Le piédroit entre la porte et la fenêtre de l'étable porte la date 1835, qui est compatible avec l'aspect général de l'édifice (avant modernisations ou restaurations de façades intervenues sans doute au début du 20e siècle (régularisation des ouvertures de l'étable et du logis, création d'une porte-fenêtre à la place d'une porte et d'une fenêtre, suppression des deux escaliers à montées divergentes remplacés par une seule montée), puis à la limite 20e-21e siècle (enduit du logis).
En 1890, le bâtiment est partagé en 3 parcelles (deux "maisons", un "bâtiment") appartenant à des propriétaires portant le patronyme Perrier (que l'on trouve déjà à cet emplacement sur la mappe sarde). Un autre Perrier (Jean Pierre, prêtre à Myans) possédait la dernière habitation du rang (2018 D2 1679). Lors de l'enquête du Musée des Arts et traditions populaires en 1943, les deux logis (qui avaient chacun deux pièces en profondeur) avaient déjà été réunis un une seule habitation (sans communication intérieure entre les deux anciens logis). Un séchoir à tabac (transformé en atelier avant 1970) situé à la sortie du hameau complétait les dépendances. Les fonctions agricoles avaient cessé avant 1970 ; le propriétaire travaillait pour la SNCF, mais continuait à faire du vin.
Photographe au service de l'Inventaire général du patrimoine culturel, site de Lyon