Lors de l'établissement de la mappe sarde, il n'y a pas d'édifice signalé comme presbytère dans la commune. Le 1er mai 1858, le géomètre Mandray, de Rumilly, donne un Métré et devis estimatif de réparation du presbytère et construction d'une maison communale (AC, Boîte Construction de la maison d'école), qui prévoit des démolitions (escaliers, murs du midi, latrines et autres), le percement de portes et fenêtres, de la maçonnerie (mur au midi, porte sur le cimetière, moins le soupirail, porte d'entrée actuelle, fenêtre au-dessus, une autre fenêtre, porte de l'écurie, fenêtre au levant de la cave, fenêtre au nord de le chambre au premier, soit celle donnant sur le cimetière), en pierre de taille (seuils des portes et fenêtres, angles) et molasse (quatre fenêtres au rez-de-chaussée, six fenêtres au premier, cheminée de deux chambres du curé, cheminée de la cuisine et de la salle à manger), une "galerie" avec grille (longue de 20 mètres, large de 1,20 mètres), le tout pour 7200 F. Il est difficile de démêler les travaux liés à la "réparation" du presbytère et ceux liés à la "construction" de l'école. Une délibération passée quelques années plus tard réaffirme la réalisation récente d'importantes transformations au presbytère (AD, E DEPOT 142/1 D 1, délibération du 26 janvier 1862 : la commune "a construit une maison d’école, une salle communale et un presbytère" grâce à un emprunt de 8000 F. Des travaux d'achèvement sont d'ailleurs projetés à la même période, par devis de 1760 F du 29 janvier, qui sont ajournés sauf la pose de contrevents pour préserver les châssis ; ibid. 8 juin 1862).
Après le décès du dernier curé d'Héry, en 1982, le presbytère est réaménagé : le rez-de-chaussée est divisé en deux parties, une à usage de mairie, une à usage paroissial, avec un bureau pour le prêtre ou son suppléant, une grande salle en forme de L pour les besoins paroissiaux (catéchisme, réunions) ; l'étage comprend deux appartements à louer (AC Héry, cote P1. 25 septembre 1986, lettre de l'association diocésaine de Chambéry). Le projet est dressé par le bureau d'étude Gilbert Bosson et André Duruaz, de Rumilly, et par l'architecte Jacques Toucher, d'Albens. Les travaux sont réalisés en 1993 (oral).
Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )