Dossier d’œuvre architecture IA74000994 | Réalisé par
  • enquête thématique régionale, Patrimoine hydraulique des Pays de Savoie
Scierie
Œuvre monographiée
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
  • © Assemblée des Pays de Savoie

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays de Savoie - Thorens-Glières
  • Hydrographies le), Fier Supérieur Flan
  • Commune Thorens-Glières
  • Lieu-dit le Bief Suspendu
  • Adresse 166 chemin de Chez Rolliut
  • Cadastre AB 3 2,313, 314, 315
  • Dénominations
    scierie
  • Parties constituantes non étudiées
    maison, bief, bassin, scierie, remise

En 1827, la marquise de Sales possédait plusieurs moulins sur le ruisseau du Flan. Aussi elle s´oppose à tout nouvel établissement car il existe déjà onze moulins sur le torrent du Flan dont quatre ont été établis pendant la Révolution française. Avant cette période, il n´existait que le moulin de Claude Louis Bévillard et ceux appartenant à la maison de Sales sur le torrent de la Fillière. En 1906, le moulin de la scierie de Monsieur Chappaz François est alimenté par une chute en eaux moyennes d´une hauteur de 5 mètres pour un débit par seconde de 85 litres. Les machines hydrauliques de la scierie à bois fournissent une puissance totale de 4 chevaux-vapeur. En 1911, l´établissement comprend une scie hydraulique et un atelier de charpentier. La scierie comportait un bâtiment en pierre de taille abritant la scierie hydraulique au rez-de-chaussée et la turbine hydroélectrique au sous sol directement raccordé au canal de fuite provenant du bassin. Cet équipement moderne permettait à Monsieur Chappaz d´employer entre 6 et 8 employés. Un chemin carrossable faisait le tour du bâtiment, ainsi les charriots puis les camions pouvaient déposer directement les bios de bois qui étaient directement débités par la scie ancrée dans le mur pignon ouest du bâtiment et récupérer les planches dans le chantier contigu au mur pignon est de la scierie. L´activité de l´établissement est florissant jusqu´à la fin de la Seconde Guerre Mondiale. Profitant de la turbine hydroélectrique, la maison du négociant devient l´une des premières maisons électrifiées du hameau, de plus le courant excédant est revendu à la municipalité. En 1960, le bâtiment du chantier est reconstruit, de solides solives métalliques ancrées dans les massifs en béton, accolées au mur de soutènement du bassin supportent la solide charpente métallique dont les fermes sont protégées par un toit ondulée à deux pans. Dans les années 1980, la propriété est revendue et la scierie ainsi que le chantier sont laissés à l´abandon, une association de pêche restaure le bassin et la prise d´eau. Le bâtiment de la scierie et le chantier s´écroule après un hiver enneigé.

  • Période(s)
    • Principale : 2e quart 17e siècle
  • Dates
    • 1730, daté par source

Situé à l´extrémité de la route du chemin de Chez Rolliut et surplombant la vallée du torrent du Flan, le domaine du bief suspendu comprend un ancien corps de ferme, les fondations d´une scierie, de son chantier et un bassin alimenté directement par les eaux du ruisseau. Situé sur la rive droite du Flan, le canal d´amenée alimente toujours le bassin de retenue bien que le barrage a été détruit par plusieurs crues du cours d´eau. Le bief conduit à un bassin réalisé complètement en maçonnerie de pierres de taille surplombant le bâtiment de la scierie. Monté sur palier le canal de fuite du bassin alimentait l´ancienne roue de la scierie remplacée au début du XXème siècle par une turbine hydroélectrique dont les massifs sont encore visibles au sous sol du bâtiment de la scierie. De plan carré, cet édifice s´est effondré sous le poids de la neige, et seul les fondations des murs témoignent encore de son activité industrielle. Du hangar, il ne reste que le soubassement, situé dans le prolongement est du bâtiment de la scierie, cet édifice était solidement ancré au mur du barrage. A l´emplacement de la scierie, le canal de fuite descend d´un niveau pour aller se jette dans les eaux du Flan. Situé plus à l´Ouest, l´ancien bâtiment de la ferme transformé en maison d´habitation comprend les vestiges d´un ancien aqueduc et des massifs indiquant la présence de roues en bois adossées à la façade postérieure nord du bâtiment.

  • Murs
    • pierre
    • béton
  • Plans
    plan carré régulier
  • Étages
    sous-sol, rez-de-chaussée, 1 étage carré, étage de comble
  • Élévations extérieures
    élévation ordonnancée
  • Énergies
    • énergie hydraulique
  • Jardins
    bois de jardin
  • État de conservation
    vestiges, remanié
  • Statut de la propriété
    propriété privée
  • Intérêt de l'œuvre
    à étudier

Le moulin se trouve en zone AU alors que le bassin se trouve en zone N. Les bâtiments ont été reconvertis et il reste des vestiges de la scierie.

  • Vue aérienne de la propriétéPhoto

    CAH Haute-Savoie
  • Tableau d´assemblage du cadastre de la commune de Thorens-les-GlièresPlan

    AD Haute-Savoie : 3P3/ 8697
  • Section A, feuille n°3 cadastre de la commune de Thorens-les-GlièresPlan

    AD Haute-Savoie : 3P3/ 8697
  • Vue généralePhoto

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  • Canal d'amenée de la scieriePhoto

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  • Bassin de retenue de la scieriePhoto

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  • Vestiges du hangar de la scieriePhoto

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  • Elévation Sud-Est de la maison de la scieriePhoto

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  • Vue intérieure du canal de fuitePhoto

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  • Détail de la façade postérieure de l'ancien bâtiment du moulinPhoto

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  • Vestiges du bâtiment de la scieriePhoto

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Documents d'archives

  • AD Haute-Savoie. 10 FS 310, Plusieurs demandes de régularisation de droits d'eau de Madame la Marquise de Sales. 1843-1846

Bibliographie

  • AVEZOU, R. Notes Historiques de la vallée de Thorens, et de références manuscrites (1940-1941). Avec une lettre de la Comtesse de Roussy de Sales. 1946

  • MARREZ, Bernard. Région Rhône-Aples, Les guides du XXème siècle, Edition l´Equerre. 1982

  • MARRIOTTE, J.Y., BAUD, Henri, CHALLAMEL, J.B., GUERRIER, Alain. L´Histoire des communes savoyardes, TOME III : Le Genevois et Lac d´Annecy. Montélian: Fontaine de Siloé, 1976

  • TOMASINI Philippe, Thorens, sans rien perdre de son charme et de sa tranquillité a su sortir de son engouement. 1974

  • ROUSSY DE SALES, Jean François. Historique du château de Thorens. Annecy : J.F. de Roussy de Sales, 1979.

Date(s) d'enquête : 2010; Date(s) de rédaction : 2010
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