Dénominations
    église paroissiale
  • Vocables
    Saint-Maurice

Le premier projet (avant 1860) (AD Savoie, 2O 1331)

A la suite de la visite pastorale de 1843, l’archevêque Alexis Billiet écrit à l’intendant général à Chambéry afin de signaler que l’église d’Épersy, "vieux hangar ruineux couvert de chaume", doit être reconstruite (lettre du 6 août 1847 ; AD Savoie, 2O 1331). Le même constat est fait lors de la visite pastorale de 1854. L'historique de la reconstruction rédigé par l'abbé Pierre (?) Besson (A Privées) indique que l'ancienne église était tournée dans l'autre sens ("vers les Baraillons") et que son choeur était voûté avant que des fissures ne provoquent la démolition volontaire de cette voûte, remplacée par un plafond de bois. Cet édifice aurait été largement réparé en 1732 ; son clocher était "une petite charpente, établie sur la muraille qui sépare l'avant-choeur de la nef, il est couvert de bois et en mauvais état" (Rey-Bogey).

Une liste des legs et dons (qui totalise 5020 livres) associée à la délibération du conseil de fabrique du 7 novembre 1858 montre que la lettre de l'archevêque trouve un écho dans la paroisse dès 1850 et permet de connaître les principaux bailleurs de fonds pour la reconstruction, avec :

- 300 livres du révérend Joseph Besson, léguées par testament du 13 août 1850, dont le versement doit être effectué par son neveu et héritier Louis Besson, curé archiprêtre à Arith

- 540 livres du révérend François Canet, ex curé d'Épersy, léguées par testament du 29 août 1854, payables par son héritier lorsque les fondations de la nouvelle église seront faites

- 450 livres du révérend Maurice Détraz, ex curé d'Arith, léguées par testament du 19 janvier 1855, dont le versement doit être effectué par son héritier François Détraz

- 630 livres du révérend Antoine Besson, d'Épersy, ex curé d'Avusy (Genève) [mort en 1842], legs placé en rente chez Jean-Louis Fenouil à Épersy

- 500 livres placées le 25 juillet 1858 chez M. Chamousset vicaire général du diocèse

- quatre billets écrits de la main de "quatre ecclésiastiques généreux" de la paroisse, pour 1600 livres. La relation de la reconstruction de l'église par l'abbé Pierre (?) Besson (A Privées) permet de reconnaître dans ces quatre personnages Jacques Besson, curé de Clarafond (qui donne 600 F), Louis Besson, curé d'Arith (400 F), le vicaire de Clarafond (300 F) et l'auteur, alors vicaire d'Arith (300 F), réunis lors d'un dîner dans la maison Besson (IA73004360) organisé par Jacques Besson, l'abbé Girod curé de Trévignin et l'abbé Feuillet curé d'Épersy.

Une délibération du conseil municipal du 25 mars 1857 décide l’établissement d’un rôle de prestations pour l’extraction et le transport de pierre pour le chantier de l’église ; l’année suivante (29 juillet 1858) une délibération réaffirme la nécessité de ces travaux : l’église et le clocher sont très anciens, les murs sont tous fendus, crevassés, ou lézardés et sont, ainsi que leur couvert, dans un état délabré et menaçant ruine. Le conseil municipal a provisionné 5600 livres et la fabrique 5000, pour construire une église "simple, modeste, fort bien faite" pour 4 à 500 personnes (la population n’étant pas jugée susceptible d’augmenter), soit un budget de 15 000 à 16 000 livres. La commune s’engage à apporter sur place à ses frais les pierres de maçonnerie, le sable, les angles et fenêtres en pierre dure ébauchée depuis Antoger (Grésy-sur-Aix) ou Cusy, les molasses de la carrière du Sierroz, la chaux, les ardoises de Cevins ; pour le clocher, la commune fournira les moellons, le sable et le vieux beffroi (et conserve la cloche). L’architecte Justin, de Chambéry, est nommé pour dresser les plans, mais celui-ci refuse (délibération du conseil de fabrique du 7 novembre 1858 ; AD Savoie, 2O 1331) ; la commune s’adresse alors à Denarié, architecte civil à Chambéry (mais cette demande reste sans suite).

Un premier projet (plans, devis et cahier des charges), rédigé par l’architecte Joseph Samuel Revel les 25 juillet (plan) et 16 août (annotés le 22 août : devis de 18 455, 64 F et cahier des charges) 1859, est approuvé par le conseil municipal le 2 août 1859, avec des demandes de modification exprimée dans une délibération le 4 août : déplacement du clocher derrière la chapelle de droite et de la sacristie derrière celle de gauche, remplacement des culs-de-lampe de la nef par des chapiteaux supportés par des petites colonnes. Ce projet est soumis à l’avis de Natriaria, ingénieur en chef de la province, qui rend son rapport le 22 novembre 1859 : l’église projetée est de style gothique "sans autre décorations que celles purement nécessaires pour caractériser ce genre d’architecture" ; il manque des détails dans les dessins : chapiteaux et bases des colonnettes de la nef, culs-de-lampe des deux chapelles, coupe dans l’axe du clocher. Surtout, l’escalier du clocher a été oublié, la charpente doit être modifiée et la fourniture de la pierre par la commune (comptabilisée dans le budget) n’est pas équitable pour l’entrepreneur qui est tenu de démolir l’ancienne église dont il ne pourra de ce fait réutiliser les matériaux. Le 15 février 1860, l’architecte Revel répond à ce rapport en se conformant aux demandes formulées ; au lieu d’un escalier pour le clocher, il prévoit trois échelles.

Sur la requête de l’intendant qui demande le bouclage du budget, deux habitants de la commune, François Besson-Nivet et Louis Besson, proposent de prêter chacun la moitié de la somme manquante de 6851 F, la commune votant un impôt pour les rembourser. Le 4 septembre 1860, la première adjudication des travaux est infructueuse "car les conditions faites aux entreprises viennent de se modifier complètement quant aux prix sous l’impulsion de la reprise générale des travaux publics". Une seconde adjudication est réalisée le 13 novembre 1860 : parmi les cinq entrepreneurs proposant leurs services, c’est Jacques Faletti, fils de feu Barthélemy, né à Camandono province de Biello (Piémont), domicilié à Annecy, qui est agréé avec une augmentation de prix de 2000 F en sus du montant général de 18 722,14 F (caution : Jacques Seziano, feu Antoine, entrepreneur né à Biello). Les travaux doivent être achevés pour le 1er mai 1862.

Cependant, la reconstruction de l’église n’est lancée qu’après l’annexion, la commune ayant préféré attendre afin d’avoir une subvention du gouvernement impérial (motif expliqué dans une réclamation de Revel du 5 septembre 1862 pour le payement des honoraires liés au 1er projet dressé pour l’administration sarde).

Le second projet (1862-1866) (AD Savoie, 2O 1331)

A la suite de l’Annexion, l’archevêque Alexis Billiet renouvelle son courrier au conseiller de préfecture Isambert : l’église d’Épersy est en mauvais état, ses murs sont "ruineux et noircis, totalement décrépis", les autels vieux et vermoulus, la toiture en chaume en mauvais état, une vieille charpente élevée sur la partie antérieure de l’église sert de clocher (ses poutres sont pourries, on ne sonne plus la cloche).

Le 30 janvier 1861, le maire renvoie les pièces du dossier au préfet pour demander l’autorisation d’engager les travaux, en joignant un rapport d’évaluation des travaux non estimés dans le devis. La dépense, d’après les conventions du 13 novembre 1860, est de 47 576,55 F. La commune espère une subvention d’un tiers de cette dépense, et fournit des transports de matériaux d’une valeur de 14 720 F. Mais le préfet déclare le projet trop coûteux : il doit être réduit pour rentrer dans une enveloppe de 30 000 F.

Le nouveau projet est dressé par Revel (voir cahier des charges en annexe), devenu architecte diocésain du département, le 23 novembre 1861, pour 31 897,78 F. Le 18 mars 1862, le préfet accorde une subvention de 7000 F. La commune s'engage à fournir toutes les pierres de tout-venant et le sable, les pierres de taille et angles étant à charge de l’entrepreneur, de même que les bois, chaux, tuf, ardoise de Cevins (les moellons proviennent de carrières de Saint-Offenge-Dessous et Cusy, la molasse de Chez Primaz, dans la commune ; le reste des matériaux a été acheminé par la route de Saint-Ours via la Forêt, la route joignant directement le chef-lieu d'Epersy à la route des Bauges n'étant pas achevée ; témoignage de l'abbé Besson, A Privées). Un état estimatif des matériaux déjà approvisionnés est réalisé le 10 février 1862 par Jean Marie Collomb, propriétaire des Usines de la Cascade à Grésy-sur-Aix (2052 F) ; les matériaux de démolition de l’ancienne église sont chiffrés par l’architecte à 350 F.

L’archevêque envoie le 12 mars 1862 au préfet ses commentaires sur le plan de l’église : les chapelles doivent être terminées "carrément" et non en demi-rond, le petit autel placé "en B et non en D" car le point B est vu d’une plus grande partie de l’église, alors que la situation en D sous la fenêtre est exposée aux dégradations ; il faut ouvrir une porte dans la chapelle au point E, en effet la "moitié de l’église la plus proche du chœur doit être occupée par les hommes, or les hommes aiment mieux arriver directement que d’aller passer par la grande porte et traverser l’espace occupé par les femmes".

L’adjudication des travaux de l’église est passée le 12 avril 1862 et le chantier revient à Jean Buffet, entrepreneur à Saint-Félix, unique soumissionnaire, avec un rabais de 1 %.

Cependant, la subvention finalement allouée par l’Etat n’est que de 5000 F : la commune doit trouver les ressources pour pallier au déficit, ou réduire le projet (lettre du préfet au maire du 19 septembre 1862). A cette baisse des ressources s’ajoute la surévaluation constatée par l’architecte du prix des matériaux fournis par la commune et à déduire du devis (lettre de l’architecte Revel du 13 novembre 1862). En conséquence, Revel revoit le projet à la baisse en réduisant la hauteur des murs et les fenêtres de la façade, et propose d’autres modifications, dont la diminution de la corniche de la façade et le remplacement des ardoises de Cevins par des tuiles plates ou des ardoises de Maurienne 1ère qualité ; il propose enfin de repousser certains travaux à plus tard, quand la commune en aurait les moyens : achèvement du clocher, arrêté au niveau de l’arasement des murs de l’église, badigeons intérieurs.

A la fin de l’année 1862, l’église est construite et la couverture presque achevée (rapport de l’architecte au préfet) : les murs du clocher ont été arasés au niveau supérieur des murs latéraux de la nef, il reste à faire les voûtes, planchers, enduits et badigeons, serrurerie, vitrerie et peinture (travaux évalués à 9764,66 F). La commune décide alors d’affecter des ressources budgétées pour d’autres objectifs à l’achèvement de l’église : 2000 F ouverts au budget de 1862 pour travaux au presbytère et refonte des cloches, crédit de 5000 F prévu pour la construction d’une école.

Le décompte des travaux est dressé le 24 février 1864. Il mentionne (entre autres) la maçonnerie de la table de communion, les chapiteaux (deux en façade, quatre sur les faces latérales, trois dans le chœur), la molasse (utilisée pour les fenêtres, la rosace, les bases du chœur, la corniche façade principale, la partie octogonale du clocher et le cordon), les arcs en tuf et la couverture en ardoise de Cevins. Le Tableau comparatif entre le devis et le décompte des travaux signé le 31 août 1865 par l’architecte pointe les différences entre le cahier des charges et sa réalisation : les portes intérieures et extérieures de la sacristie et clocher, prévues en molasse, on été exécutées en pierre de taille sur demande du conseil municipal, les chapiteaux du chœur qui devaient être exécutés en pierre de Seyssel l’ont été en tuf profilé en plâtre pour faire une économie, les 20 culs-de-lampe ont été supprimés (pour économie). Une délibération du conseil municipal du 16 juin 1866 mentionne un contentieux sur l’approbation du décompte définitif des travaux de l’église : le beffroi doit être consolidé ; la commune a dû payer le transport de la pierre de taille depuis Saint-Germain et non depuis la carrière d’Antoger (Grésy-sur-Aix).

En 1885, le ferblantier Joseph Minetti, d’Albens, est sollicité pour la pose de chenaux et faîtage (travaux soldés en 1887 ; AD Savoie, 2O 1333).

L'église a été restaurée au début du 21e siècle, grâce à l'argent provenant de la vente de terrain du lotissement créé au sud du village en 2004.

L'église est reconstruite entre 1862 et 1864 par l'entrepreneur Jean Buffet, de Saint-Félix (Haute-Savoie), sur les plans de Joseph Samuel Revel, architecte diocésain de Chambéry.

  • Période(s)
    • Principale : 3e quart 19e siècle
  • Dates
    • 1862, daté par source
  • Auteur(s)
    • Auteur :
      Revel Joseph-Samuel
      Revel Joseph-Samuel

      Architecte de Chambéry (architecte pour l'administration sarde puis architecte diocésain), a travaillé à la réfection de l'église de Saint-Offenge-Dessous (73) en 1861 et à la reconstruction de celle d'Épersy entre 1859 et 1864. Restaure la façade de l'église Notre-dame de Chambéry en 1864.

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      architecte, architecte diocésain attribution par source

L'église est située dans le village, au milieu du cimetière. Elle est de style néogothique, à plan en croix latine : nef unique de quatre travées, transept formé de deux chapelles avec abside à trois pans, travée de choeur puis abside à cinq pans. La travée de choeur est flanquée au nord par le clocher, au sud par la sacristie. L'intérieur est couverte de voûtes d'ogives retombant sur des culots dans la nef et les chapelles, et sur huit colonnettes et chapiteaux (de tuf stuqué) dans le choeur. Les sols sont en plancher (église) et dalle béton (sacristie)

Les murs sont en moellon de calcaire enduit, rythmés de contreforts en pierre calcaire à deux glacis, et avec des encadrements en pierre calcaire (portail, portes de la sacristie et du clocher) ou en molasse (fenêtre géminée et oeil-de-boeuf de la façade occidentale, fenêtres à une lancette de la nef et du choeur, fenêtre de la sacristie, jours du clocher). Le crépi extérieur laisse en réserve les encadrements et les chaînes d'angle.

Le clocher est de plan carré avec un dernier niveau de plan octogonal et en molasse (pierre de taille), séparé par un cordon et ouvert de baies en arc brisé avec abat-son. Le beffroi est desservi par des échelles de meunier.

Les toits sont à longs pans, avec des croupes (abside, transept, sacristie) et une flèche polygonale à égouts retroussés sur le clocher, en ardoise.

  • Murs
    • calcaire moellon enduit
  • Toits
    ardoise
  • Plans
    plan en croix latine
  • Étages
    1 vaisseau
  • Couvrements
    • voûte d'ogives
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée sans travées
  • Couvertures
    • toit à longs pans croupe polygonale
    • toit à longs pans croupe
    • flèche polygonale
  • Escaliers
    • escalier intérieur : échelle en charpente
  • Techniques
    • sculpture
    • ferronnerie
    • peinture
  • Représentations
    • croix latine, calice, hostie, coq
  • Précision représentations

    Décor sculpté :

    - au-dessus de la façade, croix latine trilobée

    - portail : en arc brisé, moulures continues à tores et gorges ; larmier à crossette. Vantaux à trois registres de panneaux, tympan vitré (verre coloré, grisaille ; quadrilobes, palmettes, bordure de feuilles).

    - chapiteaux du choeur : deux disques (en bas-relief)

    Décor en ferronnerie :

    - croix sommitale du clocher avec extrémités à deux pointes, croisée carrée avec un rayon entre chaque bras, coq au sommet

    Décor peint :

    - colonnettes peintes en faux marbre

    - dans le choeur, frise de losanges contenant alternativement une croix et un calice avec une hostie rayonnante.

  • Statut de la propriété
    propriété privée

Documents d'archives

  • AD Savoie. Série 2O : 1331. Épersy. Fabrique Cultes 1862-1880. Reconstruction de l’église, 1862-1866.

    AD Savoie : Série 2O : 1331
  • AD Savoie. Série 2O : 1333. Épersy. Réparations à l’église 1884-1885.

    AD Savoie : Série 2O : 1333
  • A Privées Leblond (Épersy). Historique de l’église d’Epersy d’après l'abbé [Pierre ?] Besson. 3e quart 19e siècle (?).

    Archives privées

Bibliographie

  • REY-BOGEY, Annick. L'architecture et l'élan religieux de la Savoie au 19e siècle. Chambéry : Société savoisienne d'Histoire et d'Archéologie/Facim, 2007 (Mémoires & Documents de la Société savoisienne d'Histoire et d'Archéologie ; T. CX)

    p. 46, 49

Documents figurés

  • Commune d’Epersy. Plan général. Projet de reconstruction d’une église. [Plan masse de localisation] / [Joseph Samuel Revel], architecte. 1 dess. : encre et lavis (gris, rose) sur papier. 28x21,4 cm. Sans éch. Dressé par l’architecte soussigné du département de la Savoie, Chambéry le 23 novembre 1861 (AD Savoie. 2O 1331).

    AD Savoie : Série 2O : 1331
  • [EPERSY - l’église] / 1 impr. photoméc. (carte postale) : N&B. 1er quart 20e siècle (AP Podevin).

    AP Podevin

Annexes

  • Cahier des charges des travaux de construction de l’église d’Epersy, établi le 23 novembre 1861 par Joseph Samuel Revel architecte diocésain départemental de la Savoie (AD Savoie. 2O : 1331). Extraits
Date(s) d'enquête : 2015; Date(s) de rédaction : 2017
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Parc naturel régional du Massif des Bauges
Guibaud Caroline
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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Articulation des dossiers
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