Le 5 mai 1861, un arrêté règlemente les eaux de la Pallud, demandé pat M. Duffourd propriétaire d’un moulin. Le 20 juillet 1863, celui-ci demande l’autorisation de reconstituer le système hydraulique d’une usine dite Mollard-Bassat située sur le ruisseau de la Ville qui se trouve en état de ruines et d’abandon depuis 1858.
La 29 avril 1868, Marie Duffour, propriétaire à Cusy, loue à M. Louis Rhenden et Marie Estate, natifs de Genève les biens suivants : un moulin lui appartenant au Mollard-Bassat que les eaux de la Thuillière et de la Pallud fond mouvoir et dont il a obtenu le règlement par la préfecture, composé de 4 pièces dont une au rez-de-terre de deux compartiments et deux au premier étage construit en pierres, couvert en chaume. Lesdits moulins sont en mauvais état et exigent de grandes réparations pour les mettre en activité… Ils s’engagent à entretenir les moulins et bâtiments ainsi que les vannes, canal et la chaussée, l’écluse et l’étang afin de rendre le tout en bon état.
Le 20 mai 1883, Claude feu Charles Bogey loue à Claude Laboret meunier à Cusy, moulin à pré à Cusy à la Tropaz pour six ans.
En 1890, le cadastre napoléonien pointe l’existence d’une maison, puis huilerie, puis maison sous le numéro 1004, au lieu-dit Champ de la Tuillière ; Davat François est propriétaire du bâtiment. Le cadastre indique qu’une roue placée le long du bâtiment est mue par le ruisseau de la Tuilière qui prend sa source au niveau de la parcelle 2015 B12 971, lieu-dit la Tuilière-Est.
Aujourd’hui le bâtiment seul subsiste, la roue à aube (?) a disparu et la déviation du ruisseau qui passait le long du bâtiment également, seul subsiste le ruisseau situé en retrait de la construction. Au-dessus du bâtiment se trouve encore une retenue maçonnée, là où elle figure également sur le cadastre ancien. Le mécanisme a été extrait du bâtiment en 2011, date à laquelle la roue avait déjà disparu, et une partie de celui-ci est exposé en contrebas, sous un toit en pavillon. La date de 1750 (environ) était gravée sur une poutre à l’intérieur du bâtiment (renseignement oral) ; la mappe sarde de 1732 ne montre aucune construction à cet endroit, mais le cadastre de 1890 indique que le ruisseau des tuilières a été modifié, faisant un coude là où l’huilerie se trouve. Cette déviation du ruisseau a-t-elle eu lieu autour de 1750 pour desservir le bâtiment projeté ? Les renseignements oraux précisent que cet édifice servait de pressoir à huile, à pomme, qu’une scie était située à l’étage et qu’il y avait également une meule pour gruau ; il n’y avait pas d’habitation.