Le 30 novembre 1978, la commission nationale des travaux de décoration dans les édifices publics examine le programme de décoration présenté par l’architecte Mézonnat. Le peintre Charles Gianferrari propose, pour le hall d’entrée de l’administration et la salle polyvalente, deux revêtements muraux, le premier en terre cuite de différentes couleurs, le second en émaux de Venise. Le projet de Robert Juvin, sculpteur, consiste dans l’aménagement du patio séparant les deux cours, par un modelage du sol en spirale, une fontaine à 3 plateaux circulaires superposés, un dallage en terre cuite polychrome et 8 bancs. La commission émet des réserves, considérant que le crédit total alloué au 1% du lycée, de 305.686 Frs, « devrait permettre la réalisation d’un programme de décoration d’une très grande qualité ». Les deux propositions sont en deçà des objectifs attendus, tant sur le plan de la conception que sur celui de l’expression plastique. Elle demande donc à l’architecte une nouvelle proposition avec de nouveaux artistes.

Ce n’est que le 7 juillet 1981 qu’elle étudie le nouveau programme présenté par Mézonnat : Robert Juvin toujours présent et Hervé Télémaque, peintre, proposent : le premier, le traitement du sol du patio central par un dallage de pavés autoblocants de 2 tons, en béton teinté dans la masse, tandis que Hervé Télémaque revêt le mur du fond de la salle polyvalente d’une peinture vinylique appliquée sur panneaux de latté découpé suivant les motifs et scellés au mur. Ce nouveau programme a été élaboré avec le conseiller artistique régional M. Foray. La commission considère que le revêtement de sol de Robert Juvin relève de travaux d’aménagements paysagers plutôt que du 1%, dont le crédit peut être alloué à d’autres fins qu’à celles de la décoration proprement dite. Seule l’étude de l’artiste pourrait être rémunérée. Par contre, elle donne un avis favorable à la réalisation du projet d’Hervé Télémaque (AN 19910237/13). En 1996, Claire Peillod ne signale pas le revêtement mural d'Hervé Télémaque, que l’on peut estimer disparu à cette date ou bien jamais réalisé. Il semble que le théâtre de verdure soit partiellement l'œuvre de Robert Juvin (IM26000777).