Le cimetière étant trop petit, dès 1884, le conseil municipal est à la recherche d’un nouvel emplacement. Victor Portier de Bellair propose de céder un terrain situé le long de la D5 et de bénéficier en contrepartie d’un emplacement funéraire de 25 m² et demande qu’une croix en pierre soit érigée par la mairie au centre du cimetière. Le 26 septembre 1886, la commune sollicite une subvention auprès du département (600 F) et effectue un emprunt de 5 655 F. Les plans sont dressés par l’architecte Domenge, les travaux sont réalisés par Daviet Étienne pour un montant de 6 030 F. Ils démarrèrent en 1889 et furent réceptionnés le 26 juillet 1890.
En 1899 le conseil installe une croix monumentale d’une valeur de 300 F. Le transfert durera jusqu’au début des travaux de réfection de l’église en 1900. Les ossements qui ne sont pas enlevés sont rassemblés dans une fosse commune sous l’église, reconstruite en 1905. Les pierres tombales sont utilisées pour ériger le mur de soutènement antre l’église et l’école. Après la deuxième guerre mondiale, le mur est enduit, masquant les inscriptions des pierres tombales. En 1982, création d’un parking et modification de l’entrée du cimetière (plan de l’ancien cimetière p. 95, du nouveau p. 97).
Une réorganisation du cimetière commence le 8 août 2012 avec l’installation d’un nouvel ossuaire de 60 places, 11 concessions seront changées de place pour créer de nouvelles allées. (D’après Viuz-la-Chiésaz, T.1, pp. 96-98)
Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )