La chapelle funéraire est la raison d'être de l'église actuelle : l'architecte lyonnais Benoît Poncet et sa femme, retirés à Jassans, avaient perdu en 1851 leur fils unique, enterré à Lyon au cimetière de _LOYASSE ; en 1862, ils décident de ramener près d'eux le corps de leur enfant et, pour cela, d'élever une chapelle ; Benoît Poncet s'adresse à l'architecte Jean Etienne Giniez et le projet s'élargit rapidement à la construction d'une nouvelle église contenant la chapelle funéraire ; la plaque de fondation, posée le 8 décembre 1862, en commémore l'histoire : cette église a été édifiée pour la gloire de Dieu... et en l'honneur de l'Assomption de la B.V. Marie, par les soins et aux frais de M. Benoît Poncet... après les grands travaux qu'il a exécutés à Lyon pour l'ouverture des rues centrale et impériale, et à Rouen, pour la restauration de cette ville ; madame Anne Bailly, épouse de M. Poncet... comme lui désireuse de donner un pieux souvenir à leur fils Claudius, enlevé par la mort à leur tendresse dans la 16e année de son âge, a encouragé son mari dans sa sainte entreprise ; l'édifice est pratiquement achevé pour la translation du corps dans la chapelle funéraire le 26 octobre 1864.