Le bâtiment est formé par la réunion (entre le cadastre français de 1890 et le cadastre rénové de 1957) de deux sartos mitoyens quasi identiques. La date 1860 est inscrite dans un cartouche au-dessus de la porte d'entrée sur le mur pignon ouest ; le sarto mitoyen semble plus ancien (orientation de la chaîne d'angle côté nord) mais montre une mise en oeuvre très proche, semblable également à celle sartos du même hameau datés de 1800 ou 1820. Les initiales PBG qui accompagnent la date renvoient sans doute au nom de famille Gaudin. En effet en 1890 les deux sartos appartiennent à Fabien Gaudin, dit Priget et Joseph Gaudin, fils de Raymond, de Sainte-Reine. On peut noter que déjà à l'époque de la mappe sarde (vers 1730) le patronyme Gaudin concerne la moitié des propriétaires des "maisons" de la Chénolaz. L'emplacement du sarto étudié semble déjà bâti, mais le plan disponible en ligne est trop usé pour permettre une lecture des parcelles ou de leur numéro. Le toit a été refait et surélevé dans la 2e moitié du 20e siècle.
- inventaire topographique, Inventaire du Parc naturel régional du Massif des Bauges
- © Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
Dossier non géolocalisé
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Aire d'étude et canton
Combe de Savoie
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Commune
Saint-Pierre-d'Albigny
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Lieu-dit
la Chénolaz
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Cadastre
1890
H2
374, 375
;
2018
YI
211
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Dénominationscuvage
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Précision dénominationsarto
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Parties constituantes non étudiéeslogement
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Période(s)
- Principale : 1ère moitié 19e siècle, milieu 19e siècle
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Dates
- 1860, porte la date
Ensemble de deux sartos mitoyens, de volumétrie et distribution similaires (seul le sarto est a été visité), réunis sous un même toit. L'implantation dans la pente permet des accès sans escalier aux différents niveaux. Le niveau de soubassement est accessible depuis la cour, au sud, et abrite une cave voûtée en berceau (voûte perpendiculaire au faitage). La porte du rez-de-chaussée surélevé est percée dans le mur pignon est, au niveau du chemin (la porte de l'autre sarto est dans le mur nord, sur le chemin). Le logis d'une pièce a une cheminée à manteau en bois. Le comble sous toiture abrite un espace de séchage.
Les murs sont en petit moellon calcaire enduit à pierre vue, les encadrements sont en pierre de taille (partagé avec l'angle du bâtiment pour les portes). Le toit est à longs pans et croupes, en ardoise.
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Murs
- calcaire
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Toitsardoise
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Couvertures
- toit à longs pans croupe
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Statut de la propriétépropriété privée
- © Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
- © Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
Photographe au service de l'Inventaire général du patrimoine culturel, site de Lyon