Les reliques des 3 saints étaient déjà présentes dans l'église avant la fabrication de ce reliquaire : en 1441 l'édifice a le vocable de saint Symphorien, puis à partir de 1614, de saint Ennemond, et une chapelle dédiée à saint Alban est citée dans la visite pastorale de 1662. Le reliquaire ici étudié les réunit, mais cette disposition ne date peut-être que du 19e siècle. Ce reliquaire a été réalisé en 1682 par l'orfèvre lyonnais Joachim Sibut dont l'activité est documentée entre 1635 et 1684. La lettre C correspond à la date 1682. La charge D entre deux palmes avec une petite fleur de lys se rencontre entre 1682 et 1685. La logette a été remaniée, au moins au 19e siècle : une tige métallique partant de la base et allant jusqu'à la croix devait assurer une fermeture sur l'arrière, la croix a peut-être été remaniée, l'intérieur de la logette date du 19e siècle.