Dossier de présentation du mobilier IM42002136 | Réalisé par
Guibaud Caroline
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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  • inventaire topographique
Présentation du mobilier de l'église paroissiale Saint-Thomas, Église prieurale et paroissiale Saint-Thomas
Copyright
  • © Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel

Dossier non géolocalisé

Localisation
  • Aire d'étude et canton Montbrison

Mobilier monumental et verrières

Monument aux morts. Tableau en marbre gris, gravé et doré ; h=111 ; la=85. Encadrement et console (table sur quatre colonnettes) en chêne verni ; h=204 ; la=96 ; pr=38,5.

Inscription : DANS LA CROIX L´ESPERANCE / 1914 + 1918 / SOLDATS / MORTS POUR LA FRANCE PENDANT LA GUERRE / [noms des morts classés par année, sur deux colonnes] / REQUIESCANT IN PACE.

Décor : une croix latine gravée avec des rayons dorés.

Au-dessus, plaque ajoutée (gravée, décor peint et doré) : nom d´un soldat mort à la guerre de 1939-1945, décor : écu tricolore avec une crois de Lorraine, devant deux drapeaux tricolores entrecroisés, surmontés d´une croix sur une sphère.

Meuble religieux

Autel du Sacré-Coeur : autel, gradin d'autel, retable architecturé à niche. Chapelle Saint-Vincent. H=482, l=163, p=167,5. 2e moitié 19e siècle.

Autel et gradin en pierre blanche. Autel table, supporté par un massif parallélépipédique et deux colonnettes de marbre rose (chapiteaux à feuillage et crossettes) ; décor en bas-relief : le Sacré-Coeur (coeur enflammé, couronne d´épines, rayons ondulés) dans un quadrilobe. Gradin : frise d´arcatures trilobées ; ressaut central : calice dont sort une hostie, rayons ondulés.

Retable en plâtre : niche en arc brisé, voussure à quatre tores reposant sur des colonnettes encadrées de pilastres, archivolte et gâble bordée de feuilles ; fond de la niche à trois pans bordés de colonnes et de guirlandes de de feuilles dans le cul-de-four. Socle de statue : écusson avec IHS. La statue actuellement en place est une Vierge à l´Enfant (infra).

Le retable est encadré de deux statues de saint Antoine de Padoue et saint Vincent (étudié), posées sur des consoles à plâtre.

Lors de la construction de la chapelle, un aménagement avec 'autel à tombeau avec des marches et gradins, en chêne', peint 'à l'huile et vernis, en marbres feints', avec un 'ornement en plâtre, à pilastres et entablement' est prévu dans le devis du 9 décembre 1842, non réalisé (AD, V 896 ; voir transcription).

Tabernacle. Abside. Chêne, décor en bas-relief, ajouré, h=222 ; la=53 ; pr=43, 2e moitié 19e siècle. Tabernacle en forme d´édicule à pignon, encadré de pinacles, avec une porte ajourée à remplages. Décor de feuilles de choux frisé, croix sommitale encadrée d´enroulements. Le tabernacle est posé sur un pied hexagonal. Style néogothique.

Confessionnal. Chapelle Saint-Thomas. Chêne, décor en bas-relief, ajouré, h=237 ; la=250 ; pr=110, 2e moitié 19e siècle. Plan rectangulaire, trois travées dont celle du centre en avancée. Socle ajouré (trois trilobes) en façade. Travée centrale encadrée de pilastres, fronton semi-circulaire avec décor en bas-relief (rinceaux de vigne, bordure de festons garnis de fleurs), gâble surmonté d´une croix et encadré de fleurons. Motif décoratif ajouré sur la porte : enroulements de vigne ou d´acanthe. Travées latérales : pilastres angulaires surmontés de tourelles carrées crénelées, enroulement ajouré avec pomme de pin.

Le confessionnal a sans doute été réalisé par le même menuisier que la chaire.

Fonts baptismaux : cuve et armoire. Chapelle Saint-Thomas. H (armoire)=165. 19e siècle.

Cuve : marbre veiné rose (cuve, base), marbre veiné gris (colonnette). Cuve de plan rectangulaire, élévation en forme de chapiteau (arêtes arrondies, mouluration rectiligne) ; intérieur garni de deux bacs de laiton fermés par des volets. Colonnette cylindrique, base de plan carré passant à l´octogone par un cavet et des congés.

Armoire (d´applique) : pierre de couleur rosée, porte en bois bronziné. Plan pentagonal. Décor sur les faces : rinceaux, fleurs, frises de perles, rais de coeur ; pilastres angulaires à chapiteaux feuillagés, surmontés d´acrotères ; dôme à pans couvert d´écailles. Au sommet, groupe sculpté en ronde-bosse, en pierre blanche (h=40) : baptême du Christ (les mains de Jean-Baptiste sont cassées, l´une est réparée).

Les deux éléments sont actuellement disjoints. Ils se trouvaient peut-être autrefois rassemblés contre le mur ouest de la chapelle, en face de la niche du reliquaire de la Vraie Croix (voir devis estimatif du 24 juin 1885).

Bénitier. Chapelle Saint-Vincent. Marbre veiné gris-rose. H=90 ; la=40. 19e siècle.

Cuve de plan rectangulaire, élévation en doucine, colonnette de section carrée à angles abattus et congés, base de plan carré.

Documentation : AC Saint-Thomas-la-Garde. Boîte de documents divers. Réparation et agrandissement de l´église. 1879-1897. dans le 4e quart du 19e siècle, Georges Rolland, entrepreneur de menuiserie et charpente à Montbrison, est payé pour enlèvement des fonts baptismaux et du bénitier en pierre´. Le devis estimatif des travaux à terminer du 24 juin 1885 mentionne : Marche en pierre à l´entrée des chapelles. Chapelle des fonts baptismaux : pour faire la marche, on enlèvera la partie basse en bois de l´autel, afin de poser les fonts baptismaux dans l´axe du retable´.

Chaire (fragment). Contre le pilier nord-ouest de la travée I. Chêne, décor en bas-relief, ajouré ; h=146,5 ; la=130 ; pr=104, 2e moitié 19e siècle. Il ne reste de la chaire que la cuve et la partie haute de sont motif d´amortissement, remontée en ambon dans le choeur (et actuellement condamné par une plaque de contreplaqué). Plan hexagonal ; arêtes abattues, avec un décor de frise de boules. Corniche en doucine, frise de feuilles. Socle à deux rangs de modillons, arcature ajourée en lambrequin, motif d´amortissement à 6 volutes. Décor sur les faces : arcature en plein cintre avec frise de festons feuillagés sur les arcs, colonnettes à chapiteaux feuillagés, fleurons dans les écoinçons, motif de feuilles de vigne, enroulement et pommes de pin.

Les cartes postales de l'intérieur de l'église dans la 1ère moitié du 20e siècle montrent la chaire en place : elle avait un simple dosseret plat et pas d'abat-voix.

La chaire a sans doute été réalisé par le même menuisier que le confessionnal.

Ensemble de 2 stalles à 4 sièges. Travée de choeur. Chêne, h=102, la=234, p=110, 2e moitié 19e siècle. Accotoirs découpés dans les parcloses, miséricorde en forme de culot simple, décor de cannelures sur le pupitre-agenouilloir.

Meuble de sacristie. Chêne, sapin ; h=278 ; la=422 ; pr=81,5. 4e quart 19e siècle. Trois travées : travée centrale composée d´un placard-chasublier (9 plateaux coulissants) avec un tiroir en ceinture, formant une avancée, sous un corps haut constitué de deux placards surmontant un petit placard et deux niches encadrées de petits tiroirs. Les travées latérales sont constituées de placards (à un battant), aménagés en penderie à gauche et avec des tablettes à droite, avec une patère sur chaque porte. Des fixations pour une croix de processions sont placées sur le montant de droite. Assemblages chevillés.

La sacristie a été construite vers 1898.

Armoire forte. H=131 ; la=75 ; pr=44. Inscription : MOTHEAU SCHMITD / A PARIS. Entrées de serrures dissimulées par des médaillons avec un buste d´homme barbu couronné de laurier.

Objets religieux

Ensemble de 2 chandeliers d´autel (n°1), laiton fondu, doré, décor en bas-relief, h=43, milieu 19e siècle. Base ronde sur trois pieds recourbés, décor de perles, volutes. Fût en forme de vase à deux anses en volutes avec des pampres de vigne. Les trois bobèches sont supportées par trois tiges de lys au naturel sortant du vase.

Ensemble de 2 chandeliers d´autel (n°2), laiton fondu, doré, décor en bas-relief, h=35 ; la=42, limite 19e siècle 20e siècle. Pied de plan triangulaire à décor de feuilles, fleurs, croix trilobée dans un ovale. 5 bobèches en ligne oblique ornée d´un motif de cordonnet, portée par une tige végétale fleurie.

Chandelier d´autel, tôle de laiton repoussée, argentée, en plusieurs éléments, décor en bas-relief, h=50,5 ; la=18, milieu 19e siècle. Base à trois pieds en griffes de lion et feuilles (soudés), faces encadrées par des volutes carrées avec une feuille d´acanthe au milieu, draperies retombant sur les angles ; décor sur les faces : bouquet de blé et de vigne, tétragramme dans un triangle rayonnant, agneau mystique rayonnant. Fût à décor de feuilles d´acanthes, perles, chapiteau à enroulements. Bobèche bordée d´un tore de laurier, frise d´acanthes sur le vase.

Croix d´autel (n°1), laiton fondu, argenté, décor en bas-relief, décor rapporté, h=34 ; la=17 ; pr=9,5 ; 1ère moitié 19e siècle. Pied ovale, frise de perles ; 3 collerettes ; croix lisse, palmettes aux extrémités, rayons à la croisée. Christ en haut-relief et IHS sur une tablette rapportés.

Croix d´autel (n°2), laiton fondu, doré, décor en bas-relief, décor rapporté, h=75, milieu 19e siècle. Base à trois pieds en feuilles enroulées, coquille, perles et enroulements ; décor en bas-relief sur les faces : bustes de saint Joseph, du Christ et de la Vierge sur fond strié. Noeud godronné, collerette, moulurations, palmette à la base de la croix. Croix lisse à rebord, extrémités en forme de palmette à la base. Titulus sur un phylactère et Christ rapportés.

Croix d´autel (n°3), laiton fondu, doré, décor en bas-relief, décor rapporté, h=60, milieu 19e siècle. Base à trois pieds en feuilles enroulées et volutes, cartouches, perles et enroulements ; décor en bas-relief sur les faces : bustes de saint Joseph, du Christ et de la Vierge, dans un ovale, sur fond strié. Noeud godronné, collerettes, moulurations, palmette à la base de la croix. Croix lisse à rebord, extrémités en forme de feuilles d´acanthe et grappe de raisin. Titulus sur un phylactère porté par un putto et Christ rapportés.

Ensemble de 2 vases d´autel. Porcelaine, peinte polychrome et dorée, décor en bas-relief, h=19 ; 19e siècle. Forme corbeille, pied ovale. Décor plastique : anses en forme de feuilles et de fleurs ; décor peint sur la panse : fleurs polychromes et paysage. Inscription (peint sous le pied) : 8. Lèvre cassée.

Vase d´autel (n°1). Porcelaine, peinte et dorée, décor en bas-relief, h=22 ; 19e siècle. Forme cornet, pied ovale. Décor plastique : anses en forme de feuilles ; décor peint sur la panse : motifs végétaux et colliers de perles, en grisaille sur fond orange dégradé. Inscription (en creux sous le pied) : AF . 8 (pour les deux) ; N (sous le 1er), 10 (sous le 2e). bord ébréché.

Ciboire. Métal tourné, argenté, décor gravé, poinçonné, h=21,9 ; d=11,3. Milieu 19e siècle. Pied rond, noeud ovoïde, collerettes moulurées, coupe aplatie, croix au sommet du couvercle. Décor : sur le pied, cavet : rameaux feuillagés ; bombé : tétragramme dans un triangle encadré de rameaux de laurier, bouquet de blé, raisin. Sur le noeud : guirlandes de feuilles retenues par des fleurettes.

Calice et patène, dans un coffret. Argent doré, cuivre doré ; calice : h=16,7 ; d=13,3 ; patène : d=13,8. Fin 19e siècle. Calice : pied de plan circulaire, noeud aplati, en cuivre doré ; coupe évasée en argent doré. Décor rapporté sur le pied : croix à extrémités en forme de palmettes. Patène en argent doré ; décor gravé : un chrisme. Poinçons (coupe et patène) : Paul Brunet, orfèvre à Paris (losange horizontal, P B, une mitre), insc. 1871, biffé 1913. Inscription : sous le pied du calice : MONSEIGNEUR FRERI. Coffret en bois, extérieur recouvert de moleskine noire, intérieur de feutre rouge. Inscriptions : plaque métallique gravée fixée sur la boîte : MGR J. FRERI ; étiquette papier dans le couvercle : BRONZES ORFEVRERIE / CHASUBLERIE / P. BRUNET / 13 RUE DE GRENELLE ST. GERMN / PARIS.

Thabor. Laiton fondu, doré, ajouré, h=8,5 ; la=22,7. 2e moitié 19e siècle. Décor : quadrilobes, rinceaux de vigne.

Aiguière et bassin à ablutions. Cuivre doré. Aiguière : h=27. Bassin : d=24,5. Début 20e siècle. Aiguière : pied circulaire, anse en volute rapportée. Bassin de plan circulaire.

Encensoir et navette à encens, laiton fondu, décor en bas-relief, encensoir : h=24 ; navette : h=8,3. 19e siècle. Pied de plan circulaire, décor de cannelures et de godrons sur le vase de la navette.

Navette à encens, laiton fondu, argenté, décor en bas-relief, h=11,5, la=17, 19e siècle. Pied de plan circulaire, cannelé, coupe asymétrique bordée de cannelures. Anse formée par une feuille d´acanthe déployée sur la coupe. Couvercle à charnière. Décor de rinceaux végétaux.

Tronc à quêter : enfant de choeur. Plâtre peint et doré, socle en bois ; tête mobile avec mécanisme relié au passage des pièces de monnaie. H=36. Début 20e siècle. L´enfant, vêtu d´une soutane rouge et d´un surplis, est assis sur une chaise néogothique ; il tient une coupe dorée dans laquelle se trouve la fente du tronc. Inscription sur le socle : DONNEZ / JESUS VOUS LE RENDRA.

Crèche : santons disparates. Saint Joseph : agenouillé ; visage et extrémités des membres en cire, corps en toile rembourrée de paille, vêtement en satin marron ; h=37,5 ; 2e moitié 19e siècle. La Vierge : agenouillée ; plâtre peint polychrome ; h=33,5 ; limite 19e siècle 20e siècle.

Bannière de procession de l´Immaculée conception. Soie, taffetas, de couleur blanche, sur toile de renfort intérieur ; décor : broderie de fils de coton polychrome et de fils métalliques, broderie d´application, soie peinte, franges en cannetille. H=153 ; la=88. Forme rectangulaire, partie inférieure à trois pointes (pointe centrale trilobée). Décor brodé au fil de soie : deux branches fleuries entrecroisées nouées par un ruban. Décor en broderie rapportée : Immaculée conception, au centre de la bannière : vêtements en tissu de soie ou en drap d´or rembourrés et brodés (application de paillettes métalliques en forme d´étoiles sur la robe), nuée en drap d´argent, visage, mains, pieds et serpent en soie peinte. Hampe et traverse en bois, croix sommitale en bronze (palmettes aux extrémités, Christ rapporté). Au revers, inscription brodée (fil d´or) : A MARIE / LES JEUNES FILLES / DE / ST THOMAS LA GARDE / 1925. Soie du fond en mauvais état (fusée, déchirée).

Bannière de procession de la Société de Saint-Vincent. Tissu de coton, brodé de fils de soie polychrome et fils métal, frange or. H=120 ; la=73,5. Forme rectangulaire avec une pointe entre deux pans droits en partie inférieure. Bannière bicolore (moitié gauche bleue, moitié droite rouge) ; décor : grappe de raisin et feuille de vigne en tissu rapporté et brodé. Inscription brodée (soie jaune et orange) : SOCIÉTÉ / DE / SAINT VINCENT / SAINT THOMAS / LA GARDE / 1954. revers sans décor.

Croix de confrérie. Bois doré, découpé, décor en relief, décor rapporté. H=194 ; la=90 ; 19e siècle. Palmettes aux extrémités. Christ et tiges pour fixer l´écharpe de confrérie manquants.

Croix de procession (n°1). Laiton repoussé (noeud), fondu (croix), argenté, décor en bas-relief, h=54 (sans hampe), 1ère moitié 19e siècle ? (noeud), milieu 19e siècle (croix). Noeud piriforme : frise de feuilles d´eau en partie basse, guirlandes de fruits sur la partie renflée, collerette à bordure ondulée. Croix lisse à rebord avec des feuilles d´acanthe à la base, extrémités ajourées (volutes, têtes d´angelots). Décor rapporté : Christ, titulus sur un cartouche (il manque la Vierge au revers ?). Hampe en bois.

Croix de procession (n°2). Laiton repoussé (noeud), fondu (croix), argenté, décor en bas-relief, h=57 (sans hampe ; hauteur totale 224),1ère moitié 19e siècle ? (noeud), milieu 19e siècle (croix). Croix lisse à rebord avec des extrémités à volutes et têtes d´angelots. Décor rapporté : Christ, titulus. Hampe en bois.

Croix de procession (n°3). Laiton fondu, partiellement doré, décor en bas-relief ; h=198 (croix : 67,5 ; la=28 ; limite 19e siècle 20e siècle. Croix : noeud à godrons, collerette. Croix lisse à rebord avec deux feuilles d´acanthe à la base, extrémités en forme de palmettes. Décor rapporté et doré : Christ, titulus sur un phylactère, Vierge (ou Marie-Madeleine) priant. Hampe formée de 4 cylindres de laiton doré sur âme de bois.

Ensemble de 2 couronnes de statues. Deux couronnes de taille différente, h=5,5 ; la=14,7 et h=4,5 ; la=9,4. Laiton, strass bleu et blanc. Décor : feuilles (lierre), enroulements, motif rayonnant sur la plus grande.

Linge et garniture liturgique, vêtement religieux ou de confrérie

Chape or. Milieu 19e siècle. Fond : drap d´or. Mors en métal (fleurs), strass verts montés à griffes. Chaperon et orfrois, décor en broderie d´application : au centre du chaperon, colombe rayonnante (fil métal, paillettes), feuilles, blé, vigne, marguerites. Franges en cannetille.

Chape blanche. 2e moitié 19e siècle. Fond : soie, tissu façonné monochrome à gros motifs (blé, roses, vigne). Chaperon et orfrois en tissu façonné blanc et jaune, fond gros de Tours : quadrilobe avec IHS, feuilles, fleurs. Franges et galon en soie jaune, verte et rouge.

Chape rouge. Milieu 19e siècle. Fond : soie, tissu façonné monochrome à gros motifs. Mors en métal (palmettes). Chaperon et orfrois en satin, décor brodé (soie polychrome et frisé or) : au centre du chaperon, couronne d´épines et IHS avec une croix dans le H (fil métal, paillettes), fleurs, roses, blé, palmes. Galon or, franges en cannetille et cordonnet or.

Chape rouge. 2e moitié 19e siècle. Fond : soie, taffetas moiré. Chaperon et orfrois en velours. Galon et franges en soie jaune.

Chape verte. 2e moitié 19e siècle. Fond : soie, tissu façonné monochrome (quadrilobe). Chaperon et orfrois en tissu façonné, fond satin : quadrilobe, feuilles, IHS au centre (fil métal). Galon argent, franges en cannetille or.

Chape noire. Fin 19e siècle. Fond : textile synthétique, tissu façonné monochrome (motif : végétaux), chaperon et orfrois en velours, galon soie, franges coton blanc et noir.

Ornement blanc (fig. 5). Chasuble (h=118 ; la=70), étole, manipule, voile de calice (l=50,5 ; la=53,5), bourse de corporal (h=26 ; la=22). Milieu 19e siècle. Fond : soie, taffetas liseré (motif : guirlandes, pompons, rubans, branchages), décor broché de fils de soie polychromes : bouquets de roses, rameaux, fleurs violettes. Croix dorsale à redents : tissu de soie, gros de Tours, liseré (motif : ruban quadrillé, épis, feuilles) décor broché de fils de soie polychromes, frisé or et frisé argent : gros bouquets de roses et de fleurs bleues, liées par un cordon à pompons (fil d´argent), dans une couronne de blé (fil d´or), vigne et fleurs. Le voile de calice est réalisé dans le tissu de la croix. Galon or (changé sur l´étole), franges de cannetille, doublure toile de coton jaune.

Ornement blanc. Chasuble, étole, voile de calice, bourse de corporal. 2e moitié 19e siècle. Fond : soie, tissu façonné monochrome (motif : roses, épis), décor brodé de fil de soie polychrome, galon soie polychrome sur fond jaune, franges de soie polychrome. Croix dorsale, décor brodé : IHS, rinceaux de vigne.

Ornement blanc. Chasuble, manipule, voile de calice, bourse de corporal. Milieu 20e siècle. Fond : textile synthétique, tissu façonné monochrome (motif : quadrilobes), galon soie (croix, rinceaux), doublure satinette de coton jaune. Croix dorsale à extrémités lobées, rapportée (début 20e siècle ?), décor brodé au fil de coton (canevas) : IHS dans un quadrilobe, rinceaux de fleurs. La bourse de corporal emploie un autre tissu de fond.

Ornement blanc. Chasuble, étole, manipule. Milieu 19e siècle. Fond : soie, gros de Tours moiré. Croix dorsale en tissu façonné fond satin, broché : roses, feuilles d´acanthe (filé argent), Agneau mystique (couché sur la croix sur le livre aux 7 sceaux) à la croisée. Bande frontale en satin broché. Galon soie jaune, doublure bougran rose (chasuble) ou satinette rose.

Ornement violet. Chasuble, étole, manipule, voile de calice, bourse de corporal. 2e moitié 19e siècle. Fond : velours, décor brodé de fil d´or, galon or et soie rouge, franges de cannetille, doublure satinette de coton jaune. Croix dorsale à redents, décor brodé : IHS.

Ornement violet. Chasuble, étole, manipule, voile de calice, bourse de corporal. Début 20e siècle. Fond : velours, décor brodé de fil de coton : croix dorsale à redents, IHS, feuilles ; galon coton et filé argent, franges or, doublure satinette de coton violette..

Ornement violet. Chasuble, étole, manipule, voile de calice, bourse de corporal. 2e moitié 19e siècle. Fond : velours, décor brodé de fil de coton (canevas), galon or, franges de cannetille, doublure toile de coton violette. Croix dorsale, décor brodé : feuilles. Ornement réparé.

Ornement bicolore blanc et violet. Chasuble, étole, manipule voile de calice, bourse de corporal. Milieu 19e siècle. Fond : soie, gros de Tours moiré, décor brodé au fil de soie jaune : croix dorsale à redents, tiges, feuilles, monogramme AM à la croisée côté blanc, IHS avec une croix dans le H côté violet. Galon soie jaune.

Ornement or. Chasuble, étole, manipule, voile de calice, bourse de corporal. 2e moitié 19e siècle. Fond : drap d´or, décor de trames lancées : blé, vigne, bouquets de rose, galon or, franges or, doublure toile verte. Croix dorsale à redents : drap d´or, décor symétrique de bouquet de roses, feuilles, nuée et rayons à la croisée (fils d´or et d´argent) ; broderie d´application (cannetille argent, paillettes) : Agneau mystique (couché sur la croix sur le livre aux 7 sceaux).

Ornement vert. Chasuble, manipule, voile de calice. 2e moitié 19e siècle. Fond : textile synthétique, tissu façonné monochrome (motif : quadrilobes), galon et franges soie jaune et verte. Croix dorsale à extrémités lobées, décor brodé au fil de coton (canevas) : IHS, quadrilobes, croix.

Ornement noir. Chasuble, étole, manipule voile de calice, bourse de corporal. Milieu 19e siècle. Fond : soie, sergé, décor brodé au fil de soie crème et rose : croix dorsale lobée, bordure tréflée, rinceaux végétaux, IHS. Doublure satinette.

Ornement noir. Chasuble, étole, manipule voile de calice, bourse de corporal. Milieu 19e siècle. Fond : soie, tissu façonné monochrome (motifs végétaux). Croix et accessoires en velours. Galon argent.

Ornement noir. Chasuble (h=114 ; la=67,5), étole, manipule voile de calice, bourse de corporal. 1ère moitié 19e siècle ( ?). Fond : soie, velours. Croix dorsale à redents, décor brodé (filé et frisé argent, cannetille argent) : couronne d´épines, trois clous. Galon ondé argent (feuilles, quadrilobes).

Sculpture, peinture, arts graphiques et photographie

Statues en plâtre peint en gris :

Statue : le Sacré-Coeur, h=126, limite 19e 20e siècle. Il s´agit peut-être de la statue originellement prévue pour le retable de la chapelle Saint-Vincent.

Statue : Vierge à l´Enfant, h=103, limite 19e 20e siècle. Il s´agit peut-être de la statue originellement prévue pour le retable de la chapelle Saint-Vincent.

Statue : Saint Antoine de Padoue et l´Enfant Jésus, h=90, limite 19e 20e siècle. L´Enfant est assis sur le livre fermé que tient saint Antoine. Inscription (peinte sur le socle) : ST ANTOINE DE PADOUE.

Statue : sainte Thérèse de Lisieux, h=125, 1ère moitié 20e siècle. Cachet sur le socle : Office central de Lisieux (monogramme OST, une étoile filante, mention DEPOSE, dans un rectangle).

Statue : Jeanne d´Arc, h=102, 20e siècle. En armure. Inscription sur le socle (face droite) : VERMARE LYON.

Statue : curé d´Ars, h=124. Inscription (en creux, face droite du socle) : DUTRUC / LYON.

Statues en plâtre peint polychrome :

Statuette : saint Joseph, h=72, limite 19e siècle 20e siècle.

Statuette : Enfant Jésus, h=75, limite 19e siècle 20e siècle. Debout sur une nuée, bénissant de la main droite, globe sur monté d´une croix dans la main gauche. Inscription sur le socle (face droite) : LYON P. VERMARE.

Instruments de musique

Harmoniphone. Caisse en chêne, 2 pédales ; h=107, la=133, pr=72, limite 19e siècle 20e siècle. Inscription : HARMONIPHONE / BREVETE / S.G.D.G / RODOLPHE FILS / & DEBAIN / PARIS / 15 RUE CHALIGNY / MEDAILLE D´OR PARIS 1878 ET 1889 6 EXPOSITION UNIVERSELLE. Le brevet de l´harmoniphone a été déposé par Pierre-Louis-Alphonse Rodolphe en 1891.

Grosse cloche. Bronze, fonte au sable et à la cire perdue, décor en bas-relief. H=108 ; d=120. 1846.

Décor : cerveau, frise de palmettes et d´acanthes. Panse : Christ en croix (la croix a des palmettes aux extrémités, une acanthe à la base, un titulus) d´un côté, Vierge à l´Enfant de l´autre. Faussure : guirlande de laurier drapée avec ruban et pompons.

Inscription : (une main) DOMINUM QUI FECIT NOS VENITE ADOREMUS. J AI ETE BENITE PAR MR. ANDRE VALENTIN CURE L AN 1846 / MON PARRAIN EST MR. JOSEPH BEALEM MA MARRAINE EST DELLE. MARIE AIMEE JOURJON MR. JEAN FRERY MAIRE ET CLUDINE [sic] FAURE SON EPOUSE (une main).

Signature de part et d´autre de la croix : EUGENE BAUDOUIN // FONDEUR.

Le devis du 9 décembre 1842 (AD, V 896) indique que la cloche cassée pèse 200 kg, et qu'on prévoit d'en acheter une de 600 kg pour la remplacer. Dans son rapport du 14 février 1843, le garde du Génie Faure précise que la commune possède deux cloches, une cassée depuis longtemps et une toute petite [la cloche de Decharme de 1832 ?], et souhaite profiter des travaux de construction du clocher pour changer la cloche cassée. Mais elle doit dans un premier temps y renoncer par manque de fonds (voir dossier de l'église). En 1846, les conditions sont de nouveau favorables : les travaux à l'église sont achevés et ont été partiellement financés par des dons imprévus (AD, V 896, délibération du conseil municipal du 6 décembre 1846), ce qui permettrait d'utiliser le produit de l'impôt voté pour ces travaux pour acheter une grosse cloche (dès le 12 avril 1846, le conseil municipal décide de fondre une nouvelle cloche d'au moins 1000 kg ; AD, 2 E 573). Le préfet refuse tout d'abord cette manoeuvre, avant de l'accepter, le maire lui ayant expliqué qu'une souscription qui devait servir à payer la cloche avait été affectée aux travaux de l'église.

Petite cloche. Bronze, fonte au sable et à la cire perdue, décor en bas-relief. H=50 ; d=60 (dimensions approximatives). 1832.

Décor : une croix sur trois degrés, formée de plaques ornées de tiges feuillagées.

Inscription : (une croix tréflée) SIT NOMEN DOMINI BENEDICTUM 1832 / LES NOMS DES PARRAIN ET MARRAINE SONT AGATHE ET MAXIME JOURJON.

Signature : PRE DECHARME FR.

Auteurs : Baudouin Eugene (fondeur de cloches) ; Brunet Paul (orfèvre) ; Decharme Pierre (fondeur de cloches) ; Dutruc (fabricant de statues) ; Office Central de Lisieux (fabricant de statues) ; Rodolphe Fils & Debain (facteur d'harmonium) ; Vermare Pierre (fabricant de statues) Les cartes postales de la première moitié du 20e siècle montrent la chaire en place (contre le mur nord, avec un petit dosseret et sans abat-voix), l'autel dans ses dipositions d'origine et une clôture de choeur en fer forgé.

  • Auteur(s)

Documents d'archives

  • AD 42. 2 E 573. Registre de délibérations de la commune de Saint-Thomas-la-Garde (déposé). 5 septembre 1838-27 mars 1883. Délibération du 12 avril 1846. La plus grosse cloche est cassée et 'celle existante n'a pas un son assez fort'. le conseil vote la fabrication d'une cloche de 1000 kg au moins, payée par la commune et la fabrique selon leurs moyens, sachant que les habitants se sont engagés à participer.

  • AD 42. 2 E 573. Registre de délibérations de la commune de Saint-Thomas-la-Garde (déposé). 5 septembre 1838-27 mars 1883. Délibération du 6 décembre 1846. Les frais occasionnés par la nouvelle cloche sont évalués à 2000 F. Le conseil demande à pouvoir utiliser pour les payer le produit de l'imposition extraordinaire votée pour les travaux de l'église, vu que l´église est finie et que les travaux ont été réglés avec d´autres moyens (dons).

  • AD Loire. Série V : 896. Saint-Thomas-la Garde. Dossier église et presbytère : ancien dossier 1837-1887. Chemise Presbytère 1837-1856. 29 avril 1837. Lettre du curé Valentin au maire. Le presbytère menace ruine totale malgré le secours de plusieurs étais. 'Les recources de la fabrique sont tout à fait insuffisantes pour faire l'autel, la table de la communion, les croisées, cadeter l'église et le claucher [sic]'.

  • AD Loire. Série V : 896. Saint-Thomas-la Garde. Dossier église et presbytère : ancien dossier 1837-1887. Chemise Eglise 1843-1887. 9 décembre 1842. Commune de Saint-Thomas-la-Garde. Devis estimatif des travaux urgents à exécuter à l'église de Saint-Thomas-la-Garde en 1843. Signé à Montbrison par Faure, garde du génie de 1ère classe. Total 6720 F. Transcription en annexe.

  • AD Loire. Série V : 896. Saint-Thomas-la Garde. Dossier église et presbytère : ancien dossier 1837-1887. Chemise Eglise 1843-1887. 14 février 1843. Rapport sur les motifs qui ont nécessité la rédaction d´un projet pour restaurer l´église de Saint-Thomas-la-Garde, dressé par Faure, garde du Génie, en exécution de la lettre de M. le préfet du département de la Loire en date du 11 février 1843.

  • AD Loire. Série V : 896. Saint-Thomas-la Garde. Dossier église et presbytère : ancien dossier 1837-1887. Chemise Eglise 1843-1887. 6 décembre 1846. Délibération du conseil municipal. Les frais occasionnés par la nouvelle cloche sont évalués à 2000 F. Le conseil demande à pouvoir utiliser pour les payer le produit de l´imposition extraordinaire votée pour les travaux de l´église, vu que l´église est finie et que les travaux ont été réglés avec d´autres moyens (dons).

  • AD Loire. Série V : 896. Saint-Thomas-la Garde. Dossier église et presbytère : ancien dossier 1837-1887. Chemise Eglise 1843-1887. 11 décembre 1846. Lettre du préfet au maire. La commune a demander à pouvoir affecter 2000 F au payement d´une cloche, à prendre sur l´imposition en cours de recouvrement et destinée aux réparations de l´église. C´est impossible : il faudrait la participation des plus imposés de la commune à la décision ; surtout, la cloche a été demandée sans autorisation, sans doute parce que les commanditaires prévoyaient qu´elle serait financée par des dons.

  • AD Loire. Série V : 896. Saint-Thomas-la Garde. Dossier église et presbytère : ancien dossier 1837-1887. Chemise Eglise 1843-1887. 19 décembre 1864. Lettre du préfet au maire. Le préfet revient sur sa décision et autorise le 'revirement' d´impôt pour payer la cloche car le maire lui a expliqué qu´une souscription qui devait servir à payer la cloche a été affectée aux travaux de l´église.

  • AC Saint-Thomas-la-Garde. Boîte de documents divers. Réparation et agrandissement de l'église. 1879-1897. Réparation de l'église. Devis estimatif des travaux à terminer. 24 juin 1885. (...) Marche en Pierre à l'entrée des chapelles. Chapelle des fonts baptismaux : pour faire la marche, on enlèvera la partie basse en bois de l'autel, afin de poser les fonts baptismaux dans l'axe du retable.

  • AC Saint-Thomas-la-Garde. Boîte de documents divers. Réparation et agrandissement de l'église. 1879-1897. Procès-verbal d'adjudication, le 17 août 1884. Georges Rolland entrepreneur de menuiserie et charpente à Montbrison, pour 1874, 10 F.

  • AC Saint-Thomas-la-Garde. Boîte de documents divers. Réparation et agrandissement de l'église. 1879-1897. Décompte de l'entreprise Rolland : journée de travail pour enlèvement des fonts baptismaux et et du bénitier en pierre.

Annexes

  • Commune de Saint-Thomas-la-Garde. Devis estimatif des travaux urgents à exécuter à l´église de Saint-Thomas-la-Garde en 1843
Date(s) d'enquête : 2006; Date(s) de rédaction : 2011
© Région Rhône-Alpes, Inventaire général du patrimoine culturel
© Conseil général de la Loire
Guibaud Caroline
Guibaud Caroline

Chercheur au service de l'Inventaire Rhône-Alpes puis Auvergne-Rhône-Alpes (1999- )

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Édifice
Église prieurale et paroissiale Saint-Thomas

Église prieurale et paroissiale Saint-Thomas

Commune : Saint-Thomas-la-Garde
Lieu-dit : le Bourg