Dossier d’œuvre architecture IA74001244 | Réalisé par
  • enquête thématique régionale, Patrimoine hydraulique des Pays de Savoie
Moulins de Locum actuellement logements
Œuvre monographiée
Copyright
  • © Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
  • © Conseil Savoie Mont Blanc

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Pays de Savoie - Evian-les-Bains
  • Hydrographies bassin versant du Lac Léman Ruisseau de Locum
  • Commune Meillerie
  • Lieu-dit Belle Fontaine Haute-Savoie
  • Adresse 11 route des Plantée
  • Cadastre 2016 OA 2700  ; 2016 OA 2634  ; 2016 OA 2269  ; 2016 OA 2268  ; 2016 OA 2465  ; 2016 OA 2466  ; 2016 OA 271  ; 2016 OA 274  ; 2016 OA 273  ; 2016 OA 272  ; 2016 OA 284  ; 2016 OA 285  ; 2016 OA 2460
  • Dénominations
    moulin
  • Parties constituantes non étudiées
    bief, remise, maison

[Étude historique en cours]

Dans l'ouvrage Recherches étymologique sur les noms de lieux en Chablais, le village de Locum est désigné comme un ancien hameau de pêcheurs. Il semblerait que ce mot désigne la forme des cabanes qui se trouvaient en ce lieu. D'autres significations sont aussi avancées dans cet ouvrage, "Locon" dériverait du romain "Locum" ancienne localité antique ayant disparu sous les eaux suite à l'éboulement de la falaise dans le Lac Léman. Locon signifierait peut-être Lac d'où ce nom. Quoi qu'il en soit des moulins sont attestés depuis le Moyen-âge en ce lieu, mais ils étaient situés bien plus en amont à l'emplacement des chantiers navals. Cette batterie de moulins est visible sur le cadastre de la commune de Meillerie réalisé en 1868. Sur ce document fiscal, trois bâtiments animés par cinq roues hydrauliques se trouvent sur la rive gauche du ruisseau de Locum. Ils sont aménagés pour profiter de la hauteur de la chute d'eau. Ces moulins et les deux scieries se trouvant en contre-bas font l'objet d'un changement d'usages avec l'émergence des chantiers navals. La présence de la ligne de chemin de fer (dite du Tonkin) explique l'implantation d'édifices plus récents. Les bâtiments plus anciens qui se trouvaient sur le tracé de la voie ferrée ont été détruits. Ces moulins sont actuellement des logements.

  • Période(s)
    • Principale : 1er quart 19e siècle , (incertitude)

Il s'agit ici d'un groupement d'artifices se trouvant sur la rive gauche du torrent de Locum. Un barrage est situé à environ 256 mètres en amont du premier moulin. Le long du bief, trois édifices aménagés en pente face au lac. Ils intègrent un groupe de bâtiments aménagés au sud-est du chemin de l'Allay. Depuis ce chemin, une cour intérieure distribue six bâtiments. Au nord, ce lieu est limité par l'emprise du tracé de l'ancienne ligne du chemin de fer du Tonkin (appelée aussi ligne du Sud-Léman) fermée depuis 1998. Une ancienne ferme attenante aux trois moulins ferme la cour dans sa partie sud. De plan régulier, cet édifice a été rénové et les enduits en façade ne traduisent pas son ancienneté. Plus a l'est, un premier moulin, de plan en L, se compose d'un rez-de-chaussée et d'un étage. Les enduits en ciment ne permettent pas de voir les maçonneries. Il est suivi d'un second moulin de plan carré, composé d'un rez-de-chaussée semi-enterré et d'un étage. Le bief vient ensuite coller la façade latérale est, du dernier moulin qui comprend un sous-sol, un rez-de-chaussée, un étage carré et un étage sous les combles. Cet édifice est partiellement rénové et comprend des extensions en béton.

  • Murs
    • pierre
    • bois pan de bois essentage
    • béton
  • Toits
    tuile plate, béton en couverture
  • Plans
    plan régulier, plan carré régulier, plan régulier en L
  • Étages
    2 étages carrés
  • Élévations extérieures
    élévation à travées
  • Couvertures
    • toit à deux pans
    • toit à un pan
  • Énergies
    • énergie hydraulique produite sur place
  • État de conservation
    remanié
  • Statut de la propriété
    propriété privée

Le bief est toujours mis en eau conférant au site une certaine qualité paysagère. De plus, la présence de l'ancienne voie ferrée du Tonkin ménage une respiration par rapport à la partie nord urbanisée et faisant face au lac Léman.

Bibliographie

  • Lucien JACQUOT. Recherches Étymologiques sur les noms de lieux en Chablais. Grenoble : Imprimerie typographique et lithographique Gauriel Dupont, 1901, 75 p.

  • Bernard SACHE. Meillerie ou les cailloux de la gloire. Annecy : Le Veil Annecy Edition, 2003, 160 p.

Documents figurés

  • Cadastre 2013, Conseil départemental de la Haute-Savoie/ Direction des Affaires Culturelles/ SIG/ BDORTHO® - BDCARTO® - © IGN - copie et reproduction interdites. Plan

    CAH Haute-Savoie
  • AD Haute-Savoie : 3P3/5923. Extrait de la Section Unique Feuille n°1 du cadastre de Meillerie. Plan. Archives départementales de la Haute-Savoie. 1868

    AD Haute-Savoie : 3P3/5923
Date(s) d'enquête : 2017; Date(s) de rédaction : 2017
© Région Auvergne-Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Conseil Savoie Mont Blanc